Avis : Thelma et Louise - Page 9

Le road movie ultime. Les kilomètres filent, les événements s'enchaînent, les personnages évoluent à toute vitesse, jusqu'à se libérer des carcans de la société. Thelma (Geena Davis) c'est la copine catastrophe. Bien gentille, voire nunuche au départ, elle prend son destin en main au fil du film. Louise (Susan Sarandon) c'est la copine qui agit avec réflexion... ou pas. Elle a du sang froid et cache quelque chose qui la pousse à agir. L'une et l'autre s'entraident et vivent enfin, libres. Le tout dans un décor splendide de l'ouest américain. Passer de l'Arkansas au Mexique sans traverser le Texas ni prendre l'autoroute, sacré périple ! Et quels paysages ! Au final reste une question : qu'est-ce qui est arrivé à Louise au Texas ? À noter un second rôle pour Brad Pitt pas encore superstar mais déjà exceptionnel. À voir ne serait-ce que pour s'évader dans les plaines.

Un pur road-movie devenu culte et tellement ancré début des années 90.
Véritable réflexion sur la condition de la femme (surtout pour l'époque), on suit avec attention les péripéties de ces deux femmes avides d'évasion, très bien emmené par la très bonne musique d'Hans Zimmer, la magnifique photographie des paysages et un dénouement magistrale.
C'est véritablement un film féministe avant l'heure mais tellement plus subtiles et plaisantes que les œuvres contemporaines.

Le cours d’une vie ne tient pas à grand-chose, il y a différents chemins à suivre mais quand le point de non-retour est atteint, la route est tracée. C’est une des morales qui pourrait être retenue dans ce magnifique road movie féminin. Ses paysages de western, gavés de poussière et appuyés de superbes musiques, accompagnent l’immense talent de Susan Sarandon et Geena Davis qui incarnent deux femmes déçues qui s'offrent un week-end de détente et sont victimes du machisme de l’époque (« les femmes aiment toutes ces conneries »). On pense à Sugarland express ou Arizona Dream pour l’ambiance.

C'est surtout le fait que Michael Madsen appartiennent aux casting qui m'avait donner envie de le voir. De plus Ridley Scott est un bon réalisateur. Le scénario est plutôt bien ficeler, les deux actrices principale joue bien leur rôle respectifs. Le gros défaut du film est qu'il s'éternise énormément, j'imagine être le seul à penser ca mais certaine scène sont à mon avis inutile et du coup rendent certain passage plutôt "chiant".

De loin, le meilleur Road Movie que j'ai jamais vu ! Si ce n'est pas le meilleur film tout simplement...

Ce film fait rêver, Geena Davis est époustouflante et la bande son est Excellent !

Ce qui est aussi très marquant, c'est que tout dans ce film parait ultra-réaliste (en particulier les policiers qui n'ont rien à voir avec les flics qui se prennent la grosse tête et se croient capable d'entrer chez les gens comme bon leur semble).

Disons que l'on se sent vraiment dans une atmosphère dans laquelle nous sommes tous susceptible de nous retrouver.

Très franchement, sur ce film, y'a rien à redire et rien à changer. Je plains la personne qui ne l'a encore jamais vu.

Bien sûr, il y a quelque chose d'étrange de revoir Thelma et Louise à l'aune des scandales sexuels qui agitent aujourd'hui Hollywood. Et c'est abasourdit qu'on découvre certaines critiques faîtes il y a presque trente ans au film culte de Ridley Scott.
Le week-end de deux amies qui dérape en folle équipée est évidemment bien plus qu'une simple histoire réservée à un seul public. Road-movie, comédie, action, drame; Thelma et Louise est une œuvre à plusieurs couches. Un vrai cadeau fait à Ridley Scott.
L'idée est vieille comme le monde, mais l'interversion sur le genre de ses personnages change la donne. En résulte un hybride à la fois jouissif et poignant, entre Point Limite Zéro et un le roman L'éveil de Kate Chopin.
À l'évidence, plus qu'aux forces de l'ordre, Thelma et Louise veulent échapper à des vies dictées par les "modèles" patriarcaux, aux rôles auxquels la société les prédestine et à ces illusions qui leur collent aux basques.
Misandre? Non. Contrairement à ce que certains ont pu (mé)dire sur le film, le script (brillant) de Callie Khouri se garde bien d'enfermer tous les hommes dans le même panier (les personnages de Harvey Keitel ou Michael Madsen peuvent en témoigner). Si Ridley Scott porte un regard tendre sur ses amazones, il se montre tout aussi efficace pour négocier les virages et dangers tout en donnant toute latitude à son casting pour exister.
C'est un constat amer, sincère et touchant que dresse Thelma et Louise. Et la balade est plus qu'agréable, en compagnie d'un duo d'actrices magnifiques (on ne dira jamais assez merci à Susan Sarandon et Geena Davis). Comme bon nombre de personnages en quête d'une liberté salvatrice, on termine sur une note où la légende se substitue au réel, imprimant définitivement les noms de ses héroïnes dans l'Histoire.
Et c'est bien ce qu'elles méritent.

L’escapade de deux copines arnaquées par les mecs et traquées par la police. Ridley Scott signe un road movie haletant, teinté de liberté, à travers les paysages sauvages de l’Ouest américain, et un émouvant portrait de femmes interprété avec justesse par Susan Sarandon et de Geena Davis. Un classique.

Ce qui me dérange le plus dans ce film, c'est sa longueur. Je trouve que 2h pour une telle histoire c'est trop. Plusieurs moments auraient pu être retirés ou alors retravaillés pour accélérer un peu le rythme. Parce qu'à certains endroits, on ne peut s'empêcher de décrocher devant la lenteur du scénario. Hormis cela, c'est plutôt pas mal même si l'enquête est vite bouclée sans que l'on sache comment ils ont fait pour en arriver à ces suspectes. Des suspectes auxquelles on s'attache, qu'on se met à apprécier sans pour autant oublier les détails chez elle qui nous agacent !!

Le côté bigger than life du film est ce qui le rend culte et fragile à la fois. On sent bien que le scénario est tout entier tourné vers cette fin grandiloquente, mais les invraisemblances ou les raccourcis psychologiques qu’il s’autorise pour amener ses personnages à ce point d’acmé sont parfois difficiles à avaler. Le féminisme du film s’en trouve même affaibli quand le récit d’émancipation vire in extremis au film de vengeance: c’est jouissif et embarrassant à la fois, comme cette nuit d’amour avec Brad Pitt qui transforme soudain Thelma en en Bonnie Parker, ou ces répliques qui établissent un rapport de cause à effet un brin simpliste entre un mauvais mariage et le goût du crime. Malgré ces réserves, que je n’avais pas eues jusque là, le film reste un bonheur, avec ces paysages grandioses, une Sarandon impériale, cette country sirupeuse et cette réalisation clinquante qui convoquent toute une époque, celle des grands spectacles mainstream hollywoodiens, formatés sans être fades, excessifs sans être indigestes. Et puis ce féminisme jusqu’au-boutiste a quand même quelque chose d’audacieux pour l’époque, qui garde sa force aujourd’hui encore.

Réalisé en 1991 par Ridley Scott, sur un scénario de Callie Khouri qui lui valut un Oscar mérité du meilleur scénario original, Thelma et Louise mérite largement son statut d’œuvre culte. Ce film fondateur prend la forme d’un pamphlet dénonçant une société états-unienne rongée par la domination des hommes et de la masculinité toxique sous toutes ses formes. Porté par un somptueux duo Susan Sarandon/Geena Davis, ainsi que par Harvey Keitel et un Brad Pitt dont ce fut le premier rôle marquant, Thelma et Louise raconte l’émancipation de deux femmes à travers un road trip spoiler: qui se transforme malgré elles en cavale meurtrière
. Tourné dans des paysages de grands espaces nord-américains magnifiques, cette ode à la liberté est à la fois porteuse d’espoir et terriblement désespérée. Tour à tour drame, comédie, road movie, thriller, western, policier, ce film d’une actualité incroyable reste un hymne féministe d’une puissance incontestée, à la séquence finale bouleversante.

Thelma et Louise vaut son titre de film culte du cinéma américain. Ode à la liberté mais aussi à ses limites, on voyage à leur coté, dans l'immensité des paysages. On voudrait que ça ne s'arrête pas. La morale est shakespearienne : être ou ne pas être, c'est-à-dire spoiler: vivre
(dans l'indolence) ou spoiler: mourir
(pour un idéal). Le film a choisi son camp.

Un pur chef-d'oeuvre du 7ème art! Un road trip meurtrier entrepris par deux jeunes femmes en apparence tout à fait normales, avec en arrière-fond les petits amis perdus et le policier qui tente de les sauver, le tout mêlé à des paysages de désert américain, bref tout est réuni pour en faire un incontournable!

Ce road movie, innovant pour l'époque, traverse fort bien les années. Les deux actrices sont au top, l'histoire envoûtante et on ne peut qu'adhėrer à cette amitié féminine. Tout part en vrille pour un incident. Mais, finalement, cet événement arrive à point nommé pour ces desperate housewives avant l'heure.
Belle freque aux paysages grandoses et à l'interprétation magistrale. Du bon cinéma.

Thelma et Louise Un film tellement culte et tellement de fois invoquer ou des fois parodier notamment dans les Simpson. Un film très passionnant , et même touchant aussi avec un duo de femmes forte , en cavale mais aussi indépendante, interpréter par des actrices qui sont elles aussi de très haut niveaux dans leur interprétation qui mérite un mérite au moins pour une des deux en tous cas . Un film qui a révéler un certains Brad Pitt qui joue la un rôle plutôt à son image et qui est très bien pour lui avant de devenir l'acteur que l'on connais aujourd'hui et qui est très bon acteur à notre époque. Un réalisation du grand et unique ridley scott est plutôt bonne et qui mets bien en valeurs le casting.

résumer :
Deux amies, Thelma et Louise, frustrées par une existence monotone l'une avec son mari, l'autre avec son petit ami, décident de s'offrir un week-end sur les routes magnifiques de l'Arkansas. Premier arrêt, premier saloon, premiers ennuis et tout bascule. Un événement tragique va changer définitivement le cours de leurs vies.

Un excellent road movie de Ridley Scott. Le duo fonctionne à merveille, l'histoire est rondement menée avec une pointe de féminisme plutôt précurseur pour l'époque.