Avis : La guerre du feu - Page 8

Un chef d’œuvre qui mélange avec brio aventure, suspens, histoire et même humour. Un film rempli de conflits, de dangers, de courage, d'amour, d'espérance. Cette véritable odyssée est le miroir de notre propre histoire, nos origines, notre espèce, notre vie. Un succès phénoménal, d'une beauté sidérante, grâce à la maîtrise de Jean-Jacques Annaud, aux acteurs plus vrais que nature, une photographie superbe et une musique envoûtante. Bref, tous les ingrédients d'un très grand moment du 7ème art, sans précédent et sans successeur, ce qui en fait une œuvre unique

Dans le genre il n y a pas beaucoup de concurrence ou de comparaison, réussir à garder un spectateur sur cette époque avec des dialogues du niveau de l époque, cela relève de l exploit. Pas mal cette intrigue et ce scénario. Après la préhistoire... ce n est pas mon thème de prédilection ... alors bien ce film pour le genre on va dire.

LA GUERRE DU FEU (1981): Il y a 80 000 ans, lors d'une attaque sauvage, une tribu perdra ce qu'elle a de plus précieux, le feu. Les survivants désigneront alors trois des leurs pour aller à la recherche de ce trésor tant convoité. Créer une aventure sur cette époque de la préhistoire, au plus près d'une réalité, n'était pas gagné d'avance. Et pourtant, le cinéaste Jean-Jacques Annaud à pris le risque de tourner ce film qui aurait pu se transformer en un véritable fiasco. Il n'en sera rien. Un grand voyage dans le temps où l'histoire de l'humanité commencera à prendre vie à l'époque du Néandertal, et se regardera comme un documentaire à la découverte de l'intelligence primitive de nos ancêtres. Une intelligence qui ne demandera qu'à évoluer dans d'innombrables domaines, bien souvent suite aux dures épreuves produites par une nature hostile. Le spectacle de ce long-métrage se fera par cette crédibilité historique afin de nous faire revivre au mieux notre passé. Des maquillages convaincants, une mise en scène irréprochable, un milieu sauvage inquiétant,, tous ceux-ci tournés dans de magnifiques décors naturels. Une aventure du passé, lointaine, pour un film qui ne vieillira jamais.

WHAOUUUUUUUUU !!! Et dire que je ne l'ai pas vu plus tôt ! Ce film est LA fresque historique à ne pas louper ! Jean Jacques Annaud signe ici son meilleur film (égalité avec le nom de la rose) et l'apogée de son talent, lauréat des 2 césars les plus convoités : Meilleur Film et Meilleur Réalisateur, et de l'Oscar du Meilleur Maquillage, La Guerre du Feu, par son unicité fictionnelle et documentaire, surpasse de loin tout autre fiction se déroulant sous cette époque qu'est l'âge de pierre. La reconstitution est époustouflante, que du réaliste ! Les costumes, le maquillage, les langues imcompréhensibles des homos sapiens(heureusement qu'il a pas fait son film en français !), la gestuelle des acteurs, la mentalité retranscrite de nos ancètres, la barbarerie, la saleté, les relations sexuelles violentes, les animaux (mamouths et tigres à dents de sabres), enfin bref, tout y est ! Tourné entièrement en décors naturels au Kenia, Ecosse et Canada, les paysages sont eux aussi magnifiques et laissent rêver de cette époque lointaine, de la naissance de l'espèce humaine, et du début justement de son humanisation avec l'apparition chez l'homo sapien d'un sentiment qu'il ne connaît pas encore, l'amour. Merveilleux de bout en bout et surtout authentique, avec égalemment les débuts d'un acteur extrèmement talentueux : Ron Perlman (Le nom de la rose, Alien 4, Hellboy) qui n'a pas toujours eu des rôles adaptés à la démesure de son génie d'expression et de sa carrure impressionante. Vraiment un très grand film. A VOIR ABSOLUMENT.

Si l'ensemble manque un peu de cohérence "pré"-historique, on rentre dans ce monde où les codes classiques ne sont plus les même et où la moindre chose (évidente aujourd'hui) devient l'objet d'une grande aventure.

Un période qu'on a peu l'habitude de voir au cinéma. Réaliste ce film nous montre les difficultées et la violence (le fil commence très fort) qui régnaient déjà à cette époque. Entre les loups, les lions, les ours, les mamouths et les tribus rivales difficile d'avoir une vie pésible surtout quand il n'y plus de feu. Le scénario bien que simple nous entraine dans une aventure ou malgré aucun dialogue compréhensible on ne s'ennui pas une seconde.

Très bon film de la part de Jean-Jacques Annaud, c'est indéniable.
Le film réussit à nous raconter une histoire et nous faire passer une palette d'émotions rien qu'avec des grognements et sans véritable dialogue.
Le mérite revient en partie à des acteurs très percutants, Ron Perlman en tête.
Les décors sont très bien. Les costumes ont un peu pris un coup de vieux, mais finalement, ça reste assez crédible aujourd'hui et si les mammouths ont l'air faux, ce n'est pas du tout le cas des tigres à dents de sabre.
L'histoire accroche pas mal du tout, elle est simple est efficace. Et même si le film aurait pris quelques distances avec la véracité historique, il fait preuve d'un réalisme saisissant. La musique est bien.
À voir.

Réalisé par un français, "La guerre du feu" est avant tout un roman écrit par J.H Rosny, qui est adapté sous forme de film en 1981. N'ayant pas lu le livre, je ne peux que me baser sur le film pour juger. Il n'y a pas de paroles compréhensibles, c'est dur à supporter pour certains téléspectateurs et c'est pour cela que le public visé n'est pas vraiment jeune. Mais ce film est la preuve que les dialogues ne font pas forcément un bon film, ici on retrouve un chef d'oeuvre cinématographique où tout dialecte moderne est absent. C'est une perle rare, pour l'année 1981, c'est du grand art, très bien tourné, des acteurs brillants, une excellente réalisation... les salles de cinéma devaient être pleines ! On est vraiment plongé dans l'histoire, c'est tout simplement passionnant !

La Guerre du Feu est une date dans la représentation de l'homme préhistorique au cinéma. Il s'agit probablement du premier film "préhistorique" essayant de se donner une dimension réaliste, dans un style quasi documentaire. Un inoubliable voyage à travers le temps ainsi qu'un saisissant témoignage de la condition de nos ancêtres.

Une audace inégalée! Ce film a été fondé à partir de sérieuses recherches, en sémiotique, linguistique, histoire, sociologie... Faire vivre aux acteurs ces conditions insoutenables de "vie" préhistorique et nous présenter cette fresque personnelle (l'aventure d'un clan, d'un homme) et universelle (l'humanité balbutiante) était courageux. Pari très réussi, même après l'avoir revu de nombreuses fois.

Unique représentation reconnue des hommes de la Préhistoire, ce film fait s'étonner devant les mystères de l'évolution - celle du langage comme celle de l'homme lui-même. Toute la réussite consiste à raconter une histoire et transmettre des émotions en l'absence de dialogues. Et tout cela est admirablement réussi, dans une ambiance telle qu'on aurait envie de la prendre pour la véritable atmosphère de l'époque...

Le roman de J.H Rosny Ainé était purement imaginaire ce n'est pas le cas de l'adaptation de Jean Jacques Annaud. Ah ! C'est vrai que les éminents anthropologues de comptoir vous affirment avec un aplomb sans faille que ce film est irréaliste voir, risible. Ils ont dû étudier beaucoup d'hommes des cavernes vivant dans leur milieu naturel pour être aussi affirmatifs. Personnellement, je vois quelques hommes de Cro-Magnon au volant de leur voiture, le dimanche, et, pas mal dans le métro parisien, le matin. Mais je n'en ai pas encore aperçu détalant devant des tigres à dents de sabre ou bien des mammouths. Il faut aussi savoir que trois espèces, l'Homo Sapiens Archaïque, l'Homo Néandertalii et l'homme de Florès, ont souvent coexisté il y a cent milles ans. Il a été établi que dans la même espèce, les coutumes et le développement social n'étaient pas nécessairement au même niveau. Il n'y avait pas encore la Sacro-Sainte Mondialisation ! Enfin, nous, aujourd'hui, nous sommes des Homo Sapiens Sapiens et non des Sapiens Archaïques, de légères évolutions nous distinguent d'eux ! Bon trêve d'ironie et oublions la lourde prétention des babilleurs pseudo intellectuels qui ramènent leur science limitée, "La guerre du feu" est un chef-d’œuvre littéraire et cinématographique, les acteurs ont accomplie dans ce film une performance hors norme, aussi étonnante que celle des animaux. La mise en scène est hallucinante tandis que les décors vous claquent sur le museau. Un film qui raconte une histoire vieille de 100000 ans qui est trop naturaliste selon certains : (O|°) .... Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! .....

Génial rien à dire de plus. Décors sublimes, maquillages très réussis (dont il reçu l'oscar en 1981) et les acteurs parfaits. Une histoire de survie et de rivalité parfaitement mise en scène par J-J Annaud. Un film culte à voir par tout cinéphile.

Plate reconstitution historique, le film est un peu trop naturaliste pour emporter l'adhésion. Bravo aux acteurs qui ont du avoir froid aux fesses.

Avec " La guerre du feu", on est bien loin des gentils nanars, candides et puérils, qui se sont piqués de traiter naguère de l'existences de nos ancêtres préhistoriques. Le film de Jean-Jacques Annaud fascine à la fois sur un plan formel, avec ses décors choisis, sa reconstitution minutieuse, sa réalisation et sa photographies soignées, autant que par son contenu très documenté s'appuyant sur des connaissances scientifiques et des hypothèses plausibles qui s'intègrent harmonieusement à la fiction.
Car le sujet d' Annaud n'est pas seulement une leçon de choses; l'histoire est un habile compromis entre la fiction dramatique et spectaculaire, et le didactisme. Conçue autour d'une idée simple et fondamentale, celle de la domestication du feu, déterminante dans l'histoire de l'humanité, l'intrigue conte l'aventure périlleuse et initiatique d'un trio de Néandertal parti à la conquête d'un quelconque bûcher pour sauver sa tribu. Nulle faute de goût ou maladresse dans cette représentation de l'homme préhistorique, son langage primitif, ses expressions faciales et ses attitudes ou mouvements encore simiesques, son mode de vie clanique, on n'ose pas dire sa condition.
Le récit a le souci constant de l'autenticité présumée, du détail juste évoquant notamment l'apprentissage, l'éveil de l'intelligence, particulièrement lorsque les trois néandertaliens se confrontent à une autre espèce humaine plus évoluée. Précisément, l'action et ses péripéties invoquent le processus d'évolution, le recul de la primitivité auxquels la conquête du feu n'est évidemment pas étrangère. Riche par les idées qu'il suggère, le film l'est aussi pour cette part de mystère, de fantasme que la Préhistoire ne cessera jamais d'alimenter.