Magnifique dessins animé, il fait partie de mes préférer avec le roi lion et quelque autres. Des musiques magnifique, une histoire superbe : que demander de plus ?
Un Disney qui revoit les bases de l'amour entre deux personnages extrêmement différentes. Un classique de chez Disney qui reste indémodable et très ancrée dans les films d'aujourd'hui.
Encore un très beau conte avec des décors et un château sublimes. Des personnages originaux superbement dessinés, des belles chansons, une jolie Belle et une Bête avec un très mauvais caractère mais un bon fond. Il y a de l'humour bien exploité sur la plupart des personnages, y compris la Bête. La métamorphose finale est très bien réalisée. L'histoire est un grand classique à découvrir et à revoir en famille.
Si le visuel et l'animation ont quelque peu vieillis, cet animé de 1992 a conservé toute sa magie à une époque où les studios ne rivalisaient pas uniquement sur les techniques d'animation mais surtout sur le fond. L'histoire est emplie d'amour et de bons sentiments mais pas uniquement, il y a toute une palette d'émotions ici et même si comme c'est souvent le cas, l'ensemble est un peu manichéen, ce n'est pas lourd ici. De l'humour, de l'amour, du mystère et de l'émotion, tels sont les atouts de cet animé indémodable qui en outre est doté de bonnes musiques et de chansons plutôt agréables. La version live avec Emma Watson lui rend fort bien hommage et pour les néophytes et les plus jeunes d'entre nous, n'hésitez pas à découvrir la superbe version noir et blanc de Jean Cocteau.
Fin d'année 1991, mon fils avait 4 ans et je l'avais logiquement, comme à chaque fois, emmené voir le nouveau Disney. Depuis une paire de films, les Studios avaient retrouvé une certaine dignité par rapport aux terribles décennies précédentes et ce n'était plus trop une purge que de voir leur production annuelle. De fait, cette "Belle et la Bête" s'était avérée "regardable", malgré son sujet bien édulcoré (on n'est pas chez Cocteau, c'est clair !), et une partie "musicale" assez faible - soit au final les défauts Disney habituels, presque attendus... Un retour de la vieille magie ? N'exagérons rien : disons que la découverte du château enchanté et surtout des jolis "meubles" animés est à la fois savoureuse et amusante. Bien sûr, tout se gâte rapidement quand on s'approche de la résolution de l'intrigue, et que la fiction emprunte les chemins les plus conformistes, voire les plus niais... On ne peut qu'être étonné (à chaque fois) de la capacité qu'ont les scénaristes de Disney d'enlever tout sous-texte psychanalytique, politique ou même poétique aux sujets qu'ils adaptent, condamnant le travail du Studio à une invariable médiocrité de "fast food" cinématographique.
Revoir "la Belle et la Bête" en 2016 nous expose à une déception encore plus violente, esthétique celle-là : car le film est d'une laideur absolue, entre son graphisme traditionnel régulièrement bâclé (jeux maladroits avec les premiers plans, traits simplifiés à l'extrême lorsque les personnages sont lointains), un début d'utilisation de l'image générée par ordinateur qui a horriblement vieilli, et surtout les formes et les couleurs kitschissimes des décors. Encore un exemple criant des dommages que l'Empire Disney cause à l'éducation esthétique de nos chères têtes blondes !
Les studios Disney ont adapté ici le roman éponyme de Jeanne-Marie Leprince de Beaumont et sont parvenus à retranscrire à merveille l’univers de La Belle et la bête. Un magnifique conte qui reste à ce jour, l’une des romances les plus réussies de toutes celles qui ont vu le jour grâce à la firme aux grandes oreilles. Une histoire attendrissante, touchante et drôle, agrémentée de superbes musiques, des personnages attachants (Lumière & Big Ben) ou grotesque mais hilarant (Gaston), sans oublier l’habituel happy end dans une salle de bal de grande ampleur. Tout est réussi ici, rien n’est bâclé, le film nous retient en haleine jusqu’à la fin, même si nous connaissons tous le dénouement final. Alternant avec brio les moments tristes et drôles, entre rires et émotions (la larme à l’œil), Gary Trousdale & Kirk Wise auront réussi à marquer leurs empreintes dans l’Histoire de l’animation Disney, grâce à une œuvre inoubliable, magique et porteuse d’espoir ! A noter aussi qu’il existe deux autres suites à ce chef d’œuvre : La Belle et la Bête 2 - Le Noël enchanté (1997) & Le Monde magique de la Belle et la Bête (1998), toutes les deux exploitées en DTV et donc sans grand intérêt. Signalons enfin, qu’à l’occasion des 20 ans de ce chef d’œuvre, les studios Disney Animation ont eu l’idée de le ressortir sur grand écran, convertit en 3D relief. Bien que ce soit devenu à la mode de convertir d’anciennes productions (Le Roi Lion est ressorti en 2011) , on aurait pu penser que cette conversion ne servirait pas à grand-chose, mais détrompez-vous, elle nous offre une réelle profondeur de champs et nous permet surtout de faire découvrir ce classique Disney à la nouvelle génération.