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    Rosemary's Baby
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    358 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 20 novembre 2019
    Que me vaut ce film jugé culte en 1968 ? C'est exagéré de le considérer ainsi, une fois passé l'euphorisation unanimement critique, c'est faiblard comme mise en scène blasée.
    Ça fait pas peur, ça ne fait que crier au final, tourmentée avec des visions de rite satanique, il y a t'il une part puisée du concret dans cette fiction abstraite ? C'est très dérangeante dans cette réalisation bien avant les drames, regardez bien attentivement.

    Le comité d'entreprise réuni et le mari inclut comme une secte hypnose pour dire à cette dame Rosemary, d'arrêter de tourner en rond, ça suffit pour ce soir, le bébé est en bonne santé, c'était des petits bobos de rien du tout, voilà l'intrigue comment elle évolue dans ce film obscurci.
    Lalala chanson comptine doux refrain de malade épouvante horreur.
    pierrre s.
    pierrre s.

    349 abonnés 3 235 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 octobre 2014
    Oppressant et terrifiant, le film de Polanski met terriblement mal à l'aise... sans doute pour ca qu'il m'a déplut.
    Tedy
    Tedy

    211 abonnés 2 480 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 mai 2011
    Dans le genre, il existe mieux, il existe pire. Si "Rosemary's Baby" n’est pas mauvais, c’est tout de même un film qui manque de dynamisme, de suspense et d’angoisse.
    Eselce
    Eselce

    1 199 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 décembre 2014
    Le film est extrêmement dérangeant. On suit la vie de Rosemary et de son voisinage tout au long de sa grossesse... La psychose monte tellement qu'elle en devient insupportable. Jusqu'au moment fatidique...
    Gonnard
    Gonnard

    214 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 décembre 2009
    Signé Polanski, ce film bénéficiait à mes yeux d'un a priori favorable. Mais mon jugement final est très mitigé. Certes, le suspense est assez bien géré, les personnages sont inquiétants, le doute est presque constant. Toutefois, l'héroïne tape vite sur le système, on a presque envie de lui mettre des tartes. Le final est à double tranchant, puisque sans déflorer le suspense il faut quand même savoir que l'une des deux voies a été prise. Cela ne m'a pas déplu, mais je suis persuadé qu'il aurait été préférable de conserver le point de vue "modémiste" c'est-à-dire ni droite ni gauche, et laisser le spectateur imaginer lui-même laquelle des deux versions était finalement la bonne.
    Malevolent Reviews
    Malevolent Reviews

    895 abonnés 3 207 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 mai 2019
    En adaptant le roman "Un Bébé pour Rosemary" d'Ira Levin, Polanski réussit à terrifier son audience en instaurant une angoisse progressive baignant dans une atmosphère lourde, froide, prenante. Une atmosphère dont on ne peut lâcher prise, pris au piège jusqu'à la dernière minute. Un tour de force pour l'auteur de Répulsion, qui traitait par ailleurs déjà de cette terreur paranoïaque. Le réalisateur franco-polonais nous entraîne ici à New York où un jeune couple sans enfant emménage dans un luxurieux appartement. Rosemary s'occupe de décorer tandis que Guy, acteur à la ramasse, galère pour trouver de vrais rôles autrement qu'au théâtre ou à la télévision. Leurs voisins, les Castevet, sont d'un accueillant sans pareil et le couple semble conquis par sa nouvelle vie. Mais l'appartement regorge de mystères, les murs sont fins et des chants étranges émanent de la cloison et M. et Mme Castevet deviennent de plus en plus présents dans leur vie, de plus en plus insistants. Jouant sur la paranoïa la plus extrême et la plus étouffante, Polanski nous entraîne, au même titre que cette pauvre Rosemary (incroyable Mia Farrow), dans une spirale sans fin, elle qui vient de tomber enceinte et dont chacun, voisins comme médecin, semble s'intéresser de très (trop ?) près à sa future progéniture, seule contre tous. Proposant des plans d'une justesse absolue, appuyés par l'angoissante musique du fidèle Krzysztof Komeda, Polanski nous happe et nous tourmente, nous faisant lentement tomber dans un fantastique suintant, déroutant. Les moindres sons émanant de l'appartement sonnent comme des crissements de craie, ajoutant une angoisse palpable tout au long du métrage. Garni de séquences horrifiques brèves mais d'une efficacité alarmante et d'une interprétation sans faille (Ruth Gordon et Sidney Blackmer, parfaits en voisins inquiétants), Rosemary's Baby ne vieillit que lentement, dévoilant une fois encore le talent de Polanski pour délivrer une mise en scène impeccable, instructive et intemporelle. Une leçon de terreur ne manquant pas d'effrayer le spectateur le plus aguerri aujourd'hui encore. Traumatisant.
    AlphaWolf
    AlphaWolf

    61 abonnés 805 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 13 août 2013
    Rarement aura t-on vu un film d'horreur aussi peu effrayant, aussi peu captivant, qui manque autant de tension et de suspense que ce Rosemary's Baby, qui s'étale sur 2h10 — initialement, Polanski avait tablé sur 4h ! — ce qui est beaucoup, beaucoup trop compte-tenu du peu d'action qui nous est proposé. On s'ennuie ferme devant cette intrigue trop téléphonée: à quoi bon chercher à manipuler le spectateur s'il n'y a aucuns rebondissements ? Tout ce qui nous est présenté est en fait à prendre pour argent comptant à l'image du dénouement final, ridicule et cousu de fils blancs, ce qui est extrêmement décevant.
    La réalisation, elle aussi, est à côté de la plaque et ne suscite aucune réelle tension si ce n'est lors de la scène du placard (proche de la fin) qui dure 30 secondes tout au plus.
    La seule satisfaction du film est Mia Farrow, qui livre une prestation intéressante, habitée par la paranoïa de son personnage, mais isolée au sein d'un casting, sans doute mal dirigé, sans finesse et qui surjoue énormément (on pense notamment aux Castevet).
    Polanski a raté le coche avec ce film d'horreur sans âme qui glisse complètement sur le spectateur, bien loin du chef-d’œuvre que beaucoup cherchent à nous vendre.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 382 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 mai 2021
    On peut à peine décrire ce film comme un film d'horreur. Plus que tout c'est une blague et une mauvaise blague en plus. J'aime les films lent mais il ne se passe rien dans cette histoire. Il n'y a qu'un ou deux développements significatifs de l'intrigue et ils sont si espacés qu'au deuxième on s'en moque. Le pire est qu'il est raconté du point de vue d'une personne totalement impuissante. Elle est mise dans une situation désastreuse. Mais elle a le QI d'une enfant de 12 ans pour ne pas être capable de s'en sortir. Littéralement chaque fois qu'elle fait quelque chose de bien elle se retourne et fait cinq choses de mal. Et comme si cela ne suffisait pas, après avoir assisté à ce film incroyablement frustrant il vous offre une fin qui n'apporte aucun bénéfice. Tout ce qu'elle fait c'est renforcer la nature du personnage principal et tout ce qui n'allait pas avec le film pour commencer. Pour que Rosemary's Baby soit considéré comme un classique je ne peux que supposer qu'il y a un tas de gens qui se souviennent du bon temps et qui vivent dans le déni de films comme celui-ci. J'étais excité à l'idée de regarder ce film avec tout le battage médiatique qu'il a suscité et je ne suis pas opposé aux vieux films. Mais c'était tout simplement mauvais...
    L'homme le plus classe du monde
    L'homme le plus classe du monde

    298 abonnés 450 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 avril 2013
    Une merveille de paranoïa comme seul sait le faire ce grand dingue de Polanski, qui signe par ailleurs son meilleur film.
    moket
    moket

    434 abonnés 4 201 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 octobre 2018
    Atmosphère malsaine, rythme angoissant, mystère, longs silences, personnages intrigants... Roman Polanski prouve qu'on n'a pas besoin d'en faire des caisses pour distiller l'angoisse. Quelques scories tout de même : des longueurs et des voix nasillardes et haut perchées un peu datées.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    111 abonnés 1 577 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 avril 2021
    Avec « Répulsion », Roman Polanski avait, avec son talent de metteur en scène majeur du 7ème art, déjà sondé les arcanes de l’épouvante et de la paranoïa. Abordé comme jamais, il est devenu au fil de sa filmographie une référence en la matière. Il n’use pas des facilités du genre avec ses clair-obscur (ici tout est clair et blanc), ni ses ombres ou ses zones d’ombre, ni ses lieux inquiétants. Et c’est bien ce degré élevé d’épure qui condamne le spectateur de se poser des questions sur la santé mentale de Rosemary. Vit-elle un gigantesque complot ou est-elle victime de problèmes psychologiques dus à sa grossesse. Polanski instille un malaise permanent et une sensation d’inconfort par petites touches et durant 2 heures15 sur un faux rythme qui pourrait être bien ennuyeux. Il s’évertue à mettre en place une atmosphère malsaine. Pourquoi ces voisins sont si prévenants ? Pourquoi son mari a un comportement si étrange ? Comment est-il devenu si soudainement un comédien à succès ? Lui veut-on du mal à elle ou à son bébé ? Menace sataniste ou psychose, son espace privé est envahi par les voisins, les minces cloisons, un fœtus au comportement étrange. L’invasion progressif de son espace physique et mental va jeter un immense voile sur sa démence clinique ou à l’inverse, de sa seule vaillance d’esprit face à une communauté. Les lettres roses du générique tout comme la gentille berceuse en fond sonore laissent bien à penser que tout va bien dans le réel. Mais dans ce film, c’est le possible que l’on suspecte être réel, et qui s’avère in fine être la seule et unique réalité : Rosemary porte en son ventre l’antéchrist, et ses voisins sont des satanistes qui ont convaincu son mari de laisser sa femme se faire violer pour s’assurer du succès dans sa carrière d’acteur ? Il n’y a qu’une réalité et elle est effrayante. La dernière scène est un must du cinéma et lève tout ambigüité : le cauchemar est devenu réalité et fait de ce film un chef d’œuvre absolu d’horreur suggestive. Drame faustien au travers du mari, condamnation des croyances ; mais aussi une réflexion sur nos sociétés. En couverture du Times, on peut lire « Dieu est-il mort ? ». Avec l’émergence de la société de consommation, la mise au pilori des valeurs judéo-chrétienne, certains croyants comme Rosemary voie leurs croyances ébranlées et ne savent plus s’orienter.
    Un incontournable du 7ème art par un réalisateur majeur.
    tout-un-cinema.blogspot.com
    Vinnie
    Vinnie

    62 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 juillet 2019
    Rosemary et Guy Woodhouse viennent d'emménager dans un appartement cossu d'un immeuble New-Yorkais. Très vite, leur quotidien va être dérangé par des voisins à l'amabilité encombrante et envahissante.

    La caméra panote et se balade, surplombant la ville de New-York. A l'instar d'Alfred Hitchcock pour Psychose, Roman Polanski choisit cette séquence pour ouvrir son film mais l'ambiance y est radicalement différente. Mia Farrow pousse la chansonnette pendant que le générique défile en belles lettres roses. Une ouverture volontairement « guimauve » et pourtant, on sait. On aura pas affaire à Mary Poppins.

    En effet, si le réalisateur prend le spectateur à contrepied avec ce générique, Rosemary's Baby n'en reste pas moins un film d'épouvante glaçant. Sorti en 1968, Huit ans avant l'Exorciste de William Friedkin et douze ans avant le Shining de Kubrick, le cinéaste Franco-Polonais réalisait là son premier film hollywoodien et choisissait donc de s'attaquer au genre fantastique. Force est de constater qu'il ne balbutiait déjà pas son cinéma et reprenait également un thème qui lui est cher, l'horreur de la vie en appartement entamée avec Répulsion en 1965.

    Roman Polanski opte pour une mise en scène sobre, efficace, privilégiant les plans fixes et une photographie qui met en avant les couleurs chatoyantes à l'image des tenues criardes de Rosemary et de son inquiétante voisine, Minnie Castevet. Ce choix est pertinent car il met de côté la surenchère (hormis les scènes oniriques avec Rosemary où le metteur en scène ose les fulgurances visuelles) et renforce l'idée de l'incursion du surnaturel dans le quotidien le plus banal. L'effet fonctionne et le réalisateur instaure une ambiance malsaine et angoissante qui ne nous quitte pas. « Bercé » par le thème récurrent de la Lettre à Elise de Beethoven, son qui provient de l'appartement voisin et s'immisce insidieusement dans celui des Woodhouse, le spectateur est plongé dans cette atmosphère assurant frissons et angoisse.

    Le cinéaste ajoute d'intéressantes interrogations comme celles concernant Dieu. Rosemary est en réflexion permanente sur ce sujet à l'image d'une société qui perd la Foi et dans des cas extrêmes, comme le souligne le film, se tourne vers d'autres dogmes occultes comme le Satanisme, question centrale du scénario. Rosemary dira en ce sens à Madame Castevet qu'elle est de confession catholique mais qu'elle s'interroge malgré tout. Ceci amplifié par la lecture d'un magazine avec pour titre en grandes lettres rouges : « DIEU EST-IL MORT? » .La thématique du miroir, reflet de la dualité de l'âme humaine est également très présente et participe à une cohérence scénaristique sans faille jusqu'à un climax final absolument terrifiant.

    L'interprétation dans Rosemary's Baby est un point fort qui contribue à cette ambiance oppressante et sinistre. Farrow est impressionnante ; au fur et à mesure que l'intrigue avance, son état physique et mental se dégrade comme le fait de se faire couper les cheveux très courts au milieu du film, manière de faire perdre à cette figure Baudelairienne de la beauté marmoréenne toute sa féminité et au-delà de ça, la déshumaniser et rejoindre le propos du film : Rosemary, bonté et innocence incarnée va t-elle mettre au monde un monstre inhumain?
    On notera également la performance de Ruth Gordon et Sidney Blackmer qui interprètent le couple Castevet dont l'ombre sournoise et pernicieuse planera tout le long du film. John Cassavetes qui campe Guy Woodhouse n'est pas en reste et rend justice à l'ambivalence inhérente au personnage.
    Artriste
    Artriste

    82 abonnés 1 822 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 novembre 2021
    Pour son cinquième film en tant que réalisateur, Roman Polanski signe avec Rosemary's Baby un très bon film. L'histoire qui est une adaptation d'un roman nous fait suivre un jeune couple qui va s'installer dans un nouveau logement à Manhattan. Seulement entre les murs mal insonorisés et des voisins âgés envahissants, la jeune femme qui attends un enfant va développer une paranoïa lui laissant penser que son entourage en veut à son futur bébé. On se retrouve rapidement happés par cette atmosphère inquiétante qui prend son temps à se mettre en place mais qui bascule petit à petit dans l'angoisse. Il ne se passe pas beaucoup d'action, le cœur de l'intrigue se situant dans les relations entre les différents protagonistes. Et il faut dire que ces personnages on tous un rôle important qui fait qu'on a envie de connaitre le dénouement. Les acteurs qui les interprètent sont très appréciables avec en tête une Mia Farrow qui va se retrouver de plus en plus isolée, sombrant dans la folie et un John Cassavetes dont on doute de sa sincérité. Les autres acteurs sont tout aussi convaincants et importants au récit notamment Ruth Gordon ainsi que Sidney Blackmer, les voisins aussi gentils qu'énigmatiques. Les dialogues eux sont appréciables. Visuellement la réalisation de Roman Polanski ne fait pas de merveilles mais se veut diablement efficace, on se sent prisonnier de cet appartement comme Rosemary. La b.o. pour sa part est discrète, jouant parfaitement son rôle de musique d'ambiance afin d'accentuer la menace. Reste une révélation finale à la hauteur de l'attente qui est peut-être un poil longue mais satisfaisante. Pour conclure, Rosemary's Baby est une bonne œuvre qui mérite d'être vue.
    Renaud  de Montbas
    Renaud de Montbas

    28 abonnés 683 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juillet 2021
    bien avant "Damien la malédiction" et "l'exorciste" le théme du malin réincarné en chère tête blonde a été mis en vedette dans "Rosemary' baby". Pour moi ce n'est peut être pas un chef d'oeuvre signé Roman Polanski mais j'avoue que ce classique réunissant John Cassavetes et surtout Mia Farrow (alors peu connue) résiste plutot bien à son plus d'un demi siècle d'existence (le bébé a vu le jour en 1968). L'angoisse transpire encore de la pellicule sans aucun effet spécial ni jump scare (comme quoi) si ce n'est un peu de talc blanc sur les joues de Mia Farrow pour lui donner mauvaise mine. Pas un chef d'ouevre donc pour moi mais un grand film. 4 / 5
    Régis L.
    Régis L.

    8 abonnés 163 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 octobre 2015
    Un chef d'oeuvre. Roman Polanski un très beau film fantastique. Mia Farrow interprète très bien la femme enceinte du diable.
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