Avis sur L'école de la chair

Superbe Isabelle Huppert dans le rôle d'une amoureuse transie. Comme dans "Loulou" où elle jouait le rôle d'une intello qui s'amourachait d'un loubard, son personnage succombe ici à un jeune opportuniste, peu cultivé, peu éduqué, à cent lieues de l'univers feutré et stimulant dans lequel elle évolue. L'osmose est donc uniquement charnelle, ce qui ne suffit pas. Jacquot filme ces déchirements, ces hésitations avec beaucoup de subtilité et entoure son héroïne de comédiens au diapason (étonnant Vincent Martinez dans son premier rôle, parfaites Danièle Dubroux et Marthe Keller).

L'histoire de départ est assez bonne mais l'ennui pointe vite le bout du nez. Les personnages ne sont pas attachants (à part par moment Huppert est touchante) et ils tirent tous des tronches jusque par terre. Les ambiances feutrées des bars ou des chambres sont bien mais ce n'est pas suffisant pour apporter de l'intérêt.

Des acteurs tous connus autour d'une histoire lente et qui ne nous entrain pas.
PLV les acteurs font de leur mieux.

Une histoire déjà vu mille fois de la femme un peu mûre qui tombe amoureuse d’un « bad boy », beaucoup trop jeune pour elle . Ici rien de bien nouveau, le scénario de cette faillite annoncée ,même si il y a une passion forte entre les deux, est banal, et la fin devinée d’avance. Pas beaucoup d’originalité et le film devient vite ennuyeux. Il tient surtout par l’excellente interprétation de Isabelle Huppert qui est formidable , montrant beaucoup d’humour et d’humanité dans son jeu. Elle montre même de l’autodérision par rapport à ce qu’elle vit , comme si Huppert, elle même, se moquait de son personnage qui tombe dans le panneau, comme une distanciation de l’acteur au dessus du scénario. Elle est fragile, tendre et très belle avec des gros plans sur son visage de Madone , très sensuels, très réussis . Berléand , Bernard Lecoq ou Marthe Keller sont excellents aussi, dans leur petits seconds rôles . Je suis moins impressionné par Vincent Martinez que je trouve bien falot, manquant de profondeur . A noter la surprenante prestation de Vincent Lindon en travesti , excentrique, très réussie , à contre emploi. Et l’apparition de la belle et jeune Roxane Mesquida , dans son premier rôle , qui sera ensuite repéré par Breillat et choisie pour plusieurs films, et tournera même dans le sulfureux « Kaboom » du non moins sulfureux américain, Gregg Araki.

Un assez bon drame psychologique qui traite de la complexité de la passion amoureuse. Même si le film possède un côté "bourgeoisie parisienne" qui peut rebuter, la qualité de l'interprétation (à noter la surprenante prestation de Vincent Lindon dans un rôle de travesti) permet d'apprécier ce film même si on ne fait pas partie de la "cible". Pas déplaisant sans être marquant.

Pas toujours très crédible cette initiation aux plaisirs de la chair vaut une fois encore par la subtile interprétation d'Isabelel Huppert.

Film sans doute destiné au microcosme parisien, je ne correspond pas au coeur de cible.

Les personnages ne sont pas vraiment sympathiques. Surtout le jeune.
Ce qui est assez pathétique c’est l’attirance d’IH pour cet amour qui bouleverse sa vie mais qui lui fait mal.
C’est filmé assez platement donc assez ennuyeux.

Encore un film médiocre de Benoit Jacquot , malgré quelques bons acteurs....Du franco-français , de la psychologie à la petite semaine , du nombrilisme .... tous les ingrédients du parisianisme bon ton , de la bobo-itude et de l'introspection de poubelle

j'ai beaucoup apprecié ce film, marthe keller y est superbe !
drôle d'histoire un peu farfelue mais rien que la présence d'isabelle huppert suffit à donner du contraste à ce film !
peu de scenes de sexe malgré le theme du film...j'apprecie
le jeune homme est touchant et cela sonne juste

TOR-TU-Ré ! Ce que le cinéma français "sait" produire de versatilité des sentiments et de personnages barrés. Mais il y a la lumineuse Isabelle Huppert qui hausse le film de son charme et sa présence. Quand à Lindon dans un rôle inédit il est ridicule.

Je ne me suis pas encore remise de la sensualité torride de la bouche de Vincent Martinez! Isabelle Huppert, en quarantenaire en mal de frissons, est émouvante, jamais pathétique. Bons seconds rôles.