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    Stalker
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    178 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 janvier 2016
    Indescriptible, c'est bien le mot qui peut désigner mon premier Tarkovski : Stalker. C'est un film à la réalisation millimétrée, à l'esthétique sublime, un film tellement dense, tellement philosophique que je ne suis pas sûr de tout avoir compris. La musique planante renforce d'ailleurs ce côté étrange. Stalker parvient également avec brio à susciter chez le spectateur l'angoisse de la Zone (élément central et pourtant mystérieux du film) spoiler: alors que jamais celle-ci n'est dangereuse pour les personnages
    . Le gros reproche que je ferais à Stalker, c'est qu'à force d'être contemplatif, le film en oublie d'avoir un rythme efficace, et cela débouche à plusieurs longueurs (surtout que le film dure presque 3h).
    Il faut s'accrocher, faire un effort avec Stalker, toutefois si on réussit à rentrer dedans, on découvre vite une atmosphère mystique et métaphysique.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 16 janvier 2016
    Film tout simplement parfait. Pour dormir. Soyons sérieux : il ne se passe rien. Absolument rien. Entre deux scènes, on nous projette une photographie de la Russie et des labyrinthes sans fin, ouais bon c'est très beau mais au bout d'une heure et demie, ça commence à être légèrement lassant. Ce film restera dans ma mémoire juste parce que c'est le seul film où je me suis endormi dans la salle.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 30 novembre 2015
    meme en m'endormant bien devant le film était loin d'etre fini.ennuyeux de chez ennuyeux.il se passe rien.la vf est vraiment mauvaise. et quand je pense que tarkovski a mis 15 ans pour le faire.tout ça pour ça.dire qu'au début le film devait durer 4h25! j'étais excité à l'idée de le voir,le revoir serait une torture atroce.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 30 novembre 2015
    Une nullité hors concours ! On souffre de A à Z en attendant désespérément que le film se termine. Aucun dialogue ; tentative de rendu original qui échoue lamentablement. Au secours.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 7 octobre 2015
    vraiment pénible ce sentiment de s'etre fait voler 2h40 de vie !! moi qui voulais de la sf et des film culte ça ma calmer !! en gros l'histoire c'est deux mec accompagné d'un guide ( le stalker ) ,qui pendant 2h vont se diriger vers la chambre qui exauce les souhait , pour finalement ne pas y rentrer..et voila c'est tout merci de l'immense quenelle que je viens de prendre
     Kurosawa
    Kurosawa

    503 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 septembre 2015
    Il y a des films qui dépassent l'entendement, qui marquent instantanément l'histoire du cinéma: "Stalker" en fait partie. Un voyage métaphysique et existentiel, une expérience sensorielle intense, une fiction d'une créativité sans bornes, le film parle avant tout de la vie - de nos vies - en convoquant nos peurs les plus profondes et en se demandant si l'espoir demeure dans un monde régi par la matérialité. Trois personnages s'aventurent dans la "Zone" (un stalker, un écrivain et un scientifique) pour accéder à une chambre qui exaucerait leurs désirs les plus chers. Cette "Zone" est un endroit "dangereux", qui voudrait piéger ceux qui s'y aventurent sans la respecter, un endroit où la nature est hostile et dont les eaux semblent polluées par des objets pas toujours identifiables (on reconnaît néanmoins un matériel médical). Tarkovski filme dans cette partie centrale une menace perpétuelle, invisible mais pourtant angoissante, un moment du film où la rationalité, incarnée par l'écrivain et le scientifique, s'oppose à l'abstraction et à la foi. C'est parce que le stalker se décrit comme misérable qu'il a de l'espoir et qu'il se dit bouleversé de conduire des passants à la chambre des désirs; au contraire, le scientifique et l'écrivain ne pensent le monde qu'en fonction d'une vérité qui doit aboutir à tout raisonnement, négligent toute forme de croyance tout comme ils refusent de croire que l'homme puisse s'élever au dessus de sa condition. La vision pessimiste de Tarkovski passe donc par des dialogues mais aussi par une esthétique évocatrice et sublime. Le noir et blanc en fin de compte très sombre des deux parties qui encadrent celle de la "Zone" est une façon de décrire un monde délabré et désespéré, un choix qui contraste avec la couleur utilisée dans la partie centrale qui tend vers l'abstraction et marque une forte distance avec les personnages. "Stalker" n'est pas un trip mystique halluciné - même si certaines images nous échappent - c'est un film qui nous regarde droit dans les yeux et qui nous dit que les miracles sont impossibles dans un monde qui rejette la foi. Après 2 h 35 fascinantes de bout en bout, Tarkovski pose sa caméra sur le regard de l'enfant, le seul peut-être capable de réveiller les consciences éteintes et de les tourner vers la lumière, ou du moins vers une forme nouvelle de bonheur.
    BigDino
    BigDino

    7 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 juin 2015
    De la trame originale du récit, on ne garde que la situation initiale. C'est surtout le prétexte pour un film métaphysique, illustrant un monde désabusé qui ne croit plus au merveilleux, même si celui-ci lui tombe manifestement dessus. Le sens est renforcé par le jeu des couleurs, le film alternant noir et blanc stylisé et scènes en couleurs. C'est un film réellement pessimiste, où l'humanité a perdu la foi, et où ceux qui continuent à croire en l'aspect merveilleux de la vie sont traités comme des simples d'esprit. Le tout est assez abscons, donc pas un film à faire voir à tout le monde.
    Benjamin A
    Benjamin A

    635 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 mai 2015
    C'est au cœur d'une mystérieuse et énigmatique zone que se trouve une "chambre" où les souhaits de quiconque y entrerait pourraient être exaucés. Seul les "Stalkers", des guides, osent s'y aventurer et l'un d'en entre eux, accompagné d'un scientifique et d'un écrivain, va tenter d'y pénétrer pour y trouver la chambre.

    Si pour moi le cinéma d'Andrei Tarkovski a commencé par quelques sommets (l'immense Solaris, Andreï Roublev & L'enfance d'Ivan), mes deux dernières expériences avec son art sont plus mitigées, d'abord Le Miroir, bien que ce dernier gardait une vraie puissance et maintenant Stalker. Pourtant, tout commence de la meilleure des manières avec cette zone énigmatique dont on ne connaît rien, que ce soit ses origines, son emplacement et ce qu'on y trouve à l'intérieur. On se pose beaucoup de questions autour, un certain sentiment de fascination se créé et Tarkovski met en scène ces trois personnages et, plus on avancera dans la zone, plus ils se dévoileront et vivront un vrai voyage initiatique.

    Pourtant, plus on avant dans le récit, plus je m'y suis senti distant, m'éloignant des personnages et de leurs interrogations. C'est très contemplatif et j'ai l'impression que Tarkovski n'a pas su y maintenir une vraie atmosphère puissante, hypnotique et fascinante, qui, pourtant, est présente dès le début et lors de quelques regains d'intérêt (notamment la dernière partie). Je retrouve dans Stalker quelques interrogations que Tarkovski avait déjà eu dans d'autres de ses films comme le brillant Andreï Roublev, à l'image de la spiritualité, la croyance ou non au sein de cette société, le rapport entre la science et la foi et surtout de l'humain, ses convictions, sa nature et sa vision de la vie. Si ses thématiques gardent une certaine intelligence et justesse, elles n'ont pas eu la porté escomptée

    Ça reste une oeuvre assez difficile à appréhender, si je n'ai pas trouvé que son atmosphère tenait sur toute la durée du film, orchestrant quelques longueurs, ni ressenti toute la supposée puissance et richesse, je n'en reste pas moins subjugué par certains points. Outre la qualité d'écriture, c'est notamment dans la réalisation, plusieurs séquences marquantes et la technique de Tarkovski (plans-séquences, profondeurs de champ, utilisation de la bande-son) et sa façon d'utiliser divers éléments (les décors, la brume etc). Finalement, je n'ai pas grand-chose à lui reprocher et il aurait pu être cette immense claque si j'avais vraiment ressenti, sur la durée, une ambiance vraiment hypnotique qui aurait encore mieux servi toutes ses idées, que ce soit de mise en scène, d'écritures ou intellectuelles.

    Si Tarkovski a su me faire pleinement profiter de son génie avec le fabuleux Solaris, ce n'est malheureusement pas le cas ici et, malgré la richesse et la maîtrise de son réalisateur, je n'ai pas ressenti cette ambiance hypnotique tout le long et je me suis, peu à peu, senti distant au récit. Bien évidemment je n'exclus pas de lui redonner une nouvelle chance à l'avenir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 février 2015
    Un film qu'il faut vivre. Il faut se plonger dans la peau des personnages. Là, après l'avoir fait, on comprend ce qu'il a de bon, de fort, de puissant, de jouissif. A leur place comment je réagirais ? Qu'est-ce qu'il se passe ? On vont-ils ? Quel est cet endroit ? Plongez dans le creu de la vague que vous ouvre Andreï Tarkovski. Suivez-le.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 2 décembre 2014
    Stalker est lent. Lent. Très lent. Les longs plans séquences alliés aux dialogues abscons des personnages entre eux, font de ce film un film profondément soporifique, à la manière d’un Five de Kiarostami. Tout y est symbole, tout y est énigme. On pourrait comparer Tarkosvski à Ingmar Bergman dans cette volonté de laisser toujours un sens caché, voire métaphysique dans le récit. La Zone et ses turpitudes (qui n’existent en pratique que dans les dires du Stalker) apparaît terriblement hostile en même temps qu’accueillante : la couleur utilisée en contraste avec le noir et blanc de la ville du Stalker, sublime ses forêts. Mais ce qui est le but de l’expédition du physicien et de l’écrivain, guidés par le Stalker, c’est bien la chambre qui exhausse les vœux secrets des individus. Porc-épic a tué son frère en même temps qu’il est devenu immensément riche après être entré dans la zone. Le fratricide et la fortune étaient-ils ses envies les plus profondes ? La chambre est terrifiante et revêt une signification philosophique de premier ordre : l’homme est-il foncièrement bon ou mauvais ? Dans le refus d’apporter une réponse, Stalker est profondément pessimiste : l’homme est condamné à fuir sa nature profonde et à vivre dans la raison et l’envie avortée. Aussi, si le film expose des réflexions profondes sur l’existence, la militarisation de la conscience (la Zone est fermée et ultra-surveillée), et la politique (l’homme comme animal politique, qui doit faire preuve de politique et renier sa nature profonde pour vivre avec l’autre, comme le Stalker quitte la Zone où il est « chez lui » pour vivre avec sa famille), la forme filmique, bien que maîtrisée, n’est peut-être pas le meilleur support à une telle réflexion. Stalker est condamné à être intelligent, beau et soporifique. Il est à l'image de ses fabuleux plans séquence. Voilà qui est fort dommage.
    Mephiless s.
    Mephiless s.

    53 abonnés 697 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 décembre 2014
    Stalker est vraiment un ovni du cinéma.. Non seulement par son scénario, mais aussi par ses dialogues, par ses messages, par les questions philosophiques soulevés et par l'utilisation du sépia dégoûtant en dehors de la Zone et de la couleur dans la Zone. Stalker dispose d'une photographie vraiment magnifique, qui laisse pantois. Le scénario est quant à lui très originale, et les acteurs sont époustouflants. Oui, certains dialogues sont parfois bizarres et difficiles à comprendre, mais je trouve que rien que là, c'est un tour de force, car il faut travailler dur dessus pour sortir "le triangle ABC est égal au triangle A'B'C'" dans un film comme celui-ci. Mais évidemment, comme beaucoup le disent, le film dispose de moments très chiants... ça en a rebuté plus d'un, et je peux comprendre. J'ai regardé ce film en deux parties, ce qui m'a permis de réfléchir sur la 1ère. Bref, je vous conseille vivement cette très belle oeuvre
    Kloden
    Kloden

    110 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mai 2015
    Sept ans après Solaris, le démiurge Andreï Tarkovski replongeait à nouveau dans une odyssée métaphysique existentielle dont le décryptage idéologique me semble aussi présomptueux qu'inutile. Comment, en effet, saisir la complexité thématique de l'oeuvre d'un cinéaste si riche, qui se revendiquait d'ailleurs bien plus comme un artiste utilisant le medium qu'il considérait comme la forme d'art la plus totale que comme un créateur cantonné à la sphère cinématographique ? D'ailleurs, bien des plans d'un Stalker semblent copier avec une précision inouïe le geste créateur d'un peintre, par l'immobilité de leurs personnages et les mouvements appliqués et contenus des cadres, qui rappellent les traits feutrés d'un pinceau. Et puis, combien d'appuis musicaux, littéraires, philosophiques dans ce Stalker d'une complexité folle ? Mais plus que tout, si je me refuse à une exégèse qui conduirait sans doute à une sur-interprétation limitante et réductrice, c'est justement parce que l'oeuvre de Tarkovski ne se limite pas à sa dimension tangible ou intelligible. Stalker se construit plutôt comme un dialogue personnel et intime entre son réalisateur et son spectateur, le premier offrant au second une expérience avant tout sensorielle. Le cinéma du réalisateur russe ne se lit pas, il se vit, comme une recherche d'absolu et de transcendance qui s'inscrit dans une démarche mystique ahurissante de spiritualité. Quand la communion s'opère, il y a de quoi être sidéré par la force pure de Stalker. Le problème, c'est que je ne l'ai réussie que par intermittence, et que quand on prend trop de recul vis à vis de cette aura hypnotisante, on est derechef confronté à l'habillage opaque du long-métrage, entre discours philosophiques incertains et plans à l'imagerie inaccessible. En d'autres termes, on recommence à intellectualiser à outrance en profitant à peine de la substance véritable de l'oeuvre. Même si cela fait parfois du bien de se sentir un peu dépassé par l'ampleur d'un tel monument, je demeure donc frustré de ne pas avoir pu profiter totalement de ce film extrêmement exigeant à déconseiller absolument aux non-avertis. En retenant, bien sûr, l'incroyable don d'un artiste capable de fasciner sur un simple travelling avant, et de révéler à nos yeux un peu de l'immense richesse de ce monde, de son monde.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 6 août 2014
    Il est clair que ce film n'est pas destiné au commun des mortels...
    Ce que je veut dire par là c'est que comme souvent dans les films d'Andreï Tarkovski, pour comprendre pleinement le message qu'il nous transmet il faut se concentrer sur le film. Et ce contrairement à tous ces blockbuster américains qui envahissent chaque été nos salles de cinéma.
    Ce film m'a paru assez complexe et à l'interprétation des événement assez libre !
    En fait dans Stalker on peut sentir à la fois l'expérience du réalisateur, sa maîtrise du sujet, et son envie de s'essayer à autre chose... spoiler: Au lieu d'un twist final il nous propose ici un film "instable" dont les protagonistes évoluent constamment, changeant d'état d'esprit au grès de leur péripéties. Ainsi les tempérament semble s'échanger entre les trois hommes.
    Finalement c'est ici en moins de 160 mn que Anreï Tarkovski nous dépeint un point de vue très philosophique sur l'instabilité de l'homme à travers de la science fiction...

    spoiler: Soit dit en passant, c'est extraordinaire à quel point la "zone" dont il est question fait penser à Tchernobyl non loin de là... 7 ans plus tard en 1986 !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 27 juillet 2014
    Stalker est un film spirituel qui demande de se livrer entièrement car il tente d’expliquer le sens de la vie à travers les personnages. Ce sont poèmes et thèmes philosophiques qui sont abordés dans cette aventure sur le mystère de la vie. Les décors sont d’une efficacité surprenante, le réalisateur ayant choisi de faire de longs plans sur des décors somptueux pour une immersion complète dans cette aventure. Le film mérite une place parmi les grands, personne ne reste indifférent en le regardant car il a le pouvoir de tous nous parler. Chaque spectateur tire ses propres conclusions et impressions du mystère que nous livres cette œuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 avril 2014
    On m'avait que trop fois recommandé Tarkoski, mais aussi prévenue de la lenteur souvent décrite comme insupportable des plans mais aussi jugée magnifique. Pour cette 1ère j'ai donc accepté de sortir du temps pour ce visionnage et de participer au voyage du Stalker. On suit un homme mélancolique qui est une sorte de passeur dans une monde à part, nommé la zone. Il y a accompagne un écrivant et un physicien qui souhaite découvrir cet endroit secret mais aussi bien gardé par les autorités. Lors de leur voyage on comprend qu'ils cherchent plus en particulier une pièce censée les changer et leur donner une sorte de bonheur existentiel.
    Les thèmes philosophiques abordés par les trois hommes sont vastes et concernant principalement la société. On est plus au moins touché à mesure par leur discussions mais ce n'est pas ce qui vaut de voir ce film.
    Si on accepte de faire ce voyage assez envoûtant on est capturé avec ces hommes dans leur quêtes. Les images de ce monde captivent, il est en ruine mais donne aussi la sensation de renaître (d'ailleurs le film entier baigne dans l'eau!!!). Les plans sont d'une richesse incroyable, leur lenteur donnent du suspense, les détails envoûtent et ouvrent la porte à l'imaginaire. On est d'abord intrigué par le lieu, ensuite on ressent avec les hommes leur questionnement, leur lassitude, leur angoisse au moment d'arriver à l'endroit dit et le choc une fois que celui-ci est dévoilé. La fin est d'autant plus un saisissante car elles remette en perspectives toute la démarche.
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