Derniers Avis : Batman, le défi - Page 30

Ce deuxième volet de Batman par Tim Burton est bien meilleur que le premier. Il est aussi beaucoup plus sombre et le réalisateur a beaucoup amené de lui dans ce film. Tout d'abord sa touche sur l'univers qu'il raccorde au sien, ensuite les costumes et la musique, moins funky que le premier et plus gothique. Le film en lui même se rapproche finalement plus de Burton que de Batman. L'univers est captivant, les personnages principaux sont plus les "méchants" que les "gentils" et la relation Catwoman-Batman est des plus réussis. Danny DeVito chope au passage son meilleur rôle au cinéma. Film réussi, malgré la fin que je considère un peu "bizarre" avec les pingouins.

Bien construit ,et au scénario plutôt bon , Batman le défi est pour ma part trop inégal pour emporter la complète adhésion .
On a une musique excelente ne machons pas nos mots . Une mise en scène bien meilleur que dans le premier batman, et une façon de filmer bien meilleur, et parfois, même bonne , ce qui n'est pas si souvent le cas chez Burton . Mais hélas , les deux derniers points ne sont pas toujours vrais , et les scènes d'actions et d'explosion sont très très loins d'être parfaites.
On a après des personnages et des situations loin d'être complètement manichéenes . Le pengouin est en manque d'amour, Catwoman est une victime, et à bien des points, Batman est perdu. Mais à cela , il convient encore d'ajouter un bémol : si le casting est bon, aucun personnage ne m'apparaît doté d'un véritable charisme.
La construction dont je parlais est parfaite dans la première heure, mais moins bonne dans la seconde.
Reste des dialogues bons, mais peut-être en dessous du premier opus . Les décors sont bien mieux explotés par contre,et les costumes ne sont toujours pas très bons.
En bref, des bons points, et des moins bons (quel talent critique , je sais) qui font de batman le défi un film du même acabit que le premier.

Une bonne suite, Burton a très bien exploitées les méchant de cette opus avec un Super Pingouin et une catwoman exceptionnelle sans parler du costume de celle-ci qui est fantastique. Mais du coup Batman passe un peu au second plan, et le film se paye quelque longueur sa n'en reste pas moins un très bon Batman

Le meilleurs opus de la série des "vieux Batman" : du grand T. Burton au sommet du glauque et du sombre, mené par un Danny de Vito magnifiquement mauvais en Pingouin. Malgré son age et le côté kitch du film, on ne se lasse pas de le regarder.
A voir et a revoir encore et encore.

Un très bon Batman avec un univers Burtonien à souhait, gothique et humour noir au rendez-vous.Batman plutôt délaissé face à la prestation d'un Danny Devito méconnaissable et la féline M.Pfeiffer.1ère partie géniale et dernère demi-heure plus mollassonne.On retient un scénario intelligent et l'incroyable univers de T.Burton.

C'est au milieu d'un ciel bleu parsemé de nuage qu'il nous apparaît tout d'abord, comme d'habitude. Puis, la musique se lance, partition à l'image du film : gothique, déviante, lancinante ; et tout s'assombrit. Une couleur noire s'empare de l'écran, embrassant le "W" du logo bien connu. Les flocons se mettent à se déverser, à tomber par milliers, dans la nuit, sous la lueur de la lune. Changement de plan, la caméra se hisse soudain au dessus d'un grand portail, ignorant les barreaux repoussant et nonobstant la vue de cet antre sans doute fermé. Toujours dans le noir, se dessine un grand manoir. Une fenêtre immense, où la lumière se libère de l'intérieur. Un cri résonne, soudain, terrifiant, dans une autre pièce, encore. Un homme sort, le visage halluciné, terrifié, mouchoir à la main. Un docteur, sans doute. Car c'est un cri de bébé qui retentit, cette fois. Un nouveau-né. Un petit poupon. Un poupon cassé. Plus tard, un homme et une femme fixent tous deux leur enfant. Ils se désolent, sans parler, de celui-ci. Celui qu'ils ont mis au monde, et qu'ils s'apprêtent à abandonner. L'on perçoit, quelques secondes, un peu de l'enfant. Nageoires en guises de mains boudinées, et silhouette assombrie par le noir de la cage où il demeure enfermé. Là, la musique se relance, au dessus d'un petit ponton, où coule en dessous une petite rivière à l'eau glacée. A la surface, un landau noir tombe, éclaboussant de partout avec de multiples flocons d'eau. C'est le Pingouin qui naît, à ce moment là. Pendant que s'écrivent les premières lettres du générique, sur les murs des égouts où il se fait emporter se dessinent de partout la silhouette du landau. Trente-trois hivers plus tard, les silhouettes demeurent, à Gotham. Elles s'inscrivent, déviantes, tourbillonnantes, sur les murs de la ville. Les ombres de mystère se projettent sur le parterre des rues glauques et peu sûres. L'inconnu rôde, fantomatique, dans la pénombre menaçante. Le danger demeure, les crimes pullulent, dans la nuit noire, sous la lueur de la lune... Pour ce film magnifique, et sans doute l'un de ses meilleurs, Burton, sous la couverture du simple divertissement qu'il fait mine de réaliser, se montre travaillé par des désirs d'extravagances, des fantasmes tourmentés. Il façonne un Gotham à son image, étrange, mystérieux. Parmi les grattes ciels, il invente un cimetière vieillot, tombales pullulantes envahis par un long manteau blanc. Il montre un Batman effacé, plus seul et méditant que jamais, se tenant debout dans la pénombre. Il l'accompagne par d'autres animaux : une femme chat, Catwoman (Michelle Pfeiffer, extraordinaire) et un homme pingouin, (Danny De Vito). Une ménagerie de cirque que l'on regarde se "chamailler" - en quelques sortes - avec immense plaisir. La folie cartoonesque du truc n'empêche nullement à Burton de se faire plus psychologue, parfois. Tel un Dickens très inspiré, il s'en va puiser les fêlures des personnages, au plus profond des souvenirs d'enfance. Il y a toujours cette ironie sur le sujet, chez lui : ressors-t-elle, ici, de la plus flagrante des manières. Tout les personnages semblent atteint d'un désir d'amusement, d'aventure, tout droit sorti des contes que l'on nous racontaient enfants. Tous, partagés entre les idées concrètes de la désillusion du monde, et les rêves de notre jeunesse. Exemple flagrant : Selina Kyle, et sa maison de poupée qu'elle brisera en deux, et noircira à la bombe, marquant finalement la perte de son innocence et de sa naïveté, donc de sa transformation en Catwoman, personnage torturé, malade et sexué. Et il y a le Pingouin, bien sûr, avec son enfance volée, brisée. Avec ses désirs de réinsertion dans le monde de "là-haut", dit-il, doublée d'une folie douteuse, il se fera voeu d'enlever et d'assassiner tous les enfants de la ville dans leur sommeil. Mélancolique, nostalgique et ambiguë, cette vision là fait de ce film l'un des plus aboutis de Burton. D'une certaine façon, également, l’un des plus riches, les plus fouillés et peut être l’un des plus drôles, aussi... Hormis son extravagance fellinienne, le cinéaste fait preuve d'un étonnant sens de l'humour et du second degré, et parfois, ici et là, donne à son Batman des airs de satire politique....Délire halluciné ? Hymne aux rêves ? Méditation mélancolique et psychologique sur l’enfance ? Satire politique ? Conte macabre ? Simple divertissement, peut-être...Batman Returns est sans doute tout cela à la fois. Mais Burton ne réussi finalement rien de mieux que de filmer ces défis, ces duels, entre tous les personnages, comme s'ils étaient des animaux enfermés dans des cages, une ménagerie étrange où l'instinct animal de l'être deviendrait son seul et unique état. Tout ce principe de mise en scène donne un côté théâtrale au film, mais qui n'efface jamais la noirceur du propos et sa mélancolie mystérieuse. Parce que c'est ce Tim Burton là qu'on aime. Le poète macabre. Le créateur délirant. Le fou. 18/20.

il est beau , il est bien fait mais il à tres mal vieilli, il est vrai que l'univers de burton est tres particulier, mais là tout est gros voir grotesque. keaton n'a vraiment pas la carrure du super hero, batman à l'air d'un robot avec ce costume , , il ne peu meme pas tourner la tete, pratique pour ce battre .....

probablement le meilleur batman sortit à ce jour et un des meilleurs film de Burton.

On reconnaît heureusement la pâte de Tim Burton mais il n'est pas, pour moi, le meilleur Batman réalisé à ce jour, par son scénario.

C'est l
e meilleur des batman!

Vincento64: Slt juste pour préciser quelque chose dans ta critique posté au sujet de Batman returns. Le film de Nolan.C a été noté par 430.000 personnes dans le monde et a obtenur une note globale de 8.9/10 et le film de Burton.T a été noté par 76.119 français seulement et a obtenu une note globale de 6.9/10. Donc pour que la note et le vote soit proportionnel, il faudrait encore le vote de 358.881 personnes. A bon entendeur ;)

Perso: c'est un film assez bien réalisé mais encore quelques énigmes les plans de la batmobile par exemple comment le pengouin se les procure???

Pour moi c'est un bon batman, Keaton n'a pas le profil ni christian bale. Pas assez castard je trouve, pas assez grand non plus. Ceci dit, christian bale joue mieux que Keaton c'est clair. J'attends avec espérance et impatience les prochains volets de la saga de C.Nolan

Mieux que le premier mais je trouve que l'on s'ennuie beaucoup. Tim burton tu me décois un peu là même si je temet 4 étoiles.

Sans nul doute, le plus grand film de "super-héros" jamais tourné... Avec ce "Batman returns", Tim Burton pose un acte fondateur dans l'art du cinéma à grand spectacle hollywoodien. Après son "Batman", plus rien ne sera jamais en effet comme avant, "Spiderman" ne sera plus jamais un gentil "homme araignée", ni "Superman", un naïf extra-terrestre doté de supers pouvoirs... Burton signe ici un film plus sombre que jamais, crépusculaire, écrit de bout en bout à l'encre noire... Pour quel résultat ! Personnages à doubles facettes, oscillant sans cesse entre le bien et le mal, dépassant chaque fois les limites, torturés, plus humains que jamais, tiraillés par le mal et le manque d'amour, les héros de Burton raclent le fond (et parfois la cave pour le Pingouin) de l'âme humaine. Ce "Batman" est mieux qu'un blockbuster, il est à lui tout seul une tragédie grecque qui n'en finit plus d'inspirer les successeurs, Sam Raimi ou Christopher Nolan en tête. Un chef-d'oeuvre.

Juger ce film par rapport aux comics n'est pas pertinent du tout. Je ne supporte plus voir écrit "ce Batman n'est pas assez fidèle à l'univers créé par Bob Kane". Le film Batman Begins est mauvais d'un point de vue cinématographique mais assez proche des comics...après faut choisir. Revenons à nos moutons; Batman, le défi est d'une beauté époustouflante, son univers est poétique et plein de fantaisies, l'atmosphère est sombre et inquiétante et que dire des interprétation vertigineuses de Danny Devito, Michelle Pfeiffer, Michael Keaton et Chrisopher Walken.

j'ai (re)vu Batman Returns de Tim Burton et je ne me rappelais plus à quel point ce film était excellent, le seul souvenir qui m'en restait était la fantasmagorique combinaison en latex épousant la sublime silhouette de Michelle Pfeiffer alias Catwoman, juste le fantasme ultime de ma jeune adolescence !

à part ça le casting est assez royal, Keaton qui restera pour moi le vrai Batman, De Vito en homme pingouin dans son meilleur rôle au cinéma et Christopher Walken en homme avide de pouvoir au look néo-gothique.

Tout est bon dans cet opus, scénario bien ficelé, personnages charismatiques ayant un réel intérêt, visuel très burtonien, une parfaite maîtrise de la musique et une fin vraiment magistrale pourtant je suis rarement satisfait par le dénouement ou les ultimes secondes d'un film ! et bien là je l'ai été.

Objectivement, il est tout de même moins bon que Dark Knight mais il surpasse largement selon moi l'opus précédant avec Nicholson en Joker qui est globalement insipide.