Avis sur La Creature du cimetière

Un film d'horreur comme on fait plus, pas besoin de scènes gores avec des jeunes se faisant découpés de toutes les façons possibles, juste une adaptation assez correcte d'une nouvelle de stephen king: " ronde de nuit". Le film est loin d'être inoubliable, mais pour les connaisseurs des jeudis de l'angoisse, cela reste un agréable moment, certes le rythme est lent, les acteurs caricaturaux, le monstre reste dans l'ombre, et pourtant cela me rend nostalgique des films d'horreur où on cherchait pas à faire dans l'atroce et le gore, afin de traumatiser le pauvre spectateur.Ça reste inoffensif et c'est bien cela qu'on a oublier dans les film d'horreur d’aujourd’hui.

Houlà, que de mauvaises critiques, ce film n'est pas la meilleure adaptation d'une nouvelle de Stephen King, il est vrai, mais il ne mérite peut-être pas autant d'acharnement. Je rehausse un peu la note. Ce n'est pas un grand film d'horreur, mais il se laisse tout de même regarder gentiment et il m'a amusé d'y voir Andrew Divoff dans le rôle du second du chef. Un peu d'humour, un peu d'action (si si, vers la fin, quand même), et avec un peu d'effort d'imagination, ce film peut être bon.

Stephen King n'en finit plus d'alimenter le cinèma fantastique! Ici, on n'a droit à un film aux multiples couleurs! Les images de "Graveyard Shift" sont ici sombres, glauques, à l'opposè de la plupart des films fantastiques! Pour les scènes se dèroulant à la surface, le cinèaste Ralph S. Singleton joue sur les teintes rouges et bleues! Dans l'usine par exemple, ce sont les marrons et les gris qui ressortent surtout! Dans les galeries souterraines et les sous-sols, la prioritè est aux ombres! Le mètrage montre l'enfant illègitime d'une chauve-souris et d'un rat dècimer des rangèes d'ouvriers dans une manufacture, en doublant les clichès de rigueur d'une vèritable rèalitè! Evidemment, "Graveyard Shift" n'est pas le plus grand film fantastique de toute l'histoire du cinèma mais les couleurs et la crèdibilitè de certaines situations sont ici intèressantes! A dècouvrir...

Je connaissais la nouvelle de Stephen King dans le recueil "Danse Macabre" qui m'avait beaucoup plu quand j'étais jeune et je ne connaissais absolument pas cette adaptation. Alors bon, c'est vieux donc ça se voit forcément mais ça reste quand même pas mal du tout, ça peut être flippant, on a hâte de découvrir cette fameuse "créature du cimetière" qui n'est pas trop mal faite, même avec les années. Ça ne m'a pas transcendée mais j'ai passé un bon moment et ça me donne envie de relire le recueil entier !!

La créature du cimetière est un film décevant, d’autant plus que, contrairement à bien des films d’horreur, il est doté d’un budget confortable de plus de 10 millions de dollars. Ce fait me rend nécessairement plus sévère, surtout du point de vue des effets spéciaux. Je commencerai néanmoins par les points positifs. D’abord les acteurs et les personnages. Les acteurs sont tous bons (excepté Brad Dourif qui nous livre un numéro déjanté franchement à coté de la plaque par rapport au reste du métrage), et sont globalement dotés de personnages bien écrits. Si pour les seconds rôles cela se limite à jouer les bouseux (l’histoire se déroule dans une usine perdue dans un patelin du fin fond des Amériques), les rôles principaux sont mieux travaillés, avec des histoires propres, annexes au scénario principal. Ce relief est bienvenu. Ensuite la fin est surprenante, et parvient à casser ce à quoi l’on s’attendait, d’autant que le déroulement en lui-même manquait totalement d’originalité. Par ailleurs ces dernières vingt minutes de film sont les seules dotées d’un peu d’action (avec l’intro de trois minutes), et remonte un métrage pour le reste totalement misérable. En effet ce film est lent, voir soporifique jusqu’à 1 heure à peu près (le film dure 1 heure 25 génériques compris). Il y a très peu de meurtres, les scènes inutiles sont légions (mêmes si certaines développent les personnages), les dialogues durent et durent encore, les effets horrifiques sont totalement édulcorés. Par ailleurs les décors, originaux (une usine de coton qui rappelle dans son genre la blanchisserie de The Mangler) sont complètement sous utilisés, les effets spéciaux sont totalement pathétiques (la créature ressemble vaguement à une chauve souris, mais en fait comme on ne verra que des bouts, on ne sait pas trop ce qu’elle peut être). On sent que le réalisateur cherche à créer une ambiance sombre, poisseuse, et la dernière partie encore une fois parvient un peu à cela, avec un style qui rappelle le Necronomicon de Yuzna. Malheureusement beaucoup d’éléments ne suivent pas et le film reste très fadasse même dans son atmosphère. Au final il y a peu de choses à retenir de La créature du cimetière. Film de monstre qui a franchement vieilli (et devait déjà paraître archaïque à l’époque), il est mou, sans surprise (excepté la fin encore une fois), pas horrifique pour un sou, et ne possède même pas une bonne bande son. Seuls ses acteurs (ils ne sont pas prodigieux non plus) remontent un peu la pente ainsi que les vingt dernières minutes réussis, qui montrent toutefois à quel point le reste est mauvais. Décevant. J’aurai poussé jusqu’à 2 si le film avait été fauché, je mets 1.5 car avec 10 millions, c’est encore moins acceptable.

Les années 80 sont marquées au fer rouge par les adaptations cinématographiques de Stephen King, plus ou moins toutes réussies. Arrivés à la décennie suivante, les choses se sont hélas gâtées, la preuve en est avec cette adaptation de la nouvelle "Poste de nuit" issue du recueil "Danse macabre" qui mettait en scène une équipe d'ouvriers aux prises avec une horde de rats génétiquement modifiés. Hélas, réalisée par un sombre inconnu dont c'est le premier long-métrage, cette élongation s'avère aussi fidèle au matériau d'origine que foutrement ratée dans son ensemble... Il faut dire que la réalisation mollassonne du gaillard, digne d'un vulgaire téléfilm, n'est pas vraiment le point fort du film, ni même son peu d'action et ses maquillages anémiques. De plus, la pitoyable interprétation d'acteurs de seconde zone empêche clairement le film de demeurer un tant soit peu crédible, même pour un film d'horreur, cette histoire pourtant alléchante de rats tueurs décimant un à un des ouvriers d'une usine de textile exploités par un connard de patron (Stephen Macht, ringard au possible) étant des plus originales. Malheureusement, pas une once de gore ne viendra nous titiller la rétine (excepté peut-être une scène d'arrachage de bras hélas bien mal interprétée), ni aucun frisson d'ailleurs, juste un profond ennui et une envie insatiable que le film s'arrête. Seul le génial Brad Dourif quitte le rôle de la poupée Chucky pour camper ici un dératiseur bien allumé. Ainsi, La Créature du cimetière est un navet à éviter et l'une des pires adaptations d'une œuvre de Stephen King.

On est loin de "Ça" mais l'univers est bien recréé et glauque au fur et à mesure, c'est pas si mal mais il manque des explications quant au comportement des personnages, et on est plutôt désorienté durant le dernier quart du film... Mais la fin est rassurante malgré qu'on aurait attendu plus de "fantastique"...

Inspiré d'une nouvelle de Stephen King, ce film de 1990 (sorti l'année suivante en France) résonne encore comme une bonne surprise dans le genre. Déjà pour l'endroit assez original où se déroule la majeure partie de l'histoire, à savoir une filature jouxtant un cimetière délaissé, et où les personnages ne sont aucunement présentés comme des héros, mais des gens ordinaires, parfois un peu caricaturaux, du bon au moins bon, et pris dans une situation aussi dangereuse que mystérieuse. Tout d'abord, cap sur la filature Bachman, et sur deux protagonistes en particulier, David Andrews (Hannibal, Terminator 3), et Stephen Macht (ce dernier qui par une composition exemplaire volerait presque la vedette à un personnage principal pourtant bien redoutable et carnivore, mais à l'évidence se montrera le meilleur acteur "humain" du film). Nous retrouverons aussi Brad Dourif, donnant si bien la réplique à son rôle de dératiseur fou, non sans une pointe d'humour habituel, il faut le dire. De manière plus générale, c'est un casting certes modeste mais très convaincant qui donne le ton au film, plus une musique de bonne facture. Venons-en maintenant au clou du spectacle prenant la forme d'une créature ailée, dégoulinante d'horreur, et dont le rendu, au travers d'une animatronique aux détails et mouvements manifestement travaillés, parvient à donner de l'épaisseur et un certain réalisme, même si au fond, le fantastique et le glauque prédomineraient plutôt sur le reste. Pour finir, il s'agit d'un film au budget relativement limité, c'est un fait, trop méconnu hélas et au vu de ses multiples qualités, mais qui est tout de même parvenu à se faire une place respectable.

Adapté d'une oeuvre de Stephen King, ce film est un fiasco. On s'ennuie, les acteurs sont vraiment peu convainquant et la bête est vraiment ridicule. Un film d'horreur à faible budget, peu crédible et vraiment pas passionnant.

Adaptation d'une nouvelle de "Stephen King" intitulé "Poste de Nuit", "La Créature du Cimetière" reste une des plus mauvaises transposition d'une œuvre de "Stephen King" sur grand écran. Mal structuré, des longueurs intempestives, des mécaniques vu et revu 100 fois, une créature au rabais trop suggéré, pas de réelle tension, des personnages inintéressants au possible, un récit sans profondeur qui peine à enthousiasmer, le film de "Ralph S. Singleton" n'apporte absolument rien à un genre déjà largement représenté au cinéma. A moins d'être un fanatique des écrits de "Stephen King", passez vite votre chemin !

On reste dans le domaine de la très minimaliste production à partir de petites histoires de Stephen King, un type de films commerciaux né avec l'écrivain mais qui n'a pas évolué avec lui. En connaissance de ces critères très réducteurs, il peut y avoir des oeuvres nettement pires. Les décors fascinent, l'ambiance est prenante même si on regrette que le lien entre les rats et le monstre reste flou. Les moyens sont mis sur les cascades et le tout concilie agréablement la routine des petites cités américaines au côté horrifique - un mélange très kingien pour une fois réussi.

Bien qu'inspirée d'une nouvelle de Stephen King, ce film d'horreur est complètement nul.

Ce film, réalisé Ralph S. Singleton et sorti en 1990 directement en vidéo, est franchement mauvais. Je dois avouer que cela ne m'étonne qu'à moitié (pour ne pas dire pas du tout) car les adaptations de Stephen King, surtout les téléfilms ou, comme ici, celles sorties directement en vidéo, sont en général très bancales, voir mauvaises (mis à part quelques exceptions bien-sûr). Le film est donc l'adaptation de la nouvelle "Poste de nuit", faisant partie du recueil "Danse macabre", et le film en est étonnamment plutôt fidèle, enfin tout est relatif bien-sûr. C'est donc l'histoire d'une vieille usine qui est infestée de rats, les personnes y travaillant doivent donc la dératiser mais la tâche est plus ardu qu'elle n'y parait. Les monstres ont toujours faits l'objet d'histoires cinématographiques un peu particulières, surtout lorsque ces derniers sont des produits d'une mutation quelconque et si la majorité en sont assez amusants (on y notera tout de même beaucoup de bouses), celui-ci ne l'est pas et il est juste ennuyant. Je pense que le problème réside surtout dans le fait que le film se veuille trop fidèle à la nouvelle. Bien évidemment, cette dernière ne faisant que moins de vingt pages, il fallait bien rajouter quelques trucs par-ci, par-là pour y construire une intrigue s'étalant sur une heure et demie mais le problème est justement que ces éléments ne sont pas très pertinents. Toutes les bonnes idées sont finalement dans la nouvelle de King, ce n'est certes pas passionnant, mais elle a au moins le mérite de nous captiver pendant vingt pages. Dans le film, on sent que l'histoire peine à avancer, faute d'éléments intéressants, ce qui est très dommage car cela aurait pu être beaucoup mieux géré. De plus, l'histoire se passe presque en huis-clos dans un endroit assez sombre, il faut normalement pour ce genre d'intrigue des éléments qui nous tiennent en haleine du début à la fin, et je reconnais que c'est d'ailleurs assez difficile à gérer, mais ici, nous n'avons rien d'intéressant ou en tout cas qui justifie la durée du film, beaucoup trop longue par rapport au sujet proposé. Un court-métrage ou un moyen aurait par exemple largement suffit à développer cette histoire. En ce qui concerne les acteurs, les fans de la saga "Chucky" (entres autres bien-sûr) seront heureux d'y retrouver Brad Dourif, en dehors de cela, le casting est assez pauvre. De plus, la V.F. n'arrange pas franchement le jeu d'acteur, déjà très bancal. "La Créature du cimetière" est donc un film très oubliable qui va rejoindre toutes les autres adaptations ratées de Stephen King.

Graveyard Shift ne vaut que pour sa créature en forme de chauve-souris géante et l’affrontement ultime avec le protagoniste qu’il met en scène de façon correcte, dans ces dédales de caves inondées où grouillent les rats et manque la lumière. Car il faut bien reconnaître que le reste n’a aucune importance : de ses personnages inexistants, en particulier le héros mono-expressif et dépourvu de charisme, jusqu’à son intrigue cousue de fil blanc qui entasse les clichés du genre, le film de Ralph S. Singleton coupe l’ancrage sensible dont l’épouvante a besoin pour agir sur un spectateur privé de vecteur émotionnel ; en lieu et place, des fous grotesques et idiots qui font mumuse avec les rongeurs au point d’en faire la viande d’un hamburger. Pour rire. Tout cela aimerait ressembler à Alien, mais n’en conserve que l’apparence : soit une traque dans des tunnels plongés dans le noir contre un monstre qui se déplace d’une bien curieuse manière, tantôt comme un gros animal tantôt comme un homme. Les plans furtifs effectués sur son corps échouent à engendrer un sentiment de peur : nous aurions aimé le voir et l’avoir plus longtemps, et non lors de flashs qu’un montage rend illisibles. Voilà un film lourdingue et inconsistant qui non seulement n’impose aucune vision de l’horreur mais aplatit la nouvelle de Stephen King dont il propose l’adaptation. Un long métrage oubliable et oublié.