Anecdotes du film The War Zone

The War Zone

Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "The War Zone" et de son tournage !

Tilda Swinton explique son choix :

« Ce rôle est sûrement très différents que ceux que j'ai interprétés jusque là, ce qui intervient sans doute dans ma motivation, mais la véritable raison qui m'a poussée à accepter ce film, c'est le sujet. »

Tilda Swinton (Mum) :

En 1991, la comédienne fétiche de Derek Jarman (Caravaggio en 1986, The Last of England en 1987, War Requiem en 1988 et The Garden en 1990) obtient le Prix d'interprétation féminine au Festival de Venise pour sa prestation dans Edward II, une nouvelle fois sous la direction de Jarman.

On a pu également la voir dans Orlando de Sally Potter (1992) et Love Is A Devil de John Maybury (1998).

En 2000, elle est à l'affiche de The Beach de Danny Boyle.

Ray Winstone ("Dad") :

Il se fait connaître par son rôle d'homme brutal dans Quadrophenia de Frank Roddam (1979).

Le public français a pu apprécier sa composition saisissante dans le premier film de Gary Oldman, Ne pas Avaler (1997).

Ray Winstone apparaît également au générique de Ladybird (Ken Loach, 1994), de Face (Antonia Bird, 1998) et d'Agnes Browne (Angelica Huston, 1998).

Lara Belmont (Jessie) et Freddie Cunliffe (Tom), comédiens malgré eux :

Freddie Cunliffe accompagnait un ami venu auditionner. La directrice de casting le repère et décide, après quelques essais, de lui confier le rôle de Tom.

Lara Belmont n'a même pas eu besoin de se déplacer. Elle a été remarquée alors qu'elle chinait au marché aux puces de Portobello Road.

L'un comme l'autre n'avaient jusqu'alors jamais joué la comédie.

Ray Winstone, un comédien confronté à ses propres limites :

« J'ai déjà incarné des maris violents, mais rien, dans mon travail d'acteur, ne m'avait préparé à me «sentir» père incestueux. Ce rôle m'a questionné sur les limites de ce que j'étais prêt à accepter pour faire ce métier. »

Tim Roth évoque le sujet de son film :

« L'inceste est un sujet grave qui n'est, à mon avis, pas toujours traité avec intégrité au cinéma. Dans The War Zone, le père de famille est, en apparence, un type «normal». Il n'est ni violent ni issu d'un milieu déshérité, facteurs qui soulignent la façon dont l'inceste fait fi des classes sociales ou économiques. Il sévit malheureusement partout aussi bien dans les banlieues résidentielles que dans les HLM. Et ses effets sont toujours désastreux. »

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