Avis : 1492 : Christophe Colomb - Page 2

Un film vivant qui offre à Depardieu l'un de ses plus beaux rôles au cinéma.

On devient Christophe Colomb, on découvre avec lui, on souffre avec lui... Un grand film !
Tant pis pour les lenteurs des épisodes se déroulant en Espagne.

Une vision assez mature de la découverte de l'Amérique, magnifiée par des lieux de tournages sublimes (quelles beautés, ces caravelles filant sur l'eau...) et des acteurs époustouflants. L'intrigue est intéressante, et la conclusion finale a de quoi faire faire réfléchir, et l'ambiance même du film retranscrit assez bien l'univers de Ridley Scott (le continent est tapi dans la brume à leur arrivée). Une superbe peinture d'époque.

Incompréhension totale envers ce film complètement sous-estimé et massacré par les critiques. En tout cas, il fait partie de mes préférences chez Ridley Scott. Et que dire de Depardieu, si ce n'est un des meilleurs acteurs français et au monde.

Grand film historique avec un soin particulier apporté aux décors et costumes. Ridley Scott mat en place une ambiance quasi mystique tout du long avec un rythme lancinant et envoûtant. Le joli casting apporte également son lot de bonnes surprises. La 4ème étoile est râtée de peu, la symbolique beaucoup trop appuyée (ouragan se levant tel un jugement de Dieu ?!) et 2-3 scènes paraissent bizarre (Colomb qui se lave les mains, est-ce si important ?!). Mais le film fait son effet avec une puissance dramatique sublime et une photographie splendide. Pas le meilleur Ridley Scott mais loin d'être son plus mauvais.

Un de mes films préférés ! Tout est là pour faire une très grande fresque historique : des décors à tomber, une photo grandiose, des personnages forts et approfondis (même si certains sont un tantinet manichéens), un Depardieu exceptionnel, la musique de Vangelis biensûr, ainsi que le talent de Ridley Scott qui impose ici sa vision personnelle sur le mythe de Christophe Colomb.

Sans dire que tout est raté, disons que rien ne va... L'histoire reste intéressante mais la liste des maladresse est longue : Depardieu est grotesque avec son rictus valant sourire ou son air hébété qui lance des sentences, un mauvais rapport au temps (la traversée semble durer 10 minutes). Coté direction artistique : un coté cache-misère, des filtres orangés moches, ralentis lourds et inutiles, musique atroce de Vangelis...Quelques passages sont à sauver comme les premières rencontres avec les indiens, la descriptions des manigances espagnoles, les scènes avec Sigourney Weaver (ma faiblesse). Une légère brise au lieu de la grande épopée espéré...

1492 : Christophe Colomb n'est pas considéré comme ce qu'à fait de mieux Ridley Scott qui fêtait avec ce film les 500 ans de la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb ou de sa redécouverte en tout cas c'est à partir de lui que des colons Européens s'installeront dans le nouveau monde, je le revois quasiment 20 ans après sa sortie (pas vu au ciné mais une amie de ma tante me l'avait enregistré sur Canal plus si j'ai bon souvenir) j'en gardais le vague souvenir d'un film un peu long mais qui m'avait plu. En le revoyant de nos jours c'est avec une toute autre vision que s'offre à moi ce film, déjà il est fort appréciable de voir un film historique sans images de synthèses et tournait dans de vieux bâtiments, pas d'images léchés ici même si Scott est un réalisateur très esthétique, j'ai été surpris de retrouver dans 1492 : Christophe Colomb la patine des beaux films historiques italiens des années 70 qui dégageaient beaucoup de véracité. On sent le travail et l'investissement notamment à travers de somptueux costumes, 1492 : Christophe Colomb n'est pas un film parfait mais il est néanmoins magnifique par sa beauté et son lyrisme désenchanté, il est un peu long mais jamais ennuyeux, les acteurs sont excellents et Depardieu convint pleinement dans la peau du marin Gênois, quelques séquences sont superbes comme les combats qui ne nous épargnent pas des instants sanglants, il y a aussi la très belle musique de Vangelis. Quoiqu'on n'en dise pour moi Scott a frôlé le chef-d'oeuvre et il n'a pas à rougir de son Christophe Colomb. Du cinéma admirable.

Visuellement et musicalement, grâce à l' excellente bande originale de Vangelis(une des toutes meilleures), 1492 est une très belle oeuvre de cinéma.
La reconstitution historique,peut-être pas toujours exactement fidèle à la réalité, est une réussite et j' ai bien apprécié le caractère à la fois dramatique et poétique du film.

Très belle vision de la découverte de l'Amérique. Le film vaut surtout pour la photographie qui est superbe, mais aussi pour la musique planante à souhait ! De plus c'est parfois très émouvant (notamment la fameuse scène du débarquement).

Quelques plans très beaux. Superbe musique. Histoire intéressante.

1492 Christophe Colomb est très un bon film historique. La réalisation de Ridley Scott est bonne, en regrettera en revanche quelques longueurs dans les dialogues et dans le scénario ; un scénario cependant bien écrit et expliquant bien l'histoire de la découverte de l'Amérique. Le point le plus marquant du film restera la magnifique bande originale avec notamment la musique Conquest of Paradise que je considère comme culte ! Les acteurs sont convaincants : Gérard Depardieu est parfait dans le rôle de Christphe Colomb, l'acteur français est en effet très crédible. Sigourney Weaver qui incarne la Reine Isabelle a quant à elle un très bon jeu d'actrice (mais bon... ce n'est pas surprenant). La photographie est assez belle pour l'époque et enfin le personnage principal est bien "écrit".

Décevant
Malgré le thème et les moyens ce film reste en-deçà de nos attentes.

Je ne donne pas les 4 étoiles n'importe comment, mais là, ce film les mérite haut-la-main ! Et encore une fois, Gérard Depardieu semble avoir un rôle taillé sur mesure ! Son talent cumulé au décor exotique, à un scénario qui sait être original... Vraiment, Parfait, incontournable !

4sur5 Commande majestueuse destinée à célébrer les 500 ans de la découverte de l'Amérique par l'Occident, 1492 demeure l'un des vilains canards de Ridley Scott avec Hannibal et Legend alors que, comme ceux-là, il s'agit de l'un de ses films les plus virtuoses et édifiants. Pourquoi cette mise au ban ? Déjà, le film est loin d'être l'objet consensuel que les studios s'attendaient probablement à délivrer à leur Nation chérie (d'ailleurs, le financement fut finalement européen dans l'ensemble, les grands studios se désistant à la lecture du scénario). Ensuite, il est si dense, si fulminant, si bancal peut-être aussi, que 1492 a pu rebuter par son trop-plein thématique. Mais ce n'est pas tout et décidément, on comprend pourquoi le film a pu être rejeté par tant de sensibilités.
Ridley Scott prend des libertés avec l'Histoire et la chronologie, que ce soit au niveau de Bobadilla, de la découverte de la route des Indes, de la remise en question qui fut beaucoup plus précoce de la politique menée par Colomb. Il passe outre l'esclavage initié par le navigateur. En lieu et place, il offre à voir la tentative de construction d'un paradis et le cauchemar, le chaos en retour.
Le Christophe Colomb de Ridley Scott est une figure idéalisée de pionnier rebelle, mais aussi complexe et dérangeante. Ce n'est pas un simple pion des autorités espagnoles, c'est véritablement l'homme d'un Nouveau Monde, un ange et un despote à la fois. Ce Colomb est un passionné et un anticonformiste, c'est un personnage paradoxal, un insoumis, presque un fanatique, qui voit au-delà des lois et de la Raison.
La mise en scène est sobre, la reconstitution elle est faste. Ridley Scott sait fabriquer des aventures épiques profondément existentielles, de celles qui vous prennent à la gorge. Le spectateur y retrouve cette éternelle quête de sublime (la BO de vangelis est d'un lyrisme triomphant), ce soin du détail cher au réalisateur. Sa peinture est excessive, sans doute peu réaliste, néanmoins 1492 est une quête de vérité. Le résultat est peu reluisant pour l'Amérique et ses origines (plongée dans l'obscurantisme de l'Inquisition, extrapolée sous toutes ses formes), au point que 1492 peut sans doute être abordé comme l'échec d'un ''rêve américain'' prématuré. Le rêve de civilisation a débouché sur une barbarie notoire ; habile commentaire sur la beauté criminelle du geste utopique.