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    Blonde Vénus
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    17 critiques spectateurs

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    selenie
    selenie

    5 494 abonnés 6 029 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 mai 2013
    Ce 5ème film sur les 7 tournés par le duo Von Sternberg-Dietrich est un mélo atypique et surprenant par biens des aspects. La star Marlene Dietrich interprète un rôle inhabituel, celui d'une mère et d'une épouse qui va devoir reprendre son travail de chanteuse de cabaret pour sa famille. Le vari soucis du film c'est qu'on a bien du mal à avoir de l'empathie pour les personnages ; l'épouse se prostitue un peu facilement et le mari est un borné avec des oeillères, heuresuement qui reste l'amant samaritain et l'enfant. Ce film a trop d'invraisemblances, surtout dans l'évolution des sentiments toujours concernés par ce couple dont les personnages manquent de densité et de caractères raccords avec eux-même. Toutefois ce film aux charmes surannés offre quelques scènes assez mythiques comme la scène de cabaret avec le gorille. La star et le réalisateur offre là leur film le moins abouti mais reste assez fascinant pour nous combler.
    Maqroll
    Maqroll

    134 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 juin 2011
    Sixième film du tandem Sternbereg-Dietrich, Blonde Venus n’est certes pas leur meilleur. Pourtant le début contant une histoire d’amour dans un cadre naturel entre un touriste américain et une naïade allemande est prometteuse. Puis le récit tourne au pathos avec la maladie du mari et la reprise par l’épouse dévouée de son ancien métier de chanteuse de cabaret. Là elle trouve rapidement de quoi envoyer son mari se faire soigner en Europe… et de façon plus inattendue l’amour auprès d’une sorte de gigolo milliardaire, joué très maladroitement par Cary Grant à l’aube de sa carrière… La fin est faible, tournée visiblement à la va-vite et tirée par les cheveux. Comme dans le reste de son œuvre, Sternberg se veut analyste de l’amour, celui des corps et celui des âmes. Mais ici, le travail n’est pas à la hauteur et des ambitions et on le plus souvent l’impression d’être face à une auto-caricature.
    Caine78
    Caine78

    6 071 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 octobre 2010
    Alors, c'est vrai qu'il faut replacer le filmm dans son contexte, mais tout de même... Même si Von Sternberg est un formidable metteur en scène, il lui st bien difficile de se sortir de cet invraisemblable mélo, ou tout semble incroyable, que ce soit les réactions des personnages, et ou tout devient incroyablement compliqué pour pas grand chose. En effet, comment vraiment s'intéresser ou trouver une quelconque sympathie pour le personnage du père, dont la réaction est à tomber par terre, ou encore par la fin, quelque peu agacante aussi? Heureusement, les personnages gardent parfois un peu de consistance, notamment celui de Cary Grant, qui est le seul réel intérêt de ce mélo certes regardable, mais tout de même terriblement daté.
    Estonius
    Estonius

    2 540 abonnés 5 250 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 avril 2014
    La réalisation est superbe, Sternberg utilisant des plans de folies, dont le plus beau reste la scène des naïades au tout début. C'est donc l'histoire d'une femme qui se donne à un autre (et en devient amoureuse) pour sauver son mari, lequel mari est tellement con qu'il lui en fait reproche. Du coup Marlène se sauve avec le gosse et le mari l'a fait poursuivre. La critique disant que l'attitude du mari est débile n'est pas recevable, puisque l'histoire c'est justement celle d'une femme dont le mari a une réaction débile. C'est mélo mais sans être larmoyant, Marlène est magnifique et les morceaux de Music-hall sont superbes (la scène du gorille est exceptionnelle) Certaines scènes sont remarquables notamment celle où elle bluffe le détective privé (en revanche celle du dortoir pour femmes est outrée). Le problème c'est comment finir un tel film ? La seule fin réaliste (rester avec Carry Grant et obtenir un droit de visite du gosse) n'étant pas politiquement correcte, restait la fin morale (on se remet ensemble à cause du gosse… mais ça ne marche jamais ce truc- là !). Mais, oublions la fin, le film reste grand.
    Plume231
    Plume231

    3 514 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 décembre 2009
    C'est le moins extravagant des films de Josef von Sternberg avec sa vedette fétiche Marlene Dietrich mais c'est aussi le plus mauvais du réalisateur que j'ai vu jusqu'ici. La première demi-heure est assez réussie, Marlène Dietrich encore magnifiquement photographiée par Sternberg montre qu'elle sait jouer, chanter et danser à la perfection, étant même convaincante dans le rôle inhabituel pour l'actrice de la mère de famille dévouée. Il est intéressant de voir Cary Grant pratiquement à ses débuts dans un second rôle même si on est encore loin de la flamboyance et du charisme de l'acteur des films d'Hitchcock ou des comédies d'Howard Hawks. Mais c'est dans la deuxième partie que le film déconne par la faiblesse de son scénario et surtout par sa psychologie de bas étage, en particulier dans le comportement excessif du personnage d'Herbert Marshall, qui mériterait la palme du bouseux de première, et qui ne correspond pas du tout à l'allure élégante de l'acteur. Et je ne vous parle pas du final qui se distingue particulièrement par par son côté grotesque. Une énorme déception.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 19 août 2010
    Le scénario est abracadabrantesque. Marlène Dietrich est de nouveau meneuse de revue, déchirée entre deux amours. Il ne faut pas manquer son striptease du gorille! A voir sinon pour le traitement de la lumière et les effets d''accélération du mouvement (superposition des images).
    Intéressant aussi du point de vue du statut social de la femme.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    526 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 février 2017
    Du cinéma, rien que du grand cinéma du au talent de Sternberg qui n’est jamais aussi bon que lorsqu’il film Marlène. Ici, il s’en donne à cœur joie en la faisant passer par de nombreux sentiments poussés aux extrêmes. Peu importe le scénario dont il est inutile de parler si ce n’est pour décrire les raisons qui poussent le réalisateur à imaginer comment exprimer les émotions. Un exemple parmi d’autres : lorsque Marlène rend son petit garçon à son mari il lui a pensé montrer un train monstrueux pour mieux faire ressentir aux spectateurs l’écrasante douleur maternelle. Tout transite par la camera de Sternberg avec tous les artifices qu’il ajoute dans les plans : les différents obstacles (feuillages, vitres, rideaux, voilages) qu’il intercale entre nos yeux et ce qu’il se passe, les chapeaux qui coupent en deux le visage de Marlène, le costume du faux gorille, les oiseaux et les poules dans la chambre, les hommes de paille qui entourent Nick et tous les jouets qui ne cessent d’accompagner son fils. Sternberg est un cas à part, il encombre l’écran au lieu de l’épurer mais sans jamais tomber dans le désordre ou la laideur. C’est un des plus grands cinéastes qui soient qu’il ne faut surtout pas chercher à imiter faute d’aboutir à des échecs.
    loulou451
    loulou451

    108 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 novembre 2009
    Et un chef-d'oeuvre de plus pour Josef von Sternberg qui livreici peut-être son meilleur film. Epoustouflant de modernité, presque insensé à notre époque puritaine de glorifier l'image du'une femme vénale quittant son mari souffreteux pour un bel homme riche et intelligent, "Blonde Vénus" bouleverse la morale et offre à la grande Marlène son plus grand rôle. Un scénario puissant et riche souligné par une mise en scène exceptionnelle qui bannit de son cadre tout autre cliché qu'une fin certainement voulue et imposée par les studios. Un très grand film qui traverse le temps avec une éternelle jeunesse.
    Catherine C.
    Catherine C.

    6 abonnés 163 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juillet 2021
    La prestation de Marlène Dietrich est superbe tout en nuances et jamais excessif comme c'est malheureusement souvent le cas à l'heure actuelle. Elle nous fait un peu oublier le scénario. Pour un film des années 30, la fin ne pouvait pas être différente, bien que la tête à claque du mari aurait mérité de se retrouver seul. A conseiller aux nostalgiques de cette époque
    Hotinhere
    Hotinhere

    429 abonnés 4 765 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 juin 2023
    Un mélodrame assez invraisemblable mais prenant, illuminé par la présence fascinante de Marlene Dietrich, écartelée entre le carcan matrimonial et la fièvre émancipatrice. 3,25
    Eselce
    Eselce

    1 214 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juin 2017
    Une petite histoire dramatique sur un couple dont le mari part en cure quelques mois en Europe, laissant sa femme presque seule avec son fils. A son retour, beaucoup de choses ont changé... Une histoire assez bien montée et des acteurs très bons pour rendre le tout crédible. J'ai aimé les quelques répliques françaises de Marlène Dietrich et l'importance de la famille et de la carrière où il est explicitement montré ici qu'on réussi rarement les deux ensemble. Je suis impressionné par les tenues de l'actrices qui portent souvent de la fourrure et est toujours élégante pour l'époque et même aujourd'hui. Les regards des parents de Johnny sont véridiques, du début à la fin. J'ai beaucoup aimé.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 11 janvier 2013
    Un mélange de style un peu bizarre entre cinéma américain et allemand, par ailleurs le début et la fin du scénario ne brillent pas par leurs inspirations. Finalement le film vaut principalement par la présence de Marlène Dietrich qui le vampirise quelque peu et aussi par son sujet plutôt inhabituel pour l'époque.
    Jean-François S
    Jean-François S

    42 abonnés 667 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 août 2010
    Encore une fois Sternberg retrouve sa vedette fétiche Marlène Dietrich dans ce mélodrame qui se passe encore une fois dans le milieu du music hall (cf. "L'ange bleu"). Un film plaisant, même s'il a du mal à cacher sa morale bien pensante judéo-chrétienne: la femme qui a péchée (même pour une bonne cause) devra expiée ses fautes. A noter le numéro de music-hall où Dietrich est déguisée en gorille, un costume incroyablement réaliste pour l'époque.
    chrischambers86
    chrischambers86

    12 125 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 juillet 2011
    Situè entre deux grands classiques que sont "X-27" et "Shanghai Express", ce beau mèlodrame met en scène une chanteuse de cabaret allemande qui èpouse un ingènieur amèricain! Malgrè la prèsence de leur enfant, le couple part à la dèrive à cause d'un traitement coûteux...Toujours signè Josef von Sternberg, Marlène Dietrich se bat pour retrouver l'amour de son mari, mais aussi pour conserver son enfant! Un rôle digne et humain dont elle avait le secret où Sternberg invente pour Marlène l'une des scènes les plus bizarres! Un gorille arrive sur la piste de danse d'un cabaret! L'actrice, coiffèe d'une perruque blonde et crèpue, surgit de manière saisissante! Longue et souple, la peau douce et satinèe, elle chante "Hot Voodoo", à côtè du singe, horrible, velu, ènorme! Au final, "Blonde Venus" est un classique incontournable du fameux tandem Sternberg-Dietrich...
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 019 abonnés 4 093 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 septembre 2023
    "Blonde Venus", cinquième des sept films qui concrétiseront l'inoubliable collaboration entre Josef Von Sternberg et Marlène Dietrich, fait un peu figure d'exception dans l'univers exotique au sein duquel le réalisateur se plaisait à photographier sa star. Vraisemblablement sur une idée de Dietrich, "Blonde Venus" sera un pur mélodrame comme la Paramount ou la MGM en produisaient à l'époque mais plutôt avec des actrices à l'image moins sexuée que Miss Dietrich. L'idée de voir sa star changer de registre ne devait sans doute pas ravir la Paramount vu les difficultés qu'elle causa à Von Sternberg, lui demandant entre autres de modifier la fin initialement prévue. Venant au secours de son réalisateur, Marlène Dietrich dont le remplacement par Tallulah Bankhead fut un temps envisagé, finit par obtenir gain de cause grâce à la ténacité qui la caractérisait.
    L'échec public fut malheureusement au rendez-vous, donnant à priori raison au studio qui par ailleurs supportait de plus en plus mal le caractère jugé irascible de Von Sternberg. La critique encore aujourd'hui n'est pas unanime sur les qualités intrinsèques de "Blonde Venus", reprochant à Sternberg d'avoir continué à magnifier la plastique de son égérie dans un contexte qui ne s'y prêtait guère, ôtant ainsi une grande partie de sa crédibilité au récit concocté par Jules Furthman, fidèle scénariste de Von Sternberg. On peut souscrire à cette thèse mais aussi voir dans le parti pris du scénario un traitement avant-gardiste de l'image de la femme incarnée par Marlène Dietrich aussi bien à la l'écran qu'à la ville. Quelque parure, uniforme, statut ou profession qu’elle endosse, rien ne vient entraver sa soif de liberté et d'indépendance.
    "Blonde Venus" éclaire donc de manière lumineuse cette donnée consubstantielle à la personnalité de l'actrice qui ne fait qu'un avec ses personnages. spoiler: Naïade tout droit sortie d'un film hédoniste de Leni Riefenstahl dans l'introduction, femme au foyer aimante une fois conquise par un chimiste obscur puis déesse à perruque afro et blonde sortant d'un costume d'orang-outan sur l'air endiablé du "Hot Voodoo" de Sam Coslow et Ralph Rainger, Helen Faraday (Marlène Dietrich) assume chacune de ses facettes sans jamais se renier ni s'excuser
    . Son patronyme Faraday comme l'effet magnéto-optique du même nom, illustre bien l'effet qu'exerce la jeune femme sur chacun des hommes qui croisait son regard. Il n'a sans doute pas été choisi par hasard.
    Une fois encore donc, Von Sternberg met tout son sens du raffinement esthétique au service de celle qui depuis qu'il l'a rencontrée ne cesse de le fasciner. Une fascination tellement extériorisée et magnifiée qu'elle en devient contagieuse même par-delà les décennies qui passent, permettant aux sept films du duo de constituer un ensemble parfaitement cohérent qui près d'un siècle après leurs sorties en salle place toujours Josef Von Sternberg et Marlène Dietrich au panthéon du septième art. Cary Grant tout juste débutant et Herbert Marshall dans des rôles diamétralement opposés mais aussi le jeune Dickie Moore contribuent à la force de ce mélodrame flamboyant et déchirant où Marlène Dietrich par-delà sa beauté, exprime à sa façon qui était unique, la versatilité des sentiments humains. À voir et à revoir.
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