Avis sur Les Culottes rouges

Un duo mythique parmi les duo comiques où un Auguste s'associe à un clown blanc, où un riche s'entiche d'un pauvre, un autoritaire se traîne un gentil, c'est déclinable à l'infini et vieux comme le monde. C'est cette recette qui à fait le succès de beaucoup de film. Bourvil y fût presque enfermé dans la majeure partie de sa carrière, au côté de Gabin (La traversée de Paris), de De Funés (La grande Vadrouille) ou de Fernandel (La cuisine au beurre). La force de ce film est de ne pas utiliser ce duo uniquement pour la comédie les gags et la rigolade. Dans l'univers des prisonniers de guerre et des évadés récidivistes (les culottes rouges) le ton est plus profond. Ici, avec Laurent Terzieff, le duo est porté vers une dimension, beaucoup plus forte, parfois comique mais souvent terrible dans la perversité et la tyrannie. C'est un film doux amer où le duo "héro frustre/lâche gentil" vous coupe le souffle, Terzieff et Bourvil ensemble c'est intense et profond. Pourquoi ce film n'est jamais cité en exemple ? Est-si peu connu ? Quoi qu'il en soit c'est toujours un plaisir de revenir au temps du noir et blanc. Cinéma d'un temps où chacun connaissait son métier, le scénario était celui d'un auteur, le metteur en scène sait mettre en scène, la musique est celle d'un musicien et chaque corps de métier est représenté par un artisan compétent. Les acteurs sont formidables et la qualité se ressent.

Culottes rouges c'est le nom donné aux récidivistes de l'évasion car ils devaient porter un pantalon rouge ; à ma connaissance Les Culottes rouges est un des rares films français sur les prisonniers de guerre pourtant un sujet qui a tout pour faire un film passionnant. Et dans le genre sans être le plus marquant Les Culottes rouges vaut plutôt le détour bien que quelques petits longueurs et impression de vide dans l'histoire gâchent un peu l'ensemble de ce film doux-amer. Le duo Terzieff/Bourvil fonctionne bien entre un supposé héros qui rime souvent avec salaud ici et un brave français moyen embarqué dans une évasion. Les Culottes rouges alterne une certaine noirceur à des instants amusants et plus légers.

Un film rare parlant de la guerre et des prisonniers français de manière originale.
La relation entre Terzief qui joue superbement un personnage aussi attachant que violent et Bourvil encore une fois parfait en prisonnier modèle entrainé de force dans une évasion est vraiment prenante.
La fin reste un peu abrupte.

L'exemple type du bon cinéma à la francaise, assez intelligent dans son propos et sobre dans sa mise en scène. Alex Joffé, metteur en scène sans g"nie mais assez sensible, nous livre ici une oeuvre assez conventionnel, mais qui se fait réellement intéressante, grace à un scénario cadré mais assez riche, et deux personnages de qualité, dont la différence de caractères est bien rendue. Ce sentiment de plaisir vaut également pour les très belles prestations de Laurent Terzieff et surtout Bourvil, remarquable dans un role auquel il avait été peu habitué jusqu'ici. Dans son genre, Les Culottes rouges se révèle être une assez belles surprise.

Bourvil une fois de plus dans un rôle de gentil neuneu, opprimé injustement par une sorte de grand sale gosse de cours de récrées orgueilleux, c'est assez frustrant. Des péripéties en phase avec notre gentil neuneu, jusqu'à ce spoiler: qu'il s'échappe malgré lui avec sa teigne de compagnon
après une heure de film. Ca devient alors un peu moins ennuyeux mais bon ça reste assez médiocre à mon goût.

Bonne comédie injustement méconnue avec des moments parfois drôles et parfois émouvants,un bon duo qu'est celui Bourvil - Laurent Terzieff,une histoire de guerre touchante,on passe un bon moment. Je mettrais à ce film un 16,5/20.

Film injustement méconnu, par le réalisateur de fortunat, avec l'inoubliable Bourvil et Laurent Terzief, histoire prenante, de l'humour et quelques touches dramatiques achève de rendre ce film excellent

C'est de loin le meilleur film d'Alex Joffè, très inspirè derrière la camèra! Cela est notamment dû à un numèro tout à fait exceptionnel de Laurent Terzieff et Bourvil! L'action se dèroule dans un camp de prisonniers français, pendant la Seconde Guerre Mondiale! L'un est un roi de l'èvasion ègoïste et brutal (Terzieff) et l'autre un gardien du thèâtre à la douce tranquillitè (Bourvil) qu'il s'est amènagè sous la scène! Entre-eux deux, c'est la guerre et les choses vont se compliquer davantage hors du stalag! Le film a un charme et une force indiscutables avec un dènouement inattendu sur les boggies d'un wagon! Le temps semble ainsi ne pas avoir d'emprise sur cet attachant classique qui sort des sentiers battus! De plus, Joffè a rèussi à trouver une vraie opposition, une originalitè à ces « culottes rouges » , arrivant à le rendre aussi amusant parfois qu'èmouvant à d'autres! Et puis la choucroute (aussi impressionnante qu'appètissante) de Fendart alias Bourvil va vous faire saliver de plaisir! Vite une gamelle...

Un film sur les camps de prisonniers pendant la guerre. L'évasion est quand même la partie la plus intéressante du film entre tension et moments furtifs d'apaisement.
Je regrette le début dans le camp plutôt long. Le film oscille entre comédie et drame humain mais il choisit son camp dans la dernière scène forte et assez inattendue.

Pour se distinguer des autres films de guerre de son époque, Les Culottes rouges se base sur le clash sans nuances de Bourvil vs Terzieff. L'idée est bien, mais l'exécution laisse à désirer. L'un est trop bonne pomme, l'autre trop fielleux : la moralité ? C'est pas gentil d'être méchant, même en temps de guerre. Si encore les transitions n'étaient pas bâclées, on pourrait être distrait par ce film assez insolent et nature, mais mesquinement moraliste et à côté de la plaque.

bourvil dans un role de pauvre diable et laurent terzieff dans celui d'une brute , ce dernier revu avec plaisr dans fiesta.
moi j'aime bien le lache fendar vu la quantite de heros !

Un bon petit film sur les prisonniers de guerre français en 40-45 ; avec en toile de fond la grande question : faut-il s'évader et risquer sa peau ou attendre tranquillement que la guerre se finisse? On y voit les mésaventures d'un drôle de salaud, à qui on rend 1000 fois service, et qui reste malgré tout un salaud; jusqu'au bout. spoiler: Il ne finira pas très bien
.
Bourvil est toujours très bien même s'il joue encore un rôle de victime.
Dernier petit détail ; un film tourné en noir et blanc alors que les prisonniers sont différenciés par le port d'une culotte rouge ou kaki! Dur dur, de s'y retrouver!
A voir par les amateurs de drame sur fond de 2ème guerre mondiale.