Avis : Le Voile des illusions - Page 7

Des paysages magnifiques et des acteurs habités (surtout Edward Norton) au service d'un très beau film dont la (toute) fin, symbolique, est très intelligente. De l'émotion dans cette histoire d'erreurs, de pardon, d'amour. Je vous le recommande sincèrement (et si possible, en VO).

Ce voile des illusions nous entraîne dans une Chine dévastée par le choléra au début du XXe siècle et en proie à des conflits. Au travers des paysages "cartes postales", Edward Norton incarne un anglais flegmatique et Naomi Watts, une jeune fille gâtée. Dommage que ce film paraisse long et finalement prévisible car l'idée du départ était intéressante.

Londres 1920, une jeune fille de bonne famille épouse un homme qu’elle n’aime pas… pour satisfaire à une mère effrayée par le statut de vieille fille ; elle renonce à sa liberté. Avec cet homme, elle part à Shangaï. Après un adultère, ce dernier la contraint à rejoindre une région reculée afin de combattre une épidémie de choléra. Cet homme n’éprouve plus que de l’indifférence pour elle. Mais leur amour renaîtra-t-il dans les épreuves qu’ils devront affronter ensemble ?
Tiré d’un « roman pour femme de Somerset Maugham » (comme le dit la chanson), ce film est d’une longueur monotone et d’un prévisible déconcertant. Trop convenu, chaque scène annonce, avec ses gros sabots, le drame suivant. Ce film est trop moral, le propos permettait de faire un film plus rude. Les deux heures s’allongent inexorablement. Toutefois, l’énorme point fort de ce film réside dans la beauté des paysages. Dans le même genre (comédie romantique en costume, toujours pour femme…), la finesse d’analyse de la condition de la femme en ce début de XXème siècle et la complexité des rapports hommes-femmes sont bien mieux restitués dans « Orgueil et préjugés » (tiré d’un roman de Jane Austin).
Une grosse production US destinée au cinéma afin de profiter pleinement de la belle photographie.

Un duo d'acteurs au sommet de leur art. Une pellicule éblouissante et réjouissante de plans, de compositions hors normes. Une fresque humaine d'un classicisme exemplaire. La fièvre du script nous tient de bout en bout. Un cinéma vibrant.

comme quoi tout est possible même quand tout sépare deux personnes..chacun peut trouver son bonheur dans un endroit où cela ne semble pas approprié. un jeu d'acteur formidable: Naomi Watts/Edward Norton...on en redemande!

Un très beau film, très bien interprété par Naomi Watts et surtout Edward Norton. Un film plein de poésies, avec de magnifiques paysages mais cependant un peu long sur certain passages.

Ce film est sublime.Poignant,destructeur,entêtant...Magnifique.
Des les premières scènes la beauté se place gracieusement dans les paysages,les dialogues,les personnages génialement interprétés.Ils sont tous habités,profondément captivants.Edward Norton est sublime,Naomi Watts génialissime ,ils sont tout deux brisés dans ces rôles merveilleux.
La première chose à laquelle j'ai pensé en sortant de la salle était : je peux mourrir maintenant,j'ai vu une des choses les plus sublimes habitants ce monde.
Tout est en subtilité,et l'amour bien sûr nous enchaîne à une profondeur qui continue à me hanter depuis deux jours.
Il faut le voir...Vraiment.

Tiré d'une nouvelle de Somerset Maugham écrivain anglais né fin 19ème et mort en 1965. " Le sortilège Malais ", écrit avant la seconde guerre mondiale, est un recueil de 30 nouvelles qui ont pour cadre la Malaisie à l'époque de l"empire colonial anglais. Le Voile des illusions en fait partie, d'autres nouvelles de l'auteur furent également portées à l'écran. Ici, l'atmosphère qui se dégage de l'oeuvre de Somerset Maugham est parfaitement bien retranscrite: la Malaisie au début du XX è siècle, la vie coloniale, la pesanteur de l'air chaud et humide, les échanges sociaux entre les anglais expatriés et la population locale. Edward Norton est étonnant de part la subtilité de son jeux dans ce rôle inhabituel, presque à contre-emploi.Belle réalisation de John Curran. Très beau film.

Une histoire d'amour magnifiquement touchante. Un Edward Norton blessé en mari trompé, et Naomi Watts, qui confirme un talent sous-exploité. Les paysages sont à couper le souffle.

Nouvelle adaptation du "voile des illusions" après celle de 1934 (avec la grande Garbo), ce nouveau film de John Curran a le mérite de frôler le cinéma fleur bleue, sans pour autant ne jamais succomber aux sirènes du mélo sirupeux. Grâce à un roman d'origine magnifiquement écrit, le film tient plutôt bien la route, empruntant la voie du classicisme à la David Lean. Loin de tout romantisme, les personnages s'aiment et se haissent avec force, mais sans jamais tomber dans le cliché. De même la vision du colonialisme est particulièrement bien retracée, allant toujours fouiller là où cela fait mal, au détour de quelques phrases assassines. Le tout est soutenu par un Edward Norton prodigieux de froideur et une Naomi Watts parfaitement convaincante en femme insouciante qui apprend à murir. Un bon spectacle, ni bouleversant, ni désagréable.

La blessure, la fracture, la passion ou le déchirement reflète l'émotion amoureuse dans ce film remaruqable. La rélité de vivre la même aventure dans une situation perplexe noue une nouvelle affinité et fait renaître une communication perdue. Un film bien tourné dans un décor magnifique, il ne manque rien même le son du piano est désaccordé pour ne rien laisser au hassard.Une réussite !

des superbes paysages, une lumière magnifique, visuellement le film est reussi, le duo d'acteur est très bon mais mention exceptionnelle pour naomi watts, pas trop de moments ennuyeux, un film reussi

Un duo impressionnant, des personnages attachants et une intrigue interessante. Voilà la recette d'un très bon film

Tout simplement magnifique! Un bon scénario, de bons acteurs, et une bande son superbe!

Après le très bon We Don’t Live Here Anymore, John Curran signe un sublime mélo-drame intimiste. Dans la Chine des années 20, une femme blessée va (ré)apprendre à aimer, ou comment vivre pleinement un amour qui n’en était pas un. La beauté de la mise en scène n’a d’égale que celle de Naomi Watts, d’une fragilité désarmante. Radieux.