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kibruk
142 abonnés
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2,5
Publiée le 25 avril 2010
Film qui fait froid dans le dos, parce qu'après l'épouvantable aire "Bush fils", son aspect visionnaire est très frappant. Ce qui pouvait sembler être, en 1992, une charge partisane d'un démocrate farouchement opposé à la guerre d'Irak, apparaît aujourd'hui être une analyse lucide et clairvoyante de la situation d'alors... et à venir. Tim Robbins dénonce avec vigueur la corruption, l'avidité et l'ambition personnelle, la quète absolue de richesse, le mensonge et la manipulation, la soumission des médias, les intérêts politico-financiers et la politique spectacle. Mais en dehors de cet aspect très positif, le film souffre de sa construction osée, à savoir celle d'un faux documentaire. L'ensemble, refusant tout effet de narration et de mise en scène traditionnels, est donc d'une très grande sobriété... trop grande sobriété... qui fait que le spectateur reste totalement en dehors de l'histoire. C'est comme regarder un vieux reportage sur un sujet qui n'est plus d'actualité et qui ne nous intéresse pas particulièrement : c'est ennuyeux.
Pour son 1er film, T. Robbins frappait fort et là où ça fait mal avec ce mockumentaire sur un candidat farfelu à un poste de sénateur (prenant le contre-pied, au niveau des idées, du "M. Smith au Sénat" de Capra, tout en étant aussi militant). Dénonciation virulente d'un système pourri par l'argent et le mensonge, avec ce populisme sournois et tout-puissant et dans lequel la vérité et le libre-arbitre n'ont plus court. Devant la caméra, Robbins a réuni ses potes et cela donne une belle brochette de caméos, les amis de Robbins ayant tous ou presque demandé à jouer des rôles de journalistes télé mais aussi quelques numéros savoureux. Si on rit pas mal au début, le ton se fait plus grave au fur et à mesure du film, qui devient une pure fiction (ou presque), métaphore d'une Amérique coupée en 2. Grinçante, admirablement écrite, bien mise en scène (malgré quelques petits ratés), un pamphlet ignorée à sa sortie et qui préfigure le règne de 8 ans de Bush Jr à la Maison-Blanche. Culte et indispensable, surtout maintenant. D'autres critiques sur
"Bob Roberts" a souvent été comparé à "Un homme dans la foule" de Kazan. Il est vrai que l'on peut trouver beaucoup de point commun entre les deux films, mais Kazan avait situé l'action de son film dans le monde des médias et n'avait qu'effleuré le monde politique. En fait, l'esprit du premier film de Tim Robbins se siturait plutôt dans celui des "Coulisses du pouvoir" de Lumet (sauf que celui-ci avait louper son film). Robbins nous montre sous forme d'un faux documentaire les coulisses d'une campagne électorale qui a tout d'une campagne publicitaire, sauf qu'au lieu de vous vendre des lessives et des voitures, on vous vends du racisme et des valeurs douteuses. Il faut saluer la sobriété avec laquelle Robbins a mis en scène ce sujet qui prétait facilement à un réalisation démonstrative, car le candidat ne révéle jamais clairement sa personnalité et il faut saisir quelques détails durant de rares moments d'égarements de Bob Roberts pour voir apparaitre le vrai personnage.
film visionnaire de tim robbins, "bob roberts" reste un film d'actualité dénonçant le populisme, la démagogie, la guerre, l'ultra-libéralisme... Tim Robbins, auteur, réalisateur est d'une grande pertinence, et le personnage odieux qu'il campe est un anti-bob dylan, folk-singer facho et corrompu exaltant le mythe du rêve américain dans ce qu'il a de plus égoïste et malsain.
Tim Robbins débute sa carrière de réalisateur avec ce faux documentaire relatant les causes du succès d'un candidat fasciste et malhonnête. Critiquant la démagogie excessive et l'ultra-médiatisation de la société, ce film s'attaque aussi aux électeurs trop crédules et aux manipulations politiques, dont certaines se révèlent impressionnantes (et efficaces). Les idées développées sont ainsi très actuelles et on repèrera des clins d’œil prémonitoires à la politique moderne. De plus, les cinéphiles peuvent trouver une foule d'acteurs talentueux cachés dans des seconds rôles (John Cusack, James Spader, Susan Sarandon...). Intelligent et très réussi.
Cela fait plaisir de voir un film engagé et intelligent. La charge est corrosive mais elle n'est pas imbécile et elle touche particulièrement juste notamment sur les fausses valeurs que peuvent incarner les "moralistes" conservateurs. Le film même si il date de 92 garde tout son sens au vu de la politique américaine. Une réussite.
1992, de et avec Tim Robbins et Giancarlo Esposito (Bugs Raplin). Présenté sous une forme de (faux) documentaire, c’est l’histoire sobrement racontée d’un chanteur de musique folk à succès, à la morale douteuse bien cachée, qui mène campagne pour se faire élire au Sénat américain. Tous les coups sont permis pour ce petit facho raciste au visage lisse et souriant, jusqu’à simuler un attentat fomenté, bien sûr, par un « étranger », dont le tort principal est d’être journaliste d’investigation et d’avoir percé le passé du politicien. Toujours d’actualité !
Un film prophétique de la part de Tim Robbins sur la politique américaine qui n'avait seulement pas prévu que la réalité serait pire que la fiction. Le film est intéressant mais laisse un peu froid et Je me demande même si la subtilité de la réalisation n'a pas eu l'effet inverse qu' escompté chez les militants de droite.
Je ne sais pas par où commencer. La réalisation caméra à l'épaule qui est parfaitement gérée ? Le scénario si cousu de fil blanc et de facilités qu'on va encore nous dire que "ça vient du cerveau malade d'un complotiste" ? La présence de Gore Vidal délicieusement autoparodique ? Le casting d'ailleurs, absolument miraculeux, avec en tête Ray Wise et Alan Rickman exceptionnels (mais comment Alan Rickman a pu ne pas obtenir d'Oscar ???) ? La partie musicale, paroles / clips / featuring / ......public (de beaufs) pas du tout traitée par-dessus la jambe (spoiler: c'est le cas de le dire, ah ah ! ) ? La VF qui, étonnamment, se défend plus que bien voire sublime carrément une scène (spoiler: celle du journaliste en coulisses où Tim Robbins explose, en VF bien plus qu'en VO ) ? La durée, absolument parfaite, et pourtant laissant derrière elle des scènes inédits somptueuses dont une avec Rickman (spoiler: celle où il veut passer derrière la caméra ) aussi drôle qu'à glacer le sang ? ..........Ou simplement le fait que ce film de 1992 reste tellement d'actualité que la nouvelle génération ne verra peut-être pas que c'est une satire ? Un film IMMENSE.
LE film critique de l'Amérique, altermondialiste avant que ce soit la mode. Le film sous forme de documentaire est efficace et entraînant. On ne s'ennuie pas une minute. Les acteurs sont époustouflants et le beau Tim Robbins est parfait dans se rôle de politicien fasciste BCBG. Pour le premier film du même Tim Robbins derrière la caméra, c'est un chef d'oeuvre.
Excellent film qui ,sous la forme d'un faux documentaire,décrit le cirque politique et les dérives d'un système économique...dont nous sommes aujourd'hui tous les victimes.Pertinent et prémonitoire,ne cherchez pas ce film en DVD Zone 2 il n'existe malheureusement pas....bizarrement.
Dommage que ce film d'une haute actualité soit si peu convao à cause d'une mise en scène à l'emporte-pièce. Sinon, Tim Robbins est convaicant en tant qu'acteur