Avis : L'Inconnu de Las Vegas - Page 2

Je m'attendais à bien meilleur. Le film ne souffre pas la comparaison avec le remake. La première partie n'en finit plus et j'avoue m'être accroché pour aller jusqu'à ce que l'action démarre; les retrouvailles n'en finissent plus et n'ont pas franchement d'intérêt. Milestone nous avait habitué à mieux et pour une fois le remake me rend plus indulgent pour l'original. Heureusement le final relève un peu le reste du film.

Il y a des films qui se bonifie avec le temps et pour d'autres c'est l'inverse.En dehors du fait d'avoir inspiré une recente "trilogie" a Soderbergh ,cet Ocean 's 11 version 1960 ne possede que bien peu d'atouts pour convaincre.Deja decors et costumes ont pris un mechant coup de vieux mais 2h pour raconter un braquage de casinos qui dure preparatifs inclus a peine 30 mn a l'ecran ,avouez que c'est un brin longuet.IL faut attendre 50 mn et un plan etalé sur une table pour apprendre de quoi il retourne ,avant cela ,on nous a servi des n° d'acteurs sirotant whisky sur whisky ,fumant des tas de cigarettes et debitant des dialogues souvent sans interets.Faut aussi signaler que le casting se prêtait d'avantage a une comedie musicale que policiere.Mise a part durant le hold-up ,il n'y a aucun rythme et ce n'est pas la derniere 1/2 heure naviguant entre une pseudo enquete et un final qu'on sent venir de loin qui changera les choses.Pour une rare fois ,le remake vaut beaucoup mieux que l'original !!

Il est vrai que l'on pourra préférer à cette version originale le remake de Soderbergh avec George Clooney. Est-ce une raison pour bouder son plaisir? Probablement pas. Car si cet "Inconnu de Las Vegas" manque il est vrai parfois un peu de rythme et se fait nettement moins irrésistible dans son écriture, il sait par ailleurs lui aussi procurer un certain plaisir, et cela malgré une mise en scène un peu facile de Lewis Milestone que l'on a déja connu plus inspiré. On se régalera en revanche devant les chansons du trio gagnant Sinatra-Martin-Davis Jr, et d'un rebondissement final particulièrement inattendu. On a d'ailleurs beau attendre un nouveau coup de théâtre, rien n'y fait. Cette étonnante sortie de route apporte même un charme supplémentaire à l'entreprise, et mérite ne serait-ce que pour cela le détour dans un divertissement par ailleurs d'assez bonne facture.

Lorsque j'ai vu "Ocean's 11" je ne savais pas qu'il était le remake de ce film, que j'ai découvert après donc. Et je ne suis pas déçu ! À la fois coté casting, coté réalisation et scénario "L'inconnu de Las Vegas" est vraiment agréable à voir.

Costumes et dents brillantes pour une réunion entre pote bien mise en scène, mais un peu longuet parfois.

Quelle perte de temps le rythme du film était à peu près aussi rapide que celui du caramel mou qui dégouline c'est un rythme de limace en d'autres termes. Peut-être qu'il y a 40 ans l'histoire d'une bande d'anciens combattants de la Seconde Guerre mondiale était encore pertinente mais aujourd'hui les personnages ressemblent à une bande de perdants ennuyeux. On peut supposer que l'attrait qu'a pu avoir L'Inconnu de Las Vegas était dû à la nouveauté du casting de célébrités. Aujourd'hui ce film peut servir de curiosité pour montrer ce qu'Hollywood pouvait dire et dépeindre dans ses films sans arrière-pensée. Les Chinois et les Noirs sont présentés comme des serviteurs et des serveurs stéréotypés les femmes sont présentées comme des accessoires parfois nécessaires mais le plus souvent méprisées. Et à quel point Akim Tamiroff était ennuyeux dans son rôle. Il faut mieux que je passe mon temps à nettoyer mon réfrigérateur que de le regarder a nouveau au moins mon réfrigérateur sera à la hauteur de sa réputation d'être cool...

Un film qui, s'il rassemble un casting impressionnant pour l'époque (à noter la présence de Sammy Davis Jr), n'atteint jamais les sommets que ses remakes (Ocean's eleven et Ocean's twelve) réalisés par Soderberg ont largement su arpenter. La faute sans doute à une réalisation poussive, à une entame d'une longueur inouïe, quasi ennuyeuse, à une interprétation molassone comme bercée par le manque de poigne et d'énergie de son réalisateur, Lewis Milestone. Bref, du beau gâchis au regard des bijoux d'intelligence et de maîtrise des remakes de Soderberg ! Tout juste pourra-t-on retenir la scène finale d'une drôlerie inattendue.

Je pense avoir vu la version de S. Soderbergh avant celle-ci et je dois dire qu'une fois n'est pas coutume, je comprends l'intérêt du remake. J'ai trouvé un manque de punch flagrant à ce film. Je manque peut-être d'objectivité parce que j'ai adoré la version de S. Soderbergh !

Si le film original est dans le même esprit que le remake de Soderbergh (ce qui paraît logique), le contenu est radicalement différent. Une bonne partie du film est effectivement consacrée plus aux protagonistes qu'au braquage des casinos en lui-même, et certains passages pourront paraître assez ennuyeux. Pourtant le film se laisse bien regarder, et vaut surtout pour son casting et son humour assez inhabituel.

Avant les "Ocean Eleven", "Ocean Twelve" (avec George Clooney) et le plus récent "Ocean 8", il y'a eu en 1960 , "L'Inconnu de Las Vegas" (Ocean's Eleven) avec le réalisateur Lewis Milestone. Le casting est titanesque, un panel d'immenses stars et en particulier les membres du célébrissime "Rat Pack" : j'ai nommé Frank Sinatra, Dean Martin, Sammy Davis Junior, Peter Lawford et bien d'autres qui offrent une performance géniale au spectateur !
Le scénario est centré sur le braquage de plusieurs casinos de Vegas par des amis qui ont combattu anciennement ensemble durant la seconde guerre mondiale : on assiste à leurs retrouvailles et au braquage en lui-même sans oublier les péripéties et les chansons mémorables ("AIn't That A Kick In The Head" de Dean Martin).
Un excellent film à la fois drôle, intelligent et culte !

Un film drôle et petillant. Au début, le démarrage est un peu lent mais il est vite rattappé par la suite! Au final, on passe un très bon moment.

Certes le film est par moment un peu mou du genou - même sans le comparer à ce qui se fait 60 ans plus tard, ça n'aurait aucun sens. Certes la mise en scène ne brille pas par son inventivité. Mais c'est un film qui a beaucoup de charme et un certain swing - plus dans le jeu des acteurs et la musique que dans l'action, c'est entendu. Mais quand même. Il ne faut pas bouder son plaisir; Eee-o eleven !

Film anecdotique ayant pour pricipaux intérêts de présenter le rat pack au grand complet et de visualiser ce qu'était Las Vegas à la fin des années 50. Scénario poussif, acteurs laborieux, mise en scène peu inventive : ocean's eleven n'est qu'un pretexte pour promouvoir le rat pack auprès des spectateurs. Le film fut certainement un joli succès à sa sortie, mais il a terriblement mal vieilli, ne supportant pas la comparaison avec la version de Soderbergh. Reste le charme d'Angie Dickinson, lumineuse et désirable, retrouvant Dean Martin, quelques mois après le tournage de Rio Bravo. Alors pour Dean et Angie, près d'un bon café noir, bien serré, pourquoi pas ...

le remake est objectivement bien plus complet et captivant, mais ce film a sa part de charme, il respire le Vrai vegas et son ambiance encore plus festive et enchanteuse de l'après-guerre .S'il est vrai que des anciens combattants peuvent légitiment rêver d'une retraite dorée au bord de la plage sous les tropiques....,cependant,leur qualité d'ex hommes de terrain ne justifie en rien la simplicité de l'élaboration/et de la réussite d'un tel plan. Par rapport au Remake, on peut donc regretter l'absence à l'écran des détails ingénieux, athlétiques,malicieux qui permettront à Ocean et sa bande d'atteindre leur fin. Tout semble un peu trop acquis.... La toute fin viendra néanmoins rectifier le tir. La suite du braquage constitue la meilleure partie du film, pendant que le Remake ;lui se concentrait sur les préparatifs . Versions de calibre différent et finalement complémentaires. L'accent ici est donc sur La comédie ,pendant que le remake insistera sur l' Action.

Dès le début, l'originalité du scénario est palpable, mais on retrouve beaucoup de moments d'ennui sur les deux heures, même si les choses s'animent peu à peu pour préparer une fin des plus merveilleuses pour ce genre de films.