Avis : Princesse Mononoké - Page 10

Bof, ça ne casse pas trois pattes à un canard. Bien sûr, le trait de crayon, comme souvent chez Miyazaki, est bien caractéristique de son univers teinté de fantastique et d'images oniriques ; néanmoins, j'ai trouvé le visuel froid et manquant d'originalité. Et pourtant je ne suis pas fermé aux animés japonais, j'aime (par exemple) Le château ambulant et Le voyage de Chihiro du même auteur, mais là pour le coup avec le film Princesse Mononoké (le titre craint) je n'accroche pas, l'histoire ne m'a pas du tout intéressée et les personnages sont très lisses. Il y a une belle apologie de la protection de la nature et des animaux, ainsi que quelques rares moments agréables d'aventure, mais c'est tout, il n'y a pas assez de magie, à la fin je ne me suis pas dit : ''wow, je viens de vivre 2h d'émotion, visuellement j'en ai eu plein la vue''.

De l'aventure, des rebondissements, une histoire digne d'un grand best-seller pour un film d'animation extrêmement bien fait ! A voir !

Sublime film, très poignant, très intense et qui possède surtout il a une narration parfaite.

Un grand film d'animation

C'est plutôt bien fait mais je ne suis pas fana de l'univers. C'est très spécial... des démons, des animaux contre des humains, des dieux de la forêt... L'action et le dessin sont bons. Le scénario curieux et le dénouement... Tout autant ! J'ai plus aimé que pas aimé mais je reste mitigé...

Hayao Miyazaki est au sommet de son art, à mon sens, lorsqu'il s'adresse à un public relativement mature. Son chef d'oeuvre est, pour moi, "Porco Rosso". Mais avec "Princesse Mononoké", il s'est à nouveau approché (de très près) de ce sommet de sa carrière.

Sombre, torturé mais malgré tout optimiste, cette histoire écologiste s'attaque une nouvelle fois aux bêtes noires du réalisateur : la perte des traditions, le capitalisme outrancier et la destruction de la nature qui en résulte.

Même si le message devrait être entendu le plus tôt possible, ce film n'est pas à mettre entre toutes les mains : il contient étonnamment quelques scènes de violence graphique déconcertant pour le studio Ghibli mais qui ne semble pas gratuite. Cela fait partie des dilemmes qui torturent Ashitaka : sa volonté de pacifier le monde se heurte à la nécessité d'utiliser la violence pour se défendre ou défendre les plus fragiles.

C'est ce qui rend ce film si intéressant : les personnages sont complexes. On ne peut pas dire que untel est bon et untel est mauvais. Chacun agit selon son système de valeurs et ce qui lui semble juste. Parfois, un personnage fait les choses bien, et parfois il fait des choses critiquables moralement.

La complexité des personnages semble entrer en opposition avec une histoire simple mais intéressante. Ces deux aspects du long-métrage sont pourtant complémentaires. Et ils sont magnifiés par une très belle animation et une (encore une fois) magnifique musique de Joe Hisaishi.

"Princesse Mononoké" se hisse en haut des films du studio Ghibli, sans aucun doute possible !

Rage et fureur dans l’univers du kawaii.
Princesse Mononoké a lui aussi connu, comme la plupart des Miyazaki, une sortie française tardive. Mais le succès a été immédiat. Et pour cause, il corrige ce que quelques uns pourraient appeler un défaut dans l’univers créatif de Miyazaki. Du moins, c’est ce que je me disais quand je l’avais vu à l’époque. Nous sommes dans le Japon médiéval et le prince d’un peuple isolé se retrouve frappé par une malédiction après avoir tué un démon. Il part loin loin pour tenter de se défaire de ce sort. Il croise dans son aventure des hommes cupides et une jeune fille élevée par des loups. Celle-ci ne ressent pour l’humanité que de la haine, une haine née des agressions de l’Homme contre son environnement. Visuellement, pas de doute, on connaît la chanson. C’est formidablement animé et le dessin est d’une précision remarquable. Tout le design est fabuleux d’inventivité et ce moyen-âge fantasmagorique nous mène à la frontière de l’heroic-fantasy. C’est bête à dire mais cette virtuosité, on y est habitué. Oui, c’est une remarque d’enfant gâté. Mais cette fois, c’est différent. Miyazaki prend le risque de sortir de la mignonnerie et de la fable écolo. Il nous livre ce coup-ci un brûlot violent et dur. Les premières scènes de giclées de sang font drôle, on ne s’y attend pas. Ça décuple la violence des images et du propos. L’habituel appel à la sagesse fait place à la guerre, une guerre qui oppose le monde sauvage au monde des humains. Ce monde humain ressemble à une ère pré-industrielle, gourmande en ressources, avide d’enrichissement personnel, convaincue de sa toute-puissance, persuadée que c’est par la destruction que viendra son salut et peu soucieuse de la durabilité de son développement. En face, les animaux ne veulent plus subir. Et le vrai plus du film, c’est l’intrigue politique qui se joue en toile de fond. C’est un véritable apport au récit et celui-ci laisse moins de place à la contemplation. C’est en ce point que Mononoké se démarque franchement des autres projets de Miyazaki même si, dans un sens, ça pourrait être une suite de Nausicaa, une autre princesse eco-friendly, comme si 15 ans plus tard les choses n’avaient fait qu’empirer. En bref, un histoire forte et belle dans un écrin de créativité et de sublime. Un incontournable.

Un film d'animation avec de superbes graphismes et une histoire intérssante mais qui ne tient pas sur la longueur. Des incohérences gâchent aussi le spectacle.

Un Miyazaki plus sombre et plus violent mais qui confirme une nouvelle fois le grand talent du réalisateur. Comme toujours, l'univers dans lequel il nous plonge est féérique et les créatures qu'il invente sont soit attendrissante, soit terrifiante. Ce n'est pas mon préféré de lui, mais ça vaut quand même le coup d'œil.

Classé 17ème meilleur film sur Allociné, Princesse Mononoké représente à ce jour l'un des dessins-animés les plus aboutis qu'il m'ait été donné de voir, pour la beauté de ses images, la grande variété de ses personnages qui font désormais parti de la culture populaire, son histoire des plus ingénieuses ou encore sa morale, qui s'ancre dans les valeurs et morales des anciens. Un hymne qui oscille entre nature et spiritualité, dont les qualités ne sont plus à démontrer. Après avoir visionné Mon Voisin Totoro, Princesse Mononoké prouve une nouvelle fois tout le talent de Hayao Miyazaki.

Très beau, poétique, sombre et violent à la fois. Très maîtrisé et avec un beau message écologique, ce film vous transportera pendant 2h dans un monde absolument somptueux. A voir d'urgence.

Très certainement, le film d'animation qui m'a le plus touché, tout d'abord par son message ainsi que par ces dialogue parfaitement écrit. Hayao Miyazaki est tout simplement le plus grand réalisateur de film d'animation japonais et ce film témoigne de ce faite. Tout simplement magique !!!!

Princesse Mononoké est un excellent film signé Hayao Miyazaki.
Le réalisateur est au sommet de son art et le style propre à Miyazaki épouse parfaitement l'histoire de ce dessin animé.
L'intrigue reprend les thématiques fortes du cinéaste (à l'exception peut-être de l'aviation) : la destruction de la nature par l'homme et ses technologies, les créatures mystérieuses, ….
Le personnage de Princesse Mononoké est très beau, peu surprenant que ce soit le personnage le plus iconique de la filmographie du cinéaste japonais.
A voir.

Un très joli film réalisé par le célèbre Miyazaki qui livre un animé visuellement superbe comme les japonais le font bien. Princess Mononoke commence à avoir une certaine réputation, pas besoin de le présenter, et pourtant je m’attendais à mieux. Le film est une fable mettant en avant les mauvaises actions humaines sur la nature, mais il reste dans la norme, et tombe presque quand une facilité avec des personnages quelques peu clichés et non originaux (l’enfant louve : Romulus et Remus, le jeune prince défendeur de la nature (classique au possible), la méchante, très méchante spoiler: qui finit gentille
(super originale)). Alors certes, l’animation est superbe, la BO très bonne, mais tout au long du film on attend ce petit quelque chose qui le rendrait épic, et qui n’arrive pas. Au vu de sa réputation, je suis déçu ; ayant par exemple été beaucoup plus touchés par Les enfants Loups qui le dépasse sans problème. Ça reste bien mais on pouvait encore mieux faire.

Princesse Mononoké est l'œuvre la plus épique et poétique du studio Ghibli. C'est également un plaidoyer écologiste virulent et bien plus intelligent que la moyenne. Hayao Miyazaki avait initialement prévu de mettre fin à sa carrière après ce long-métrage et l'on sent qu'il s'est énormément investit dans ce projet. De plus, sur le plan technique le film représente une telle claque qu'on a bien du mal à réaliser qu'il est sorti sur grand écran en 1997. Même s'il est un peu trop long et froid, Princesse Mononoké reste pour moi un des sommets du cinéma d'animation japonais.