Derniers Avis : Le petit prince a dit - Page 2

Un très beau film dominé par l'interprétation magnifique de Richard Berry, d'Anémone et de la jeune Marie Kleiber. Sur un sujet délicat, Christine Pascal évite avec justesse l'apitoiement et le mélodrame. Bien au contraire, à l'instar de son lointain prent "l'Arbre de Noël", avec ses personnages très justes, elle choisit le combat plutôt que la résignation. Avec ce parti pris, l'histoire trouve non seulement toute sa force, mais aussi sa cohérence. Bref, un film réussi qui laisse en outre entrevoir le talent d'Anémone dans un rôle à contre-emploi, très éloigné de la légèreté de ses anciennes prestations.

La plus belle èmotion des annèes 90! Grâce à des choses simples entre les montagnes suisses, l'Italie et la Provence, la regrettèe Christine Pascal signe un authentique chef d'oeuvre en filmant admirablement la marche inèluctable d''une petite fille vers la mort! Face à l'inacceptable, la rèalisatrice rèussit une oeuvre pleine de vie, de rires et de sensibilitè! Un film bouleversant qu'elle a ciselè pour deux comèdiens en ètat de grâce : Anèmone (on se souviendra longtemps de sa recette de bananes flambèes) et Richard Berry. "Le petit prince a dit", c'est aussi la jeune Marie Kleiber qui se montre tout simplement bluffante pour un premier rôle, l'unique de sa carrière! En abordant un sujet dèlicat et très casse-gueule, Christine Pascal a su faire un film à la fois personnel et public! Son suicide en 1996 laisse un immense vide dans le cinèma français...

A ma fille . Christine Pascal a traversé la paysage du cinema français comme un meteorite, laissant quelques pépites derrière elle, tant comme actrice que comme réalisatrice. LA plus précieuse d'entre elles est sans nul doute ce film. Un road movie entre un père et sa fille condamnée par une maladie mortelle, d'une force, d'une simplicité mais surtout d'une émotion rarement vus dans le cinéma français. Le rapport père fille est il est vrai rarement dépeint, et christine pascal réussit le prodige, sans jamais nous emmener dans le pathos, à nous bouleverser par cette belle histoire. C'est une affaire de regards, de non-dits, de chansons, de recettes de cuisine; c'est la vie de famille qui explose et se rabiboche, c'est une brasse dans la piscine, ce sont ces "petits riens" qui font tout et, pour la première fois (l'unique?) deux acteurs, Berry et Anemone, en état de grace... Grace leur soit rendue ainsi qu'a la jeune interprte qui porte le film, moi qui auparavant aurait tout donné pour pleurer au cinéma, voila, c'est fait.

Contrairement aux autres opinions, je trouve ce film tout à fait navrant. Il s'agit, quoiqu'on en dise, bel et bien d'un mélo désolant, avec des scènes convenues qui n'en finissent pas et où en prime il ne se passe strictement rien (l'ennui de la partie en voiture est mortel!). Que l'on ait attribué le prix Louis Delluc à cette nullité n'est pas la moindre des surprises. Mais sans soute le copinage a-t-il joué à fond dans cette affaire.

L'émotion est formidablement restitutée par les acteurs principaux, y compris la petit fille. Au-delà, ce film s'inscrit dans la problématique cinématographique contemporaine du deuil, aux côtés de la Chambre du fils, des Invasions barbares par exemple.

Un film merveilleux, déchirant et réaliste en tous points. Tous ceux qui sont passés par des épreuves pareilles (et j'en fais partie) se seront à mon avis plus ou moins reconnus dans cette histoire magnifiquement interprétée. Essayer de vivre l'instant présent, de viser haut malgré l'adversité, c'est cela le message de ce long-métrage. Merci.

Un film magnifique et resplendissant qui goûte à une poésie désespérée et une tragédie humaine.

Prenez une petite fille leine de talent, une superbe réalisatrice et deux acteurs principaux tres connus, vous obtiendrez "le petit prince a dit" un film magnifique, pleins d'émotions mais qui ne tombe pas dans la tragédie.

Malgré une bonne interprétation et une scène finale très réussie, la sauce ne prend pas et l'émotion n'est pas au rendez-vous, la faute à une histoire vue et revue, des longueurs et des personnages un peu fades.

A force de choisir la facilité et de vouloir à tout prix larmoyer, Christine Pascal en oublie son sujet. Echec total.