Avis : Twin Peaks - Fire Walk With Me - Page 9

Ce Twin Peaks est un condensé de ce que je peux penser du cinema expérimental de David Lynch. C est intriguant, par moment confondant de beauté, on navigue dans une ambiance de rêve/cauchemar et puis j ai par moment l impression qu il se fiche de la gueule du monde en faisant importe quoi et laissant au spectateur chercher des interprétations alambiquées sur ce qu il a filmé. J ai été emballé au début et puis j ai fini par me lasser, pas convaincu en plus par l interprétation catastrophique de Sheryl Lee, les autres acteurs jouant avec un décalage qui semble voulu pour ajouter au caractère étrange du film. Je ne peux pas dire que j ai détesté, loin de là, mais je n y retournerai probablement pas.

J’ai l’impression d’un retour en arrière. Qu’on recommence encore la même histoire...
Et avec un ersatz de Cooper totalement cloné...
C’est stupide et ennuyeux car on ne voit que lui dans les yeux de cet acteur insignifiant.
On peut s’amuser à voir Jack Bauer tout jeune et il fallait être visionnaire pour voir en ce binoclard mal à l’aise, une force du contre espionnage James Bond puissance 1000!!!!
Sinon ce film a définitivement sonné le glas de la série pour moi. L'ambiance est tout mais ces personnages moulés dans un genre m'ont usé à la longue.

Un polar maléfique et cauchemardesque à l’univers onirique fascinant, mais trop souvent nébuleux, qui explore les traumas de Laura Palmer, interprétée par une Sheryl Lee bouleversante.

Parfois, il est difficile de dire à quoi tient la qualité d'une oeuvre, surtout lorsque son auteur est aussi clivant que David Lynch.

J’aime beaucoup le film Mulholland Drive du même réalisateur, pour son ambiance, sa narration complexe mais saisissante, ou tout simplement pour le charme qui se dégage du film (pensé à l'origine comme un spin off de Twin Peaks).

Et malgré le fait que la patte de Lynch, celle-là même qui me plaît tant dans Mulholland Drive, se retrouve aussi bien sur le plan visuel que narratif dans ce préquel de Twin Peaks, je n’ai pas vraiment adhéré au film. Pourtant, sans être son plus grand fan, la série me plaît bien, je lui trouve un certain charme, mais là où les 40 minutes d’un épisode de la série s’apprécient sans donner de sentiment de lourdeur, ici j’ai l’impression d’avoir regardé un épisode de Twin Peaks beaucoup trop long pour ce que ça raconte (2h15 tout de même).

Pourtant, au début du film, l’enquête au sujet Teresa Banks m’avait bien immergé dans l’univers, mais dès que l’histoire a commencé à s’intéresser à la vie passée de Laura Palmer, j’ai décroché. Certes, on en découvre un peu plus au sujet de la personnalité de Laura mais les révélations du film ne m’ont pas paru d’un grand intérêt. Le mystère qui planait à son sujet conférait plus d’aura à ce personnage.

Pour revenir à ce que je disais, il m’est difficile de comprendre ce qui me fait davantage apprécier la série Twin Peaks ou le film Mulholland Drive au film Fire Walk with Me, tant c’est du pur Lynch, tant sur le fond, que sur la forme, et à ce titre, il devient difficile de mettre le doigt sur ce qui d’après moi, fonctionne mieux ou moins bien dans un film ou dans l’autre.

De même qu’il est compliqué d’attribuer une note définitive ou une critique qui se voudrait pertinente à une oeuvre aussi barrée. Quoique je puisse dire ou faire, je ne peux qu’avoir l’impression d’être passé à côté de ce que Lynch a voulu me raconter.

Je n'ai pas vu la série culte dont est tiré le film. J'aurai peut être du la voir avant de découvrir ce long métrage. Car maintenant sans avoir regarder un seul épisode, je sais qui a tué Laura Palmer... après c'est en fait la seule chose que j'ai compris. Parce que pour le reste et même si c'est visuellement archi travaillé, j'ai pas pigé grand chose aux scènes où Lynch délire et tente de nous embarquer dans l'etrange. Moi, sans discriminer le film pour autant, je suis un peu resté sur le quai...

Magnifique film, où David Lynch réussit la quadrature du cercle. Evitant la redite et les références trop systématiques à la série télé homonyme, il compose une œuvre qui tient parfaitement par elle-même. Quelques moments surréalistes, des touches d’humour typiquement lynchien (le boyfriend de Laura en Terminator adolescent mal dans sa peau), mais surtout un très beau portrait d’une adolescence américaine, où tous les clichés (la vie au lycée, les rapports avec les parents…) sont réinventés pour débusquer les fêlures et l’animalité sous-jacentes. Comme toujours, une grande maîtrise de la musique, qui donne quelques scènes de pure extase sensorielle (la boîte de nuit!). Point d’aboutissement d’une tension qui monte pendant tout le film, un final apocalyptique qui emporte tout sur son passage… "Twin Peaks", où l’arrivée à maturité du plus grand réalisateur de sa génération.

Un film totalement incompréhensible du début à la fin .
Twin Peaks démarre plutôt bien avant de sombrer dans un délire signé David Lynch, sans doute sous l'emprise de cocaine lors du tournage .
Brouillon, sans intéret, Twin Peaks est un film qui selon moi ne veut strictement rien dire, du grand n'importe quoi, à se demander si le metteur en scène avait réellement la cervelle en place à ce moment la .
Enfin, pour le coté étrange de l'oeuvre, je reconnais bien la David Lynch, capable du meilleur comme du pire (ce qui auront visionner ''DUNE'' saurons pourquoi) .
Twin peaks represente à merveille le coté sombre du réalisateur .
Lost Highway était certe spécial, mais il pouvait être suivi avec un certain intéret, il proposait une histoire au public, alors que la pas du tout, aucune histoire à l'horizon .
Bien que je pense sincérement qu'il soit un grand metteur en scène, en témoigne le chef d'oeuvre Elephant man et l'excellent Blue Velvet, cette adaptation de sa série sur grand écran est une véritable catastrophe, totalement abstrait .

Trés bonne préquelle à la serie TV...On y decouvre réellement qui fut Laura Palmer...Ce qu'elle a vecu...Sa mort!
Un ptit regret, c'est que Donna (la meilleur amie de Laura), n'est pas jouée par la meme actrice...Les deux actrices sembent pas mal en decalage!!
Et pourquoi Audrey n'est pas làààà??? Lol
Mis à part ces deux ptits hic! Le film est magnifique! A ne pas louper!!!

Deux ans après la fin aussi abrupte qu’imprévue de sa série culte, David Lynch décide de tourner une préquelle se focalisant sur les derniers jours de Laura Palmer afin de boucler la boucle. Tiraillé entre le besoin de satisfaire les fans et la nécessité de faire un film accessible aux néophytes, le réalisateur évite l’écueil de l’œuvre bancale et bêtement explicative pour mieux brosser un tableau envoutant où rêve et cauchemar se mêlent à la réalité. Mais sous le vernis onirique se cache une œuvre violente abordant des thèmes sensibles comme l’inceste, la prostitution ou encore la drogue. Il est hautement recommandé d’avoir vue la série télévisée du même nom avant de s’attaquer à ce film pour mieux comprendre les méandres de son intrigue complexe et un peu longuette.

Presque 10 ans avant son célèbre Mulholland Drive et quelques année précédent Lost Highway, David Lynch réalise en 1992 un film charnière de sa filmographie.
Twin Peaks comporte tous les éléments du cinéaste, à commencé part la mort et l'enquête rappelant également Blue Velvet. Le début prends forme sous film policier avec des personnage atypique, décalé puis arrive la deuxième parti, beaucoup plus sensoriel, elle. Tenant sa plus grande force dans sa mise en scène, "Twin Peaks" plonge le spectateur dans une total folie. David Lynch nous emmène dans un monde oscillant entre rêve/cauchemar et réalité, voire aussi entre fantasme et peur.
Vertigineux, on ne peut resté indemne face à autant de talent. A la fois déconcertant et mystérieux, le film part quelques fois dans tous les sens mais jamais David Lynch ne perd le fil, et crescendo il nous ramène là où il le veut. Bien que pas forcément toujours compréhensible, et qu'une seconde vision est nécessaire, on devine bien le message du réalisateur, de cette espèce de jugement dernier ...
Soutenu part quelques séquence absolument hypnotisant, part des couleurs perturbantes, c'est son oeuvre entière qui perturbe le regard du spectateur.
Et comme bien souvent, David Lynch nous offre une opposition de femme, l'une blonde, l'autre brune, et quelques moment d'érotisme où la sensation de chaleur et de beauté est aux rendez-vous.
En somme, "Twin Peaks - Fire walk with me" est un film typique de son cinéaste. Mieux même, c'est une oeuvre fascinante, qui avec le temps risque de prendre d'avantage d'ampleur.

Décidémment je ne m'y ferais jamais aux films de David Lynch. Il a vraiment une forme de génie qui ne m'intéresse pas. Dans ce film, ce n'est pas le scénario bordélique qui me dérange le plus, ni la musique, ni les mises en scène, les décors, les contrastes, encore moins la présence d'un Bowie ou d'un Isaak. De ce côté là il n'y a rien à redire. C'est juste que ce film n'a aucun sens. Quand je vois des commentaires parlant d'émotion faisant verser des larmes, de personnages intriguants, de film métaphysique, d'onirisme... c'est vrai qu'on a pas encore assez d'histoires d'incestes, de meurtres atroces, d'histoires glauques dans notre vie quotidienne. Lynch est un peu l'équivalent d'un Zappa dans le rock, c'est de la branlette intellectuelle doublée de snobisme. Il faudrait qu'il fasse un jour un film avec Cronenberg (qui fait toutefois des films tout aussi déstabilisants mais qui ont une vraie finalité) pour voir. Ils devraient bien s'entendre. Si un jour j'ai l'occasion de voir la série "Twin Peaks" je réviserais peut-être mon avis mais c'est clair que le film issu de la série ne me donne pas trop l'envie de la découvrir.

Pas franchement fan de l'univers de David Lynch, dont le talent ne se discute pas mais dont les outrances peuvent lasser et/ou dérouter, j'ai un faible pour ce Twin Peaks qui séduit par son mélange de prosaisme d'une jeunesse en manque de repère, avec des scènes d'effroi qui atteignent des cimes cauchemardesques. Il faut souligner les qualité esthétiques du film ainsin que la composition d'Angelo Baladamenti. Malgré un première demi-heure guère convaincante, Cette terrible histoire incestueuse qui emprunte le labyrinthe tortueux de la psyché a fleur de peau de son héroine, s'avère marquante par son inconfort et l'émotion qu'elle distille.

Twin Peaks, la série, était très prenante mais parfois assez longue. Il en est de même pour le film. Je pense qu'il est impératif de voir la série avant de visionner le film. On retrouve l'univers d'un Lynch complètement barré, surréaliste. La série était tout de même plus accessible. Finalement, le film est le dénouement de la série. Les choses se démêlent facilement et on comprend tout. Bien sur c'est du Lynch, on n'est donc pas toujours réceptif a ce qu'il essaye de nous faire comprendre. Mais le message principal passe. Un film qui complète parfaitement la série.

Un film curieux et intrigant mais très intéressant car énormément pensé et réfléchi comme tous les films de David Lynch qui ne laisse absolument rien au hasard. La direction d'acteurs est sublime, la photo est magnifique et très travaillée, tout comme le son qui s'accorde en harmonie avec les images. A cela s'ajoute l'envoûtante musique d'Angelo Badalamenti, le compositeur fétiche de David Lynch. Un film très intéressant à découvrir.

Le moins bon Lynch que j'ai vu pour le moment. Un film dérangeant à souhait ce qui est en général plutôt bien mais je ne sais pas le fait d'être dérouter m'a cette fois déplu. Peut être ne l'ai-je pas apprécier à sa juste valeur? Sans doute. Un autre visionnage serait surement nécessaire, en tout cas pour le moment ce n'est pas un film qui me plaît. Je reste fan de "Inland Empire" moins de ce Twin Peaks. Le mystère est un peu trop grand et c'est peut être le fait de n'avoir rien pu embriqué de rationnel entre les personnages qui m'a totalement perdu! Je sais qu'il est bête de rechercher la rationnalité dans un film de Lynch mais bon je n'étais sans doute pas dans le bon état d'esprit pour un visionnage du film. A méditer ou à revoir c'est en tout cas intriguant c'est le moins que l'on puisse dire.