Mon compte
    La Montee au ciel
    Note moyenne
    3,2
    20 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur La Montee au ciel ?

    9 critiques spectateurs

    5
    1 critique
    4
    2 critiques
    3
    3 critiques
    2
    2 critiques
    1
    1 critique
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    ronny1
    ronny1

    30 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 avril 2021
    « La montée au ciel » offre un budget encore plus fauché que chez Corman ou Bava. Ainsi le bus-jouet escale un morceau de carton sous la douche. Histoire de ne pas porter seul la responsabilité des effets spéciaux, Edward Fitzgerald a trouvé un pigeon pour les co signer : Jorge Benavides. Et pourtant, c’est là que survint une séquence onirique, à la fois érotique et psychanalytique (comme souvent chez Buñuel). Il faut dire que la torride Lilia Prado est parfaite dans le rôle de d’un personnage féminin(très libre (pour l’époque), dont la pelure de pomme se termine (ou commence) dans la statue maternelle encore vivante de sa conquête (Esteban Márquez). En ajoutant une certaine ironie quant au candidat législatif et sa vision d’un progrès à marche forcée, battu en brèche par des bœufs, chèvres poulets, l’ensemble se laisse voir.
    ferdinand75
    ferdinand75

    453 abonnés 3 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 août 2018
    Un film "mineur" de la période mexicaine de Bunuel mais qui comporte un certain charme. Un certain humour avec cet homme qui veut faire son testament mais qui est confronté à la corruption du système . Une critique sociale claire , dénonçant les autorités , et les pouvoirs, mais acide comme les aimaient Bunuel .Une mise scène classique avec quelques passages plus surréalistes et des effets "spéciaux" décalés..,
    Maqroll
    Maqroll

    132 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 avril 2011
    Un film assez méconnu de Buñuel, dans son époque mexicaine, relatant l’épopée picaresque d’un jeune homme qui doit aller, par delà les montagnes, requérir un avocat afin de faire respecter les dernières volontés de sa mère avant sa mort. Le récit (très court, à peine une heure et quart) est truculent, pittoresque et le plus souvent drôle. Il donne à voir la vie quotidienne des paysans mexicains, pauvres mais amoureux de la vie. Le surréalisme est présent à travers une séquence onirique au milieu du film qui donne l’orientation de cette épreuve « divine » de la tentation soumise au jeune homme. Comme le dit le chauffeur de car au retour de ce voyage fantastique, on naît, on meurt… C’est la destinée de l’homme, sa force et sa faiblesse. Au-delà du propos sans amertume ni désenchantement, qui vise la famille, la société et les institutions comme toujours chez Buñuel, la réalisation est d’une force peu commune, les images semblant parfois sortir de l’écran pour venir à notre rencontre. L’interprétation est homogène, avec en tête d’affiche Esteban Marquez, entêté et courageux jusqu’au bout de la course et Lilia Prado, redoutable séductrice. Un film mineur peut-être dans la carrière du grand d’Espagne mais d’une qualité indiscutable et à découvrir.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 27 août 2011
    Un peu de mal à suivre ce Bunuel assez mal construit, la partie avec l'autocar reste le meilleur même s'il n'est pas exploité totalement.
    ygor parizel
    ygor parizel

    200 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 septembre 2012
    Une comédie sympathique avec de bon sentiments et bonne humeur. Une sorte de road-movie à travers le Mexique. Simple et typique, pas grand chose de géniale mais un bon petit moment cinéma.
    Plume231
    Plume231

    3 479 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 août 2011
    Considéré comme un petit Buñuel, "La Montée au ciel" est pourtant incroyablement bourré de charme. Moins caustique qu'à son habitude, le réalisateur met en scène une tranche de vie légère avec parfois une petite pointe de drame sans pour autant oublier que c'est un cinéaste surréaliste (la séquence du fantasme, excellente !!!) et symaboliste, les mentions à la religion étant loin de manquer à l'appel. Mais là où le film est vraiment très fort c'est avec l'apparition du personnage interprété par la sensuelle Lilia Prado (nom que je suis bizarrement pas prêt d'oublier !!!), très chaude et provocante. Là, le mercure du thermomètre grimpe (très très !!!) vite, et on arrive à se demander comment le personnage principal arrive à respecter ses voeux de fidélité conjugale pendant 24 heures alors qu'un type normal (comme moi par exemple !!!) n'aurait pas tenu 24 secondes... Mais pour en revenir vraiment au film, à part un très petit coup de mou vers le milieu, le récit est en plus très bien mené. Peut-être mineur pour les autres, pour moi c'est clairement une bonne cuvée bunuelienne. Allez vite une bonne douche glacée pour rafraîchir un peu l'atmosphère...
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    90 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 mars 2017
    Buñuel aura produit d'étonnants paradoxes : surréalisme épais qui pourtant fascine, style lourd qui pourtant perdure. Et sans avoir besoin de faire de tels binômes antagonistes, La Montée au Ciel concilie étrangement l'aspect documentaire qu'il a déjà plus brillamment exploré avec un reflet culturel mexicain imprégné tel qu'il était des prémices de tensions avec les USA, et avec un ambitieux projet scénaristique que les moyens seront loins de porter au pinâcle : les scènes en camion sont impressionnantes dans le cadre de leur réalisation - décors, miniatures, trucages - mais le résultat est une mosaïque allègrement mauvaise. Le monde du rêve est quant à lui toujours bien figuré, ce grâce à quoi le fond de la chose est diversifié et satisfaisant ; mais la forme, même remise à son époque, est médiocre.
    Trelkovsky
    Trelkovsky

    57 abonnés 264 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 avril 2011
    Réalisé peu de temps après "Los olvidados", "La montée au ciel" constitue à l'inverse de celui-ci une oeuvre assez mineure dans la filmographie du cinéaste. Cette énième et sempiternelle histoire biblique sur la tentation lasse par son absence de rythme et d'originalité (sur le même thème, Buñuel a fait bien mieux). Ceci-dit, ce n'est bien sûr pas dénué de qualités ; l'art de la suggestion du maître et les envolées surréalistes sont toujours là, et sauvent le spectateur d'un certain ennui.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    208 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 janvier 2008
    “Subida al cielo” (Mexique, 1952) est au carrefour entre “Los Olvidados” (Mexique, 1950) et “El Gran Calavera” (Mexique, 1949). Le réalisateur, Luis Buñuel, mélange la description d’un milieu sociale mexicain avec de l’humour burlesque. On y retrouve aussi des scènes surréalistes et délectables de par ce fait, mais aussi des scènes documentaires qui ne sont pas sans rappeler «Las Hurdes» (Espagne, 1933). L’histoire pourrait se résumer au voyage initiatique d’un jeune marié vers l’accomplissement de sa virilité par l’acte sexuelle, or «Subida al cielo» est aussi un road-movie et un film sur la mère dont le cinéma mexicain de l’époque était friand. D’après Ado Kyrou, spécialiste du surréalisme au cinéma, «Subida al cielo» est un film surréaliste à part entière. Si la scène centrale, surement la meilleure du film grâce à son rendue onirique pertinent, est assurément surréaliste, si l’esthétique maquette des scènes de car donne aux images une consistance irréelle, si l’acharnement du destin à retarder le voyage laisse deviner à la réalité une surréalité, d’autres scènes se rapprochent plus d’un néo-réalisme à la Buñuel qu’autre chose. Notamment les scènes où les deux frères sont là, elles installent alors une ambiance réaliste. L’un des deux frères est d’ailleurs joué par Roberto Cobo, «El Jaibo» dans «Los Olvidados» (Mexique, 1950). Ainsi «Subida al cielo» est un bijou tant le surréalisme s’encastre avec fluidité dans le réalisme. Seul Luis Buñuel est capable d’une telle prouesse. En conclusion, «Subida al cielo» vaut largement d’être vu pour sa scène surréaliste centrale qui apparaît comme une fuite du spectateur en arrière, à l’époque française de Buñuel mais qui donne aussi au film, tant avant qu’après, sa ligne de conduite. «Subida al cielo» (Mexique, 1952) se révèle finalement un des meilleurs films méconnus du cinéaste.
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top