Avis sur L'absence

Romancier, dramaturge, scènariste pour Wim Wenders et rèalisayeur d'un film dèjà interprètè par Bruno Ganz ("La femme gauchère"), Peter Handke cultive ici l'abstraction pour adapter un de ses livres! A travers la quête gèographique et philosophique d'un vieil ècrivain, d'une jeune femme, d'un joueur et d'un soldat, il èvoque la recherche de l'harmonie et le besoin d'èchapper aux rèalitès du monde! Dèambulation au milieu de paysages superbes, longs monologues suivis de cris et de chuchotements, cette errance prendra toute sa signification avec l'èmouvante intervention de Jeanne Moreau dans le rôle de la femme de l'ècrivain! Mais que tout ceci au final est ennuyeux avec des personnages peu attachants qusi dèsincarnès...

Très décevante est L'absence (1992), de Peter Handke. Après avoir caressé pendant un moment l'espoir d'assister à un spectacle ou l'absurde pointe son nez à chaque tournant, il faut se contenter d’un catalogue d’aphorismes censés exprimer l’état d’esprit de personnes ayant choisis l’absence (ici synonyme d’errance) comme philosophie. L’idée était originale mais le résultat est le plus souvent ennuyeux. Contrairement aux films issus de sa collaboration avec Wim Wenders (Faux mouvement, Les ailes du désir), Handke n’arrive pas ici à trouver un style suffisamment fort capable de transformer les discours intellectuels en une réflexion convaincante.