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    Stalker
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    179 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 20 février 2012
    Le film est très bien filmé et à de très belles couleur mais, le film est d'un pompeux et d'un prout prout. On voit bien que le réalisateur (et c'est Tarkovski qui l'a dit) qu'il fait des films pour une classe élevée et donc meilleure pour lui. Bon, le coté peut accessible au plus grand nombre et face au contexte de l'URSS est en soit un film anticommuniste. Les acteurs sont justes aussi dans leur roles, sans plus. Détail troublant, la zone inhabité et dont la nature à reprit le pouvoir, ressemble fort à la zone comtaminée de Tchernobyl et des villes l'entourant.
    Redzing
    Redzing

    919 abonnés 4 295 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 février 2012
    Trois hommes traversent une mystérieuse Zone pour y trouver une chambre exauçant les vœux. Le moins qu'on puisse dire, c'est que "Stalker" est très difficile d'accès. Il s'agit avant tout d'une quête initiatique et non d'un film fantastique (aucun élément surnaturel ne sera d'ailleurs montré). Tarkovski nous guide ainsi via une série de plan-séquences ; en conséquence le rythme est très lent, l'action quasi inexistante, et les 2h40 paraissent bien longues. Mais le rapport entre la foi et les trois protagonistes, reflets de la science, de la religion, et de l'art, est présenté de manière très intéressante. Le propos sur la misère humaine et l'espoir est également à décrypter dans cet ensemble très riche de symboles. Enfin, on ne peut qu'admettre que la photographie est superbe. Tarkovski nous pond des images sublimes à partir de décors poisseux, et les fameux plans-séquences sont impressionnants. En somme, une œuvre à la poésie indéniable, mais pas facile à appréhender.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 février 2012
    Véritable chef d’œuvre gargantuesque signé par le maître soviétique Andrei Tarkovski. Pour être honnête, je pense vraiment pas avoir compris toutes les subtilités que cachent l'histoire. Mais je sais pas, le film nous transporte de bout en bout, il parvient facilement à nous plonger dans un univers rempli de mystère et d'interrogation. Une fois qu'on arrive dans la Zone, les couleurs éclatent, on sent moins ce poids écrasant de la société, plus d'espace, plus d'air, avec le calme et la quiétude qui règnent. Mais finalement, on ne sait pas si c'est juste une impression, une façade qui cache quelque chose de beaucoup plus sombre, plus inquiétant. On voit trois personnages, le Stalker, l’Écrivain et le Professeur traverser la Zone pour atteindre une mystérieuse chambre qui exaucerait tous les souhaits de ceux qui l'occupent. Mais cette traversée est jonchée d'obstacles tout aussi mystérieux. Ce qui aurait pu être une simple ballade, se transforme en véritable parcours initiatique. Au fur et à mesure que les protagonistes se rapprochent du but, les doutes surgissent et les personnalités se révèlent.
    Le spectateur est mis tout le long au même titre que les personnages, on ne sait pas vraiment à quel saint se vouer, arnaque ou véritable miracle ? Qui peut le dire ? On n'en sait pas plus et on en saura pas plus qu'il en faut... tout juste assez pour faire marcher notre imagination, ce qu'il faut pour nous interpeller et quelque part nous amener à faire nos propres choix. La réalisation est bluffante, la photographie est très soignée, avec des plans magnifiques et des décors au-delà de la perfection...
    Cathedrale
    Cathedrale

    74 abonnés 171 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 janvier 2012
    Suivez le STALKER dans la Zone, immense délire d'une société en décomposition, on s'y sent rapidement chez soit. Tapissée de vide, c'est avec une aisance toute naturelle que les pensées s'y débattent et abattent les âmes de ceux qui s'y glissent, s'y noient. Deux battants de porte entre ouverts, notre être lentement les franchit, le coeur battant d'une locomotive furieuse envahit le sommeil de l'eau, dans le verre se fragmente, l'homme doucement se lève, nous assistons ici, au réveil des Dieux. L'Ecrivain, le Professeur, menés par le STALKER dans cette brume métallique, où s'éveillent les arbres et s'entremêlent rouille et racines, au travers d'un champs de chars, on s'y brûle.. "Mais tu sais, je me sens partout en prison" alors il s'enfuit dans la Zone, avec l'idée naïve d'en sauver quelques uns, la bouche ouverte, les yeux fuyants, n'a t-il pas peur que de lui même? Tarkovski allège son oeuvre de tout trucage ou effet spécial encombrant, dans la Zone, le superflu n'a pas lieu d'être, n'existe pas, juste ces flux, liquides, vaseux, les briques et l'eau, copulent et se confondent, en un chant tout droit vomit de la bouche d'un Ange. Commence alors la traversée, tu n'as qu'à bien te tenir, suivre les traces de ton désir, il est déjà passé par là, le Maître y a laissé sa peau mais peut être atteindras-tu la Chambre, et alors, ALORS. . .
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 mai 2012
    Libre de toute interprétation, Stalker reste l'un des meilleurs films de science fiction : beau, puissant (soporifique au début). C'est le genre de film exigeant qui ne se découvre que si le spectateur cherche, il ne faut pas s'attendre à un film où rien n'est demandé pour le spectateur.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 3 décembre 2011
    J'ai beau être un grand adorateur de cinéma, j'ai souvent du mal avec ce genre de film. Stalker est un film qui fait la part belle aux conversations philosophiques entre-coupées de longs plans.
    C'est le premier film de Tarkovski que j'ai eu l'occasion de voir, et ayant vu des extraits du ''Miroir'' je voyais à peu prêt à quoi m'attendre.
    Dans tous les cas, je n'ai finalement pas été déçu, au contraire.
    Tout d'abord le film joue sur un jeu de noir et blanc et de passage à la couleur assez magistral. Le Noir est Blanc évoquant plutôt la réalité, où l'intériorité de nos protagonistes et la couleur la Zone, cet endroit étrange qui fait l'objet de toutes les spéculations et qui est le lieu que les 3 personnages principaux explorent durant la plus grande partie du film.
    Cette Zone est un lieu très étrange, de nature et de constructions qui passent d'escaliers inondés à des pièces couvertes de sable, créant la confusion chez le spectateur qui ne sait plus où se passe l'action, même si au final le tout reste cohérent. Une confusion et une perte de repère que Tarkovski maintient sans cesse via les gros ou très gros plans, les transitions couleur/noir et blanc et aussi une utilisation du cadre minutieuse qui nous fait toujours patienter jusqu'au dernier instant pour révéler le hors-champ.
    L'usage du son est également incroyable, la captation des bruits de la Zone est émerveilllante autant qu'elle est perturbante et la profondeur de champ est utiliser avec une dextérité sans limite.
    Une réalisation époustouflante au travers de laquelle se posent de nombreuses question, sur le désir, l'art, la croyance durant toute la traversée de la Zone vers La Chambre, un lieu qui exaucerait tous les souhaits.
    Ce film aurait pu être ennuyeux, mais il est si bien filmé, si bien monté, et le désir est si fort à chaque instant de savoir ce qui se cache par-delà chaque barrière que l'on reste scotché, ébloui. Au final on sera d'abord frustré, puis de nouveau émerveillé, voire troublé, et triste de ne pouvoir poursuivre cette exploration vers des réponses que l'on souhaiterait plus claires.
    Jahro
    Jahro

    43 abonnés 684 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 juillet 2012
    Universellement admis au panthéon du septième art, Stalker méritait bien son coup d’œil. On voulait connaitre cet Andrei Tarkovski, parfois nommé le Stanley Kubrick russe, adulé aux quatre coins du monde, repris par quantités d’artistes d’horizons divers. Dès la première image, on pense déjà tenir un début d’explication. Car ici, chaque plan est une œuvre d’art : cadrage, contraste, couleur, sujet, on se croirait devant un DVD monographique. Et à une minute le plan, on a le temps d’admirer. Bon mais sinon, de quoi ça parle ? Dans un futur à la proximité indéfinie, sur un lieu indéterminé, il y a un endroit non identifié dont on ne sait quasiment rien, « La zone ». Il parait que personne n’en est revenu, et pourtant des rumeurs circulent sur une mystérieuse chambre en son centre, prête à exaucer vos vœux les plus chers. Trois personnages, « Professeur », « Écrivain » et « Passeur » partent donc à l’aventure. Voilà, c’est parti pour deux heures de débats et monologues philosophiques, entre réflexions profondes et futilités théâtrales. La place de l’homme, le duel entre l’art et la science, la quête du bonheur, le but de l’existence, tout y passe. Et tandis que chaque thème est disserté avec rigueur et détermination, les épreuves se succèdent, dans une métaphore à peine déguisée de la vie. Malgré les lenteurs, malgré l’obscurité du récit, peu aidé il faut dire par la faiblesse palpable des moyens, on reste aspiré par l’atmosphère onirique. Un film pour les penseurs, que les rêveurs sauront apprécier, mais quant aux autres…
    RuleZzZ
    RuleZzZ

    10 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 août 2011
    Bouillie existentialiste et intellectualiste complètement indigeste. C'est lent, c'est mou, c'est monotone, c'est long, c'est infâme, on s'ennuie, on lutte contre le sommeil. Rien ne se passe, les dialogues sont creux, vides, sans intérêts, le scénario est minable. On comprend pourquoi l'empire soviétique s'est effondré. Seuls ceux qui aiment humer l'odeur de leurs propres pets mettront une bonne note, ou éventuellement ceux qui veulent paraître moins idiots qu'ils ne le sont réellement. Pourtant, règle numéro 1 : si à première vue, c'est pourri, alors c'est pourri. Quelque que soit le moindre obscure concept qui se cache derrière, on parle d'un film, si la première impression est mauvaise, c'est que le réalisateur s'est loupé, et donc le film est foiré. On ne juge pas sur les intentions mais sur le résultat !
    Plume231
    Plume231

    3 472 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 août 2011
    Un poème existentiel, écologique, humaniste, rationnel d'un côté mais donnant une image positive et optimiste de la foi d'un autre ainsi qu'une critique à l'égard du régime communiste de l'époque, le tout réuni en une seule et même oeuvre. Et c'est au grand Andrei Tarkovski que l'on doit ce prodige. Ce qui veut perfection d'images cadrées au dixième de millimètre près, photographie magistrale et direction d'acteurs impeccable. Autant dire une oeuvre d'une très grande richesse au rythme lent mais envoûtant dont il est difficile de saisir tous les aspects (toujours pas compris ce que le gentil toutou fait dans le film !!!) mais dont il est impossible de passer à côté de la beauté non seulement formelle mais aussi profonde de l'ensemble. On y croit à fond et le tout sans effets spéciaux, trop fort Tarkovski.
    Noistillon
    Noistillon

    66 abonnés 408 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 janvier 2012
    Sceptique avant le visionnage de Stalker ... Non pas que je n'aime pas Tarkovski mais j'avais l'impression que son cinéma
    était sur une pente descendante depuis Solaris.

    L'expérience commence par un travelling avant de toute beauté et dès lors, je savais que j'allais assister à quelque chose d'immense, de grandiose.

    Rarement objet filmique ne m'aura si singulièrement fasciné. Stalker est une sorte de voyage extraordinaire où la beauté vient frapper chaque plan, chaque mouvement de caméra, chaque mot de son sceau. L'oeuvre part pourtant d'un postulat simple : l'existence d'une Chambre où les désirs les plus sacrés sont exaucés. C'est l'occasion d'une analyse sur l'homme et ce qui le fonde, sur l'espoir, sur la vie et sur la mort. Mais, là où le film aurait pu donner dans la vulgate métaphysique, la différence et, je pense le fondement de l'oeuvre, c'est que Tarkovski teinte toujours sa thèse du lyrisme qui le caractérise. Paradoxalement, malgré son propos colossal et sa symbolique somptueusement esthétisée, Stalker est un film relativement accessible car, s'il ne possède pas la verve épique de 2001 l'Odyssée de l'espace, il lui oppose la pureté émotionnelle la plus absolue.
    Le film est riche en dialogues mais, loin de ceux qui, exténuants et éprouvants, m'avaient empêché d'apprécier véritablement Solaris ou le Miroir. Ici, c'est captivant du début à la fin. Une des oeuvres les plus importantes de l'histoire du cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 août 2011
    Tarkovski est un maître.
    Parkko
    Parkko

    134 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juillet 2011
    C'est vraiment un film très intéressant. Ce qui est très bien dans STALKER c'est que c'est au moment où on pense que le film s'essoufle qu'il se renouvelle complètement pour apporter une dimension supplémentaire et beaucoup plus intéressante. J'ai pas envie d'en parler trop car chacun à son interprétation peut-être. Parlons alors de la technique, car c'est vraiment très bien filmé, y a rien à dire là dessus. Il y a vraiment quelque chose qui se dégage de ce film rien que par les choix artistiques fait mais en plus y a le scénario qui est super intéressant derrière. Bref, j'ai trouvé ça très bien.
    oneosh89000
    oneosh89000

    29 abonnés 554 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 août 2011
    Il me tardait de découvrir le cinéma russe. Tarkovski, cinéaste reconnu auprès des cinéphiles le définissant comme un des réalisateurs les plus mythiques. "Stalker" , cinquième réalisation du russe, est une oeuvre particulièrement colossale par son astreinte au pessimisme.Au cœur d'un univers intemporel futuriste , deux hommes aidés d'un "guide", homme marginal menant tout individu à une Zone capable de combler toute aspiration humaine. Les trois personnages évolueront dans un paysage en proie à un urbanisme rongé par la dégradation , société victime d'un régime politique dénoncé explicitement. C'est par ailleurs grâce à la colorisation du film que l'on passe de la civilisation perdue à la Nature , là où se trouve la fameuse Zone , symbole d'un franchissement du réel. On entre ainsi dans une seconde partie plutôt assez frustrante très lassante basée essentiellement sur la philosophie des personnages au plus profond de chacun. Mais ce sera la dernière partie qui sera la plus troublante, les monologues de l'"Écrivain" et de la femme du "Stalker" font assurément froid dans le dos , et cette dernière partie aussi mystique et mystérieuse qu'elle soit assure remarquablement les liens avec les deux premières parties. Si certains se feront refroidir par la lenteur du rythme, Andreï Tarkovski réussit en 1979 une prouesse littérale bouleversante du cinéma fantastique à laquelle récompenses et divers hommages (le film fait penser à une BD d'Enki Bilal qui lui a rendu un hommage dans une de ses œuvres) sont nettement compréhensibles vu la très haute qualité du travail accompli. Mais quelle réalisation sous somnifères pendant 2h40, c'est énormément lancinant...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 19 mai 2011
    c'est un film merveilleux fantastique maintenant il faut savoir des le générique si vous êtes dans le public vise ou pas moi je me suis sentie d'ailleurs un peu exclu par cette histoire on ce demande parfois même si vu la photographie(superbe tout du long) et les détails du décors(ferriques) si le film n'est pas juste un sujet d’étude pour écoles du cinéma maintenant 2 ou 3 détails décevant de la fin mon beaucoup déçu des trucs que je ne raconterais pas pour ne pas spolier mais qui après 2 heures de film ou on contemple et on lis les dialogues avec attention déçoivent fortement ah dernier point regarder le de jour la nuit si vous baissez l'attention vous risquez de vous endormir et je ne vous accuses pas d’être des gens incapables de suivre c'est juste qu'il y a beaucoup de dialogues et que chaque plans fixes est un tableau a contempler il faut donc de l'attention c'est tout
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 8 mai 2011
    Ce film est un OVNI. Oubliez le film d'action ou le scénario pleins de rebondissement. Ici il ne se passe que très peu de chose et à une vitesse très lente. La mise en scène et les acteurs sont très bon et il règne une atmosphère très bizarre tout le long du film. Je trouve que cela est très bien réussi, les décors aussi sont magnifique et la photographie tout bonnement incroyable. Les plans superbement travaillés peuvent durer plus d'une minute parfois (!), le film est composé comme une peinture et les mouvements de caméras sont juste hallucinants. A part ça, le rythme est très très lent, les 2 heures 40 semblent ne jamais se finir. Tout est contemplatif, à chaque fois qu'on s'attend à un événement, il ne se passe rien. Les personnage ne font que traverser les décors (certes magnifiques) et discuter en s'interrogeant sur le sens de la vie. Ce film est vraiment portée sur la réflexion et je le voie comme un texte de philo: très ennuyant mais très intéressant. Bref je vous conseil de le regarder si vous êtes en bonne forme (pour ne pas s'endormir) et si vous êtes sensible à ce genre de film.
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