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I'm A Rocket Man
222 abonnés
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1,5
Publiée le 29 décembre 2018
Pfff ! Encore un bien drôle de film ! Il faut avouer qu'il ne se passe pas grand chose et honnêtement on s'ennuie sec. Le rythme est lent, la BO assommante et j'ai passé une soirée très longuette. L'acteur est mono expressif, il est mou et agaçant et franchement il n'aide pas non plus. A oublier...
Beau film qui prouve, à l'instar de "Libero" il y a quelques semaines, que le cinéma italien bande encore ! Nous sommes ici face à un objet qui évoquerait une idée proche du post-néo-réalisme qui n'oublierait pas d'englober une sorte de lyrisme du quotidien. L'univers ici déployé est entre "Accatone" et les films des Dardenne.
Premier long métrage de fiction du réalisateur italien Francesco Munzi, "Saimir" s'attache à décrire les conditions de vie de 2 immigrés albanais, en l'occurence un père et son fils, dont les relations ne sont pas toujours au beau fixe. Une partie de la presse avait rapproché ce film de ceux réalisés par les frères Dardenne. Il faut admettre, malheureusement, qu'on est assez loin ici de la maitrise des deux frangins belges et, sur des sujets similaires, on a déjà vu sensiblement mieux. Cela étant, "Saimir" est quand même un film tout à fait honorable !
Joli film néoréaliste, sobre et bien filmé. Le scénario peut paraître trop inspiré de "La Promesse" des frères Dardenne mais cette première oeuvre ne démérite pas.
C'est un sujet casse gueule que de s'intéresser à la vie de minorités, qui plus est clandestines. Ici il s'agit d'un père albanais et de son fils qui vivent de petits traffics en Italie. Casse gueule car on tombe facilement dans le misérabilisme si on ne prends garde au type de mise en scène et aux petits contours du scénario. Fransesco Munzi a su brillament éviter les éceuils. Sa mise en scène est totalement dépourvue de lyrisme, à bon escient. C'est une plage sans âme avec quelques adolescents qui se baladent. C'est des lieux un peu miteux, à l'image du repère de l'adolescent, dans une batisse perdue. La souffrance est sans arrêt présente, mais elle ne se montre pas en spectacle. Elle s'imagine, elle se sent, elle est surtout psychologique. Elle devient insoutenable, pour l'adolescent, quand il fait une tentative malheureuse de s'intégrer dans la société italienne, et se fait douloureusement plaquer par une jeune fille un peu futile. Les relations du père et du fils sont subtilement analysées, le premier utilise le second, s'en sert pour ses traffics, tout en faisant mine de s'intéresser à lui. De cette attitude, plus que que du côté scabreux de ses traffics, son fils lui fera payer le prix.
Saimir est un adolescent de 15 ans, immigrant albanais, qui vit dans une sinistre petite ville cotière en Italie. Il survit avec son père grâce à diverses activité illégales, passage de clandestins, vols et larcins divers. Francesco filme avec réalisme le quotidien de ce garçon qui veut échapper à son destin de voyou. Malheureusement ce réalisme est parfois un peu trop clinique et documentaire, sur un sujet finalement bien banal et sans surprise, si bien que le film manque de rythme. Le jeune Mishel Manoku, qui interprète Saimir, est impeccable.
Je sors de la séance, ça y est, j'ai pris ma première baffe cinématographique de 2007. C'est un vrai film, un grand film, pas un film que l'on regarde pour flatter sa bonne conscience alter-mondialiste. L'histoire est poignante, les acteurs excellents et le rythme maîtrisé. Du grand septième art.
J'écris pas souvent de critiques, mais là, c'est le meilleur film que j'ai vu depuis un bon moment.
Si la forme et le sujet du film peuvent faire penser aux frêres Dardenne , Saimir n'en a pas la force. Tout est bien et en même temps on ne s'interesse pas plus que ça aux péripeties du personnage principal. La relation qui s'instaure avec la jeune italienne est si superficiel qu'on ne ressent rien. La haine de la belle-mère aussi est bien molle. Malgré les qualités de présence et de jeu du jeune comédien, le personnage n'a pas d'ampleur.
Je ne comprends pas vraiment les critiques négatives mais bon chacun son avis :D Il est vrai que ce film a une certaine lenteur mais elle est "indispensable" (je ne trouve pas d'autres mots...)quant à la maturité de Saimir et à sa prise de conscience propos de sa relation avec son père. Je dirais que le sujet social (la clandestinité, le trafic d'humains) sert de support à un sujet plus intimiste. L'acteur principal a un jeu sobre et brillant.
Un sujet pas inintéressant qui n'est pas mal filmé, pas mal écrit, pas mal joué et pourtant qui ennuie énormément. Sans doute ne va-t-il pas vraiment au bout des choses.