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    Les Lèvres rouges
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    3,3
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    25 critiques spectateurs

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    Vareche
    Vareche

    35 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 avril 2007
    Kumel est un réalisateur parfait, subtil racé et profondément humain. Tout ici exprime les plaisirs de la chaire dans leur palpitations morbides comme dans leur élan souverains, qui repoussent l'interdit comme la mort. L'homosexualité de la comtesse se confond à sa passion du sang, le suspens née d'un sentiment inqualifiable de volupté et de sophistication,et l'eficacité dans l'utilisation des décors ne trouve guère d'équivalent aujourd'hui (surcharge pondérale de rigueure). Si Malpertuis menait une danse supérieure, cette affaire Makropoulos à plus de venin que les frasques polanskiennes de l'époque. A noté la partition bluffante de François de Roubaix.
    S M.
    S M.

    29 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 septembre 2014
    "Les lèvres rouges" est une petite série B bien sympathique teintée de fantastique, érotisme et gothique qui traite du mythe de la comtesse Elizabeth Bathory. L'ambiance qui s'y dégage est parfaitement bien réussie. Delphine Seyrig porte le film à elle seule. Elle est parfaite en comtesse avide de sang. Dommage que le film souffre de quelques longueurs. On pense au cinéma de Jean Rollin.
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    244 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 février 2008
    Sorte de long clip éthéré infiniment actuel, "Daughters of Darkness" nous séduit agréablement avec ce portrait de deux évidentes mantes religieuses ( toutefois certainement moins méchantes que cette "blanche" promise ) ; & - de plus - annonciateur de tant de fictions semblables...
    TiBer0use
    TiBer0use

    13 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 octobre 2010
    Un film d'un esthétisme fou, servi par une musique grandiose. Au final, il ne c'est pas passé grand chose, mais on ressort bluffé de cette expérience visuelle hors norme.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 3 janvier 2017
    Acteurs sortis d'on ne sait où (d'un mauvais théâtre fermé je suppose), réalisation de téléfilm avarié, dialogues d'une pauvreté atterrante dans un anglais très approximatif, scénario (?!) récupéré dans une benne à ordures refusée au recyclage, Les lèvres rouges cumule toutes les tares d'un vieux navet bouffé aux mites qui tente une pathétique variation sur le thème rebattu du vampirisme. Tellement nul que t'en chiales de rire... si on pouvait trouver matière à en rire.
    AMCHI
    AMCHI

    4 931 abonnés 5 933 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 octobre 2010
    Delphine Seyrig est très troublante en Comtesse Bathory ; avec Les Lèvres rouges ne vous attendez pas un film de vampire sanglant mais à une oeuvre poétique et envoûtante. Harry Kumel a su crée une belle atmosphère mystérieuse en utilisant à merveille ce grand hôtel quasiment vide hors-saison. Les lèvres rouges est presque hypnotique, un film élégant à l'érotisme soft et raffiné.
    Estonius
    Estonius

    2 379 abonnés 5 188 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 novembre 2023
    Le parti pris était d'esthétiser la légende de la comtesse Bathory. Pourquoi pas ? Alors ça donne quoi ? La photo est jolie, le film est complétement centré sur le rôle jouée par Delphine Seyrig elle phagocyte le film et si son personnage a de quoi fasciner au début, il finit par nous lasser. Les deux autres comédiennes sont très bien photographiées, la splendide Danielle Ouimet et la troublante Andrea Rau (malgré sa coiffure impossible) On ne peut pas en dire autant du casting masculin, entre le jeune premier inconsistant, le portier de l'hôtel complétement à l'ouest, le flic débile, on n'est guère gâté. Autre chose, le fim ouvre un arc narratif spoiler: où il est question du père de John Karlen… et l'arc est complètement abandonné en cours de route (la script girl avait dû perdre une feuille)
    Un produit moyen et décevant.La même année sortait Comtesse Dracula de Peter Sasdy, une production Hammer bien supérieure à ces Lèvres rouges.
    Yves G.
    Yves G.

    1 250 abonnés 3 261 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 juillet 2020
    Valérie et Stefan viennent de se marier. Sur le chemin de l'Angleterre où Stefan va présenter à sa famille sa jeune épouse, le couple s'arrête à Ostende dans un immense palace désert. Ils y sont rejoints par la mystérieuse comtesse Báthory (Delphine Seyrig) qu'accompagne son assistante Ilona.

    "Les Lèvres rouges" est un film d'épouvante qui revisite le mythe de la comtesse Báthory, cette célèbre criminelle hongroise qui, à la fin du XVIème siècle, dans son château de Slovaquie, aurait sacrifié de jeunes vierges pour se baigner dans leur sang et gagner ainsi une éternelle jeunesse.

    Le mythe a la dent dure - si on ose dire - qui a inspiré une dizaine de films, le dernier en date, "La Comtesse", réalisé en 2009 par Julie Delpy.

    En 1971, le jeune réalisateur belge Harry Kümel, victime de son temps, signe un film à cheval entre l'épouvante et le porno chic. "Emmanuelle" n'est pas loin, le giallo à l'italienne de Mario Bava et Dario Argento non plus. Les lumières se tamisent, les corps se dénudent, le faux sang gicle.

    Peu importe que les trois acteurs (un Américain, une Canadienne et une Allemande) qui entourent Delphine Seyrig jouent comme des quiches (l'actrice Andrea Rau entretenant une ressemblance troublante avec… Mireille Mathieu), on n'a d'yeux que pour elle qui hypnotise le spectateur avec sa voix ensorcelante et ses toilettes glamour.

    À quarante ans, elle était à l'époque en pleine gloire, après avoir tourné avec Resnais, Buñuel, Duras, Truffaut, Demy et Losey. Les années quatre-vingt lui furent fatales et elle mourut dans un semi-oubli en 1990, à cinquante-huit ans à peine d'un cancer du poumon.
    benoitparis
    benoitparis

    93 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 septembre 2010
    En butte avec le milieu, le belge H. Kumel a fait une carrière de réalisateur météorique au cinéma, marquée par une adaptation du grand roman fantastique de son compatriote Jean Ray, "Malpertuis", et par une petite perle de série B vampiresque, "Les lèvres rouges". On est dans une préciosité kitch ou arty, avec tout l'érotisme sous jacent et transgressif permis par la figure, dans son versant lesbien (comme la Carmilla de Le Fanu). Le film a dû sembler bien sulfureux à sa sortie, aujourd'hui c'est son humour qui paraît le plus flagrant. Dephine Seyrig y fait beaucoup, en parodiant son statut de diva précieuse, avec énormément de classe. La distanciation dans le traitement des stéréotypes de genre, l'accent mis sur l'érotisme transgressif, rappellent fugacement les films de Jean Rollin.
    Shawn777
    Shawn777

    444 abonnés 3 298 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 avril 2020
    Ce film, réalisé par Harry Kümel et sorti en 1971, est vraiment très bon ! C'est l'histoire d'un couple qui, dans un grand hôtel désert, se fait séduire par une bien étrange comtesse, accompagnée de sa tout aussi étrange servante. Enfin ce n'est pas n'importe quelle compresse puisqu'il s'agit d'Élisabeth Báthory. Personnellement, je ne connaissais pas vraiment ce personnage, mis-à-part quelques racontars stipulant sur ses présumés bains de sang pour garder sa jeunesse. Enfin bref, nous sommes donc ici en plein dans le mythe du vampire mais sous forme de film d'auteur en quelques sortes, ce qui peut parraître d'entrée de jeu assez spécial, mais qui fonctionne finalement plutôt bien ! Et oui, nous pouvons alors nous rendre compte que le sujet des vampires ne se prête pas qu'aux films d'horreur sanguinolents ou à la comédie mais peuvent très bien être adaptés sous forme de film d'auteur, fantastique bien-sûr. Nous avons de plus une parabole sur l'homosexualité, qu'elle soit féminine ou masculine. Nous retrouvons beaucoup ces thèmes dans les films, et histoires en général d'ailleurs, de vampires mais ici, il en ressort quelque chose de très poétique et de beaucoup plus subtil de ce que l'on peut voir habituellement. Effectivement, j'ai beaucoup aimé cette poésie et ce calme qui se dégage de l'ambiance, notamment à l'aide des décors et des personnages qui contribuent énormément à cette atmosphère mêlant paisible et fantastique. Au final, il ne se passe pas grand chose, comme je l'ai mentionné plus haut, nous ne sommes pas dans un film d'horreur, nous n'avons donc pas réellement de tension (un peu quand même de temps en temps mais bien moins que dans un film de genre) ni de jump-scare. Néanmoins, si on rentre dans le délire et si on aime particulièrement les vampires, alors le film nous happe du début jusqu'à la fin et nous sommes clairement hypnotisé, à la manière du jeune couple. Le film n'est pas non plus plan-plan, il possède de très bonnes scènes et nous réserve même quelques surprises. De plus, j'ai adoré la mise en scène, les plans sont magnifiques, très travaillés et nous avons, tout le long du film, un jeu très intéressant avec les couleurs. En ce qui concerne les acteurs, nous avons Delphine Seyrig, tout aussi captivante que magnifique, Danielle Ouimet et John Karlen qui jouent très bien. "Les Lèvres rouges" m'a donc complètement envouté et je regrette qu'il ne soit pas plus connu que ça !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 décembre 2013
    J'avoue, je ne suis pas honnête à 100%.. puisqu' inconditionnel de l'unique et sublime DELPHINE SEYRIG. Il faut aussi bien situer l'année de production de ce chef d'oeuvre d 'HARRY KUMEL (1971) et cela ajoute à la qualité de cette production - Bien sûr cela envoie sans hésiter à la corbeille les nanars twilightiques... - Dans ces "LÈVRES ROUGES" , Le mythe de La Comtesse Bathory est intelligemment porté à l'écran, d'abord par La SEYRIG (une véritable performance) , puis les subtiles lumières et les cadrages, sans oublier les décors étonnants de ces hôtels surannés, la sensualité de la nudité des corps, l'atmosphère intemporelle qui nous transporte, et les robes extraordinaires de Delphine Seyrig. On comprend que la grande SEYRIG ait voulu insister (elle-même, eh oui elle était comme ça sur les plateaux) sur ses références à MARLENE DIETRICH, on le sent également dans les postures et les cadrages "sur mesure". Et cette voix!!! . Et la VO est aussi parfaite que la version française, une chance (cela aurait été une erreur monumentale d'avoir fait autrement : impensable).
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 13 octobre 2010
    Un charme suranné teinté de fantastique, de gothique et d'érotisme, se dégage de ce film plutôt réussi mais par certains moments trop caricatural pour être véritablement une réussite. Les fans aimeront, les curieux apprécieront et les autres trouveront cela lent. A remarquer : pas une seule canine pour un film de vampire, chapeau...
    SociN
    SociN

    8 abonnés 522 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 septembre 2016
    Un honnête film de vampires à l'esthétique toute choisie. Le scénario aurait pu être un peu plus abouti, mais il donne à connaître l'histoire d'Élisabeth Báthory. Et puis c'est l'occasion de voir la trop rare et magnifique Danielle Ouimet !
    oooooooooo
    oooooooooo

    79 abonnés 105 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 mars 2020
    Alors oui la grâce surréelle de Delphine (et sa voix), sublimée par la mise en plis et la robe fourneau argent. Oui la musique de François qui fait madeleine de Proust. Quelques fulgurances (soyons fou) plastiques.
    Mais tout de même, soyons sérieux, un joyeux nanar (avec beaucoup d'acteurs au jeu très limite. Tout le monde ne peut pas sublimer le jouer " faux") à qui il n'est pas possible de tout pardonner.
    Pour curiosité uniquement (ou pour Delphine)
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    65 abonnés 1 705 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 septembre 2022
    Sortie en 1971, cette coproduction italo-franco-germano-belge tournée en anglais est une petite perle du cinéma d’exploitation européen. Portée par une Delphine Seyrig magistrale dans le rôle d’une vampire lesbienne, cette œuvre vaut tant pour son atmosphère unique, entre le fantastique et la série B, que pour sa géniale musique signée François de Roubaix, qui nous cueille dès les premières lettres du générique pour ne plus nous quitter. Dans Les lèvres rouges, le réalisateur flamand Harry Kümel nous embarque avec facétie dans ses costumes kitsch et baroques, son atmosphère queer et hors du temps, et ses décors uniques, la majeure partie de l’intrigue se déroulant à Ostende, dans un Hôtel des Thermes totalement déserté du fait de la saison hivernale. Un petit bijou.
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