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    Le Feu Follet
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    56 critiques spectateurs

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    Julien P.
    Julien P.

    10 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 mars 2018
    Ce film est une merveille ! D'abord il y a la beauté de Paris, un Paris encore intact, glorieux... on n'en voit aujourd'hui que des restes : le Luxembourg, les façades et les portes des immeubles, le Rouquet, Lipp... Dans la scène au Flore, on voit en arrière plan le soleil sur le trottoir du boulevard Saint Germain, comme dans la poussière... c'est sublime... Et puis la jeunesse qui passe... Les acteurs, les dialogues, le rythme, l'image sont impeccables : Paris, le charme et la jeunesse... voilà tout ce que dit ce film.
    Simplicissimus
    Simplicissimus

    3 abonnés 166 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 décembre 2017
    Jean Pierre Melville était le grand auteur tragique du cinéma français; Maurice Ronet en était le grand acteur tragique.
    Il excellait dans ces rôles de séducteur fripé,fatigué, comme dans ce "Feu Follet" de Louis Malle,adaptation du roman de Drieu la rochelle,qui raconte la dérive parisienne des dernières 24 heures d'un alcoolique essayant,au travers de ses rencontres,de trouver des raisons de se raccrocher à la vie.
    Maurice Ronet,par son charisme,était l'interprète idéal pour porter les fêlures de ce dandy désabusé,genre de rôle qu'il a souvent tenu au cinéma.
    Dans le film Malle ,il est bouleversant et donne envie d'être sauvé...
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    913 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 septembre 2016
    Louis Malle flmer l'errance, l'ennui et le mal-être avec la musique lancinante de Satie et les longs plans sur le vide de son existence: les objets inanimés, l'écriture qui est une noire transposition de son esprit: raturée et barrée.
    "Je voulais que tu m'aides à mourir" dit-il à son ami. "Je ne peux pas toucher les gens" répète-t'il tout du long. Il a en fait une trop haute idée de la vie. C'est comme si il n'en faisait pas partie.
    Balade mélancolique et désespérée dans Paris sous forme d'adieu à la vie façon "Cléo de 5 à 7" avec cette fin inéluctable.
    Edouard des Carpates
    Edouard des Carpates

    2 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 décembre 2022
    Quel film ! Quel film ! Dès les premières images le ton est donné : l'esthétique dominera. On ne tombe pas dans l'onanisme intellectuel mais le Beau guide chaque choix de plan de Louis Malle. N'est-ce pas là peut-être la spécificité de son cinéma ? Ne pas troubler, faire du beau. Or c'est peut-être ici un de ses chefs-d’œuvre.
    Pour ceux qui ont lu le roman de Pierre Drieu la Rochelle, vous remarquerez la grande fidélité, jusqu'au dialogue, tout en gardant une grande liberté artistique et de ton. C'est une vraie bonne adaptation, on ne tombe pas dans le calque. Seul bémol : pourquoi l'addiction n'est-elle pas la même que dans le roman ? Puritanisme de l'époque ? Je ne me le suis pas expliqué ! Et l'alcool ne va pas si bien que cela aux mondanités dans lesquelles évolue Alain.
    Une mention spéciale, si je peux me permettre, à Maurice Ronet qui campe là un rôle qui semble l'habiter, sous ses faux airs d'Alain Delon. A voir !
    Cécile HARISTOY
    Cécile HARISTOY

    17 abonnés 122 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 avril 2017
    Misère, c'est pas gai ! Je ne connaissais pas le sujet du livre de Drieu La Rochelle dont est tiré le film. Alors voilà, pour faire court : c'est l'histoire d'un dépressif désœuvré, ex-alcoolique, qui erre dans Paris avant de se suicider. Pas franchement réjouissant... Et le long-métrage de Louis Malle est fidèle au roman éponyme ! Dans le rôle du dépressif traînant son désœuvrement, Maurice Ronet. L'acteur ténébreux, à l'affiche 5 ans plus tôt d' "Ascenseur pour l'échafaud" (déjà Louis Malle), puis magnétique en 1960 dans "Plein Soleil" de René Clément au côté de Delon, se fond de façon quasi mimétique dans la peau du héros. Cynique désabusé profondément inapte au bonheur, impuissant à refaire surface après sa cure de désintoxication dans la clinique versaillaise du docteur La Barbinais, Alain Leroy, dégoûté de tout, fatigué de vivre, annonce ses intentions suicidaires en inscrivant la date du 23 juillet sur le miroir de sa chambre. Avant ce geste fatidique, on le voit trimbaler son mal-être dans les rues de Paris et refaire une dernière fois le tour de ses connaissances, ses amis, ses ex dans une sorte d'itinéraire final désespéré. Du point de vue esthétique, la photographie noir et blanc de la capitale dans laquelle le héros malheureux traîne son désespoir sublime l'œuvre, jusqu'à la quintessence de la scène au "Café de Flore" sur la "Gnossienne n°1" de Satie. Drame à l'atmosphère crépusculaire sorti en 1963, "Le Feu Follet" me laisse une impression bizarre, mitigée, entre mélancolie et pessimisme, à laquelle j'étais finalement soulagée d'échapper avant d'être, comme Alain Leroy, aspirée dans ses filets.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 janvier 2016
    Attention chef-d'oeuvre ! Maurice Ronet est bouleversant. La mise en scène de Louis Malle accompagné de la musique d'Eric Satie font de ce film une œuvre remarquable. À voir !
    fabrice d.
    fabrice d.

    22 abonnés 1 382 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 janvier 2016
    C'est un film difficile à regarder car c'est presque un huis clos avec le personnage central.
    Cet acteur Maurice Ronet est vraiment un bon acteur, dommage qu'il ne soit pas plus connu.
    Son histoire c'est celle d'un bourgeois désabusé qui n'a surement jamais connu la misère ou même le besoin de travailler mais qui est complètement désabusé, désœuvré, et mal dans sa peau. Tellement mal qu'il boit. Enfin il buvait car après une cure de 4 mois il semble guérit mais n'ose pas sortir de son 'hôpital'. Il est malade de l'intérieur. On va le suivre dans les derniers jours de sa vie parmi les belles et bonnes gens du Paris des années 50. Il revoit ses amis et anciennes amies. Il ne les envie pas, bien au contraire il les rejettent pour mieux justifier son geste. Pour moi ce n'est pas le meilleur film de Louis Malle car ce n'est pas très rythmé, c'est presque du théatre.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    73 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 décembre 2015
    Louis Malle adapte Drieu La Rochelle et nous offre une œuvre d'une noirceur absolue, dans laquelle on suit les dernières heures d'un homme – inspiré de l'écrivain dadaïste Jacques Rigaut – qui a décidé de mettre fin à ses jours. Ancienne personnalité mondaine, devenu alcoolique puis profondément dépressif, le personnage est magistralement incarné par un Maurice Ronet qui semble faire corps avec cet homme rongé par le désespoir. Magnifié par la musique de Erik Satie, ce film, qui prend aux tripes, est aussi une réflexion sur le refus de la vieillesse et la vacuité d'un univers où prime le paraître, critique en creux de la société de consommation des années 60. Sombre et habité.
    Cthulhu Mantis
    Cthulhu Mantis

    17 abonnés 82 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2016
    Ma première rencontre cinématographique de Louis Malle avec un de ces films les plus noirs, pessimiste et désespérant de sa filmographie. On est quand même désemparer par ce film surtout d'une adaptation du roman de Drieu La Rochelle qui toute sa vie finalement n'a penser qu'au suicide. Il y'a aussi des acteurs qui pendant toutes leurs vie et leurs carrières ont attendus pour avoir ce fameux rôle qui les habitent, rêvent d'incarner et de rester dans les mémoires de tous. C'est le meilleur film de Maurice Ronet, qui ressemblait sans doute beaucoup à son personnage. Ce qui m'a marqué chez Ronet, c'est sa détresse, sa solitude même quand il est dans un dîner mondain,dans les bars avec de la compagnie ou en promenade seul ou avec un ami, c'est sa solitude qui est marquante.
    Le visage de Maurice Ronet en gros plan ou on lit son mal de vivre est aussi frappant que sa résignation à vivre. On aurait presque envie de le prendre dans nos bras et qu'il ne meurt pas.

    Il y' a aussi de très bons dialogues "tu fais l'apologie de l'ombre parce que le soleil te blesse les yeux".

    "Le mal est au cœur de ma volonté".

    et puis il y'a sans doute celle-ci qui colle et que je trouve fantastique dans le film.
    " Je me tue parce que vous ne m'avez pas aimé, parce que je ne vous ai pas aimés... Je laisserai sur vous une tâche indélébile. Je sais qu'on vit mieux mort que vivant dans la mémoire de ses amis. Vous ne pensiez pas à moi, eh bien, vous ne m'oublierez jamais.".

    C'est vraiment un hymne au désespoir sur la vie d'un homme qui est fatigué et résigné de vivre alors que sa jeunesse d'antan s'est évanoui. Je n'en revient pas qu'un film autour de la mort m'a atteint de partout. En fin de compte celui qui pourrait le mieux en parler de toute l'anatomie de ce long-métrage c'était Louis Malle...hélas cela fait déjà 20 ans qu'il a disparus.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    224 abonnés 1 597 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 août 2015
    En adaptant le roman éponyme de Drieu La Rochelle (1931), Louis Malle change quelques éléments : l'alcool remplace la drogue en matière d'addiction ; l'actualité des années 1960 affleure ici et là. Mais l'essence du roman est bien transposée : dépression latente, de plus en plus accablante, misanthropie et solitude mélancoliques, sables mouvants d'une réalité médiocre qui engloutit peu à peu tout espoir, tableau sans concession d'une inaptitude à vivre avec soi-même, avec les autres... Le portrait du personnage principal, bourgeois intello plus ou moins oisif, est certes peu aimable, mais il touche profondément par sa noirceur. La composition de Maurice Ronet est mémorable. Louis Malle tourne autour de lui, de son personnage qui titube deux heures durant au bord de l'abîme, avec un mélange de respect trop littéraire (voix off, dialogues très écrits) et de stylisation inspirée. Pour la poétique des gestes et des sons, il se souvient manifestement de son expérience aux côtés de Robert Bresson (dont il fut l'assistant sur le tournage d'Un condamné à mort s'est échappé, 1956). La mise en scène est précise et fluide. Les gros plans sont oppressants. Le noir et blanc fait superbement suinter la tristesse poisseuse du récit. Et les Gymnopédies d'Erik Satie finissent par achever la bête. Lentement. Doucement. Fatalement.
    Eselce
    Eselce

    1 199 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 octobre 2014
    Un homme dépressif et déprimant résume le film en quelques phrases sympathiques : "Ca ne vous ennuie de pas de ne pas avoir beaucoup d'argent ? Moi, ça m'ennuie." "Je tiens à vous dire, Monsieur, que pas plus que vous, je ne trouve drôle de se coucher sur une tombe. Quand il est si facile de l'ouvrir et de se coucher dedans." Voici ce que j'ai retenu du film et de son personnage principal.
    Val_Cancun
    Val_Cancun

    47 abonnés 764 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 juin 2014
    Adapté du roman éponyme de Drieu La Rochelle, "Le feu follet" (1963) réalisé par Louis Malle est une oeuvre désespérée, qui décrit les derniers jours (?) d'un homme désabusé, perdu, revenu de tout...
    Achevant une cure de désintoxication, séparé de sa femme restée à New York, il reprend brièvement contact avec ses anciens compagnons de beuveries et de débauche. Certains le déçoivent parce qu'ils ont changé, d'autres l'agacent car ils n'ont justement pas évolué, tous le laissent froid...
    Superbe réalisation en noir et blanc de Malle, prestation émouvante de Maurice Ronet, (brève) présence de la délicieuse Alexandra Stewart, fin mémorable, "Le feu follet" dispose de nombreux atouts qui en font un classique, à ne pas visionner un soir de déprime en revanche.
    Beaucoup plus récemment, Joachim Van Trier a proposé une variation sur le même thème, très réussie également : "Oslo, 31 août".
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    111 abonnés 1 577 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 avril 2014
    Alain Leroy, la trentaine bourgeois et tout jeune ex-alcoolique, va reprendre contact avec sa vie parisienne de fêtard durant 24 heures. Sa femme est resté à New-York, on ne la verra jamais à l’écran ; lui va reprendre contact avec ses vieilles connaissances ; mais le temps à passer.
    Le temps est un thème central du film comme celui du toucher et de l’image de soit. Des critiques se sont penchés de manière approfondie sur toutes ces thématiques très travaillées à l’écran. Louis Malle adapte ici le roman de Drieu la Rochelle et fait un film très nouvelle vague ; parfois donc aussi très intello, tout ce qui est montré à l’écran est sujet à intellectualisation, c’est un peu la limite. La France de la IVème république plus moderne éclate à l’image, les femmes sont libérées, l’OAS est présente dans les rues,… La thématique principale du film est intéressante et reprise dans un film de 2012 que j’ai adoré « Oslo 31 aout » : l’alcool maintenait chez Alain l’illusion d’être et d’être reconnu. Une fois le masque tombé, d’où l’usage fréquent de vitres et de miroirs, il s’aperçoit du fossé entre ce qu’il croyait être et ce qu’il est mais surtout entre ce que les gens percevaient de lui et ce qu’il est devenu. Une des nombreuses scènes fortes le montre avec un ancien maître d’hôtel qui le reconnait et lui dit qu’il n’a pas changé alors que lui pense le contraire.
    Toute cette réflexion sur la reconstruction après la dépendance et le travail sur l’image de soit et que l’on existe en grande partie par le regard d’autrui est le plus touchant du film. Pas grand amateur de la Nouvelle Vague, ce film n’a tout de même bien transporté.
    AMCHI
    AMCHI

    5 032 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 octobre 2013
    C'est le film le plus personnel de Malle d'ailleurs à l'origine il voulait interpréter le rôle principal et garder le film rien que pour lui mais les producteurs n'ont pas vu cela du même oeil et finalement Malle donna le rôle à Maurice Ronet (entre Ascenseur pour l'échafaud et Le feu follet 4 ans se sont écoulés et l'acteur bouffi par l'alcool a réellement suivi une cure pour maigrir comme son personnage), excellent acteur un peu oublié de nos jours qui trouve certainement ici son meilleur rôle. Son personnage traînera son ton désabusé jusqu'au final fatidique, on le suivra durant une journée d'errance à Paris, journée d'Adieu ; un film sombre mais pas forcément désespéré. Un film qui nous touche pour peu que l'on se sente proche du personnage.
    Santu2b
    Santu2b

    214 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 mars 2017
    "Il est difficile d'être un homme. Il faut en avoir envie." Cette phrase semble résumer le mieux l'esprit du film "Le Fue Follet" de Louis Malle. Réalisé en 1963 et adapté de Drieu La Rochelle, il se penchait sur la question du suicide et du sens de la vie avec l'esprit très transgressif qui le caractérisait. Malgré un sentiment mitigé, le résultat comporte à l'évidence des qualités indéniables. Le cinéaste maîtrise pleinement les thèmes de son film et les englobe de surcroit dans un cadre esthétique de première main. Le noir et blanc est absolument superbe, laissant même entrevoir quelques scènes kafkaïennes. La musique d'Erik Satie colle parfaitement à l'ensemble. Enfin le tout est brillamment porté par un grand Maurice Ronet accompagné de quelques seconds rôles pétillants tels Jeanne Moreau. Pourtant, "Le Feu Follet" n'est pas le film le plus emblématique ni même abouti de Malle. Son plus grand défaut reste son côté emphatique et répétitif avec un personnage passant son temps à exalter sa lassitude et dire qu'il s'en va. C'est cette emphase excessive qui transforme la refléxion du cinéaste en agonie. Au final cela donne un résultat assez inégal, parfois ennuyeux. Le cortège est admirable mais la traversée est longue.
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