Avis sur Season Of the Witch

Season of the Witch c'est un peu comme si une Desperate housewives décidait de se mettre à la sorcellerie mais attention bien que Romero soit à la caméra il n'y pas d'éléments fantastiques ici. C'est l'histoire d'une femme au foyer qui s'ennuie et qui se laisse aller dans des rêves étranges ; un film loin d'être désintéressant mais j'aurais aimé plus de mystère dans l'historie, dommage que le côté sorcellerie ne soit pas plus développé. C'est avant tout une curiosité à découvrir.

Film très underground de Romero au sortir du choc de « la nuit des morts vivants ». Ici le propos est simple et tourne essentiellement autour des désirs refoulés d’une femme d’âge mûr que son mari délaisse et qui n’arrive pas à assouvir ses pulsions sexuelles à cause de son éducation religieuse. Il lui faudra la sorcellerie pour passer à l’acte avec le petit ami se sa fille. Tout est dit lors de la conversation de l’héroïne avec son amie en voiture au début du film. Malheureusement sous l’emprise de ses nouveaux dons elle tuera son mari qui tout benoîtement rentre de voyage . Très curieux et intéressant avec un traitement de mise en scène tout à fait digne d’intérêt pour l’époque.

Je n'ai Pas compris l'intérêt ? C'est long, on s'ennuie et il ne se passe quasiment rien. La métamorphose d'une bourgeoise coincée en diseuse de bonnes aventures le tout dans un grain de basse qualité... Peut-être est-ce une sorte de satyre de la bourgeoisie américaine, mais vu la nullité du film on s'en fiche un peu...

Season of the witch n'est pas le film le plus réussi de la carriere de George ROMERO, mais il arrive quand même à réaliser un film frappant sur la crise de la quarantaine, les relations hommes/femmes ainsi que la réalisation de désir profond se réalisant grâce à une prise de conscience brutale que le héros impute au fantastique et à l'improbable (également theme de bruiser).

Une bourgeoise vit son quotidien avec un grand ennui, entre un mari rustre rarement présent, et une fille adulte qui mène sa propre vie. Elle sera alors intriguée par une rumeur comme quoi une de ses voisines est une sorcière... N'attendez pas de "Season of the Witch" un film d'horreur sataniste ou sur la sorcellerie, vous seriez déçus ! En effet, il s'agit plus d'un drame vaguement teinté de fantastique, qui pointe du doigt l'isolement dont peuvent être victime des mères de familles aux USA. Une thème féministe sur les bords, ce qui était assez original à la sortie du film. Le souci est que l'ensemble est très bavard, et très moyennement mis en forme. Si les séquences de rêves, baroques et à la limite de l'expérimental (gros plans, montage provoquant une confusion volontaire, grands angles...) font leur petit effet, la plupart des séquences de dialogues ont un intérêt très limité, et sont même parfois involontairement mal montées (non respect de la règle des 180° dans certains cas). C'est d'autant plus douloureux que l'intrigue ne décolle vraiment qu'au bout d'une heure... Heureusement, le fond social (qui caractérise souvent la patte de Romero) donne un peu de corps.

Voulant voir autre chose que les sempiternels zombies de George Romero, il me tardait de découvrir cette oeuvre. Après une première heure profondément ennuyeuse retranscrivant parfaitement la monotonie du fameux "American way of life", une dernière demi-heure plus riche en tension dramatique avec une mise en scène dépouillée mais loin d'être vide, très suggestive, inspiratrice de nombreux films. Un long-métrage peut-être difficile d'accès mais qui dégage au final une tenace sensation de référence dans le genre de l'épouvante. Plutôt bien.

Même principe pour ce film que pour « Martin » du même Romero. La figure surnaturelle est ici un objet d’identification pour un personnage (en l’occurrence de femme mure mère au foyer), victime de ses aliénations, frustrations et ennuis, qui y trouve une compensation, mais qui aussi du même coup se retrouve submergé par ses hantises, ses fantasmes. C’est un abord très fin et pertinent de traitement de la fiction fantastique, et un biais original de critique sociale. Romero réussit un portrait touchant de femme mure de la classe moyenne américaine. Il trouve un bon équilibre entre les conventions du cinéma commercial et l’invention critique de la contre culture des années 60-70. Même s’il est limité par ses moyens matériels, « Season of the witch » est un film passionnant.

« Season of the Witch » est beaucoup trop long. Un court métrage aurait été largement suffisant. La psychologie de Joan est posée mais Romero prend trop de temps pour le faire. On s’ennuie ferme. Cette femme qui regrette beaucoup de chose devient complètement cinglée. Les hallucinations ne sont pas terribles surtout celles du tout début. Il n’y a pas d’ambiance mise a part les trois passages plutôt malsains avec le gars masqué. Trop décevant.

Film méconnu de Romero, "Season of the witch" vaut pourtant le détour par sa singularité. La mise en scène multiplie les plans et les sautes de séquences en séquences sans transitions sont troublantes. Au niveau du scénario, il n'y a rien d'autre qu'une critique acide et amère de l'american way of life des années 70. Raymond Laine est excellent dans le rôle du perturbateur et n'est pas sans faire penser à Robert Downey Jr.

Après avoir vu 4 anciens films de Romero dont Martin était mon préféré, j'ai décidé de m'acheter Season of the witch. Pas de déceptions, ça reste dans le style étrange que j'apprécie, mélangeant réel et irréel.
Lorsque une femme, victime de l'american way of life se fascine pour la sorcellerie et tend à changer sa vie en en prenant courageusement le contrôle. Un film qui nous montre une fois de plus que la folie n'est pas si irrationnelle que ça et qu'accepter la norme c'est accepter un sorte de folie commune. C'est ce que j'y ai vu en tout cas.

On sent la patte naturaliste de Romero, qui nous brosse un portrait clair et réaliste de la situation. Le symbolisme est là. Les acteurs sont plutôt convaincants. Cependant, on se poser la question : tout ça pour dire quoi ? L'autopersuasion n'apporte rien. Aucune ambiguïté quant à l'existence ou non du surnaturel... Un film bien inutile, mais qui possède des ambiances, des portraits, qui pourraient faire réfléchir en étant mieux employés. Un peu déçu...

Les fascinants débuts de la carrière de Georges A.Romero. Son second long-métrage est vraiment tres intéressant, une oeuvre a la mise en scene et a l'ambiance saisissante, tres envoutante, qui raconte l'histoire d'une femme, prisonnière de sa propre vie et qui décide de devenir une sorcière... Romero annonce deja bien le ton de ses films suivants (et particulièrement du chef d'oeuvre "Martin"), un ambiance mystérieuse, inquiétante, une histoire particulièrement originale et intrigante, et un fond tres tres bien pensé, tres réfléchi, et une oeuvre tres intelligente dans l'ensemble, qui traite avec justesse et style de sujets importants, et trop peu souvent exploités de cette manière !

Bel intermède plein d’humour et de détachement et à gros grain de ce réalisateur trop souvent diabolisé et/ou montré du doigt par ces bonnes gens , sinon vrai éloge sur ces harpies de tout temps toujours cruciales au bon fonctionnement certain d’une société , et par ailleurs - ici de toute évidence & à la différence de ces multiples oies blanches bien trop grises… - pas oublieux bien sûr du but ; nécessaire finalement à toute activité humaine car séparant le bon grain de l’ivraie, sinon - et comme le dit si bien le teaser : « Caviar in the kitchen ; Nothing in the bedroom « l’inutile académique & si vulgaire du positivement nécessaire si prétentieux !

Un film qui n'a rien de fou niveau scénario, petit point bonus pour l'actrice principale qui joue plutôt bien son rôle. Un film de 1h29 sympa.

Le thème de la sorcellerie n'est pas la base du film qui s'interresse plus au désoeuvrement d'une femme au foyer. Et qui par ennui s'interresse à ce sujet et va s'en retrouver perturbée mentalement.
Le film s'avère interressant par le contraste entre les atmosphères froids du début qui illustre l'ennui et les atmosphères anxiogènes finaux représentant la folie.