Avis : Le Dernier des Mohicans - Page 7

Bon film de Michael Mann.

La musique, les paysages et le casting ont beau être exceptionnelle, l'histoire n'est vraiment pas terrible. Même constat que pour le film "the patriot", ce n'est pas que ce n'est pas intéressant, non, mais on s'en fiche complet de cette période là de l'histoire des Etats-unis. Alors quand on voit les français et les anglais se déchirer avec les pauvres indiens au milieu... Ou plutôt un pseudo-indien au milieu qui ne ressemble à rien. Je dis stop !

Bon film.

J'ai bien aimé ce film de Michael Mann. J'ai trouvé la mise en scène et le contexte réussi tout comme la prestation des acteurs. Une belle BO au passage.

Un film beau, mais avec des longueurs. Et une superbe musique.

Hormis que le film est prit un mauvais coup de vieux, je n'ai rien trouvé d'intéressant à ce film. Action nul, histoire vu et revu comme certaines scènes.

Nul. Choix de l'acteur principal, mauvais. Quelques décors naturels auraient mérité une étoile mais la fin complètement baclée, par manque de budget je pense,gâche tout. Encore une adaptation cinématographique d'un bon livre vendangée. Quel manque de talent et pourtant d'habitude Michael Mann réalise des films corrects.Si l'industrie du cinéma n'a rien d'autre à foutre, qu'elle s'abstienne.

Michael Mann est réputé pour son côté perfectionniste, aussi a-t-il apporté un soin particulier à cette reconstitution historique qui relate une page sanglante de la conquête du Nouveau Monde qui voyait les Français et les Anglais s'entretuer pour des possessions de territoire, par tribus indiennes interposées en exacerbant les rivalités de ces dernières. Cette adaptation du roman de Fenimore Cooper se démarque des précédentes versions par son ampleur épique, ses décors naturels grandioses, son lyrisme enveloppé dans un récit violent et tragique, le tout servi par une interprétation hors-pair et une partition merveilleuse et envoûtante de Trevor Jones et Randy Edelman (les morceaux "Promentory", "the Blade", "Top of the world" ou "the Courier"). On y découvrait le beau visage typé de Wes Studi dans le rôle de Magua, juste après une petite participation à Danse avec les loups, qui conditionneront sa carrière vers des rôles d'Indiens. Du récit d'aventure à grand spectacle, superbement photographié.

Un film d'une rare beauté, et plus précisément : d'une rare intensité.
Car c'est vraiment le mot qui caractérise ce film, autant dans les scènes épiques, dramatiques que romantiques (et oui : il y a les 3).
Les superbes musiques de Trevor Jones n'y sont pas pour rien, mais ce n'est pas tout. Les acteurs sont magnifiques, autant chez les blancs que chez les indiens, rien n'est laissé au hasard.
L'histoire et le scénario sont plus que solides (tirés d'un roman), avec un travail quasi-documentaire sur les habitudes guerrières de l'époque, les modes de vie des indiens, les différentes tribus, les politiques occidentales en Amérique du nord, les fantasmes coloniaux...
Brutalité, poésie, action, drame, amour, flèches et carabines au rendez-vous !
Plusieurs scènes et répliques sont clairement cultes : spoiler: l'attaque des Hurons dans la clairière, le baiser sous les canons, le sacrifice de l'amoureux éconduit, le combat final en remontant les falaises...
La scène finale est une véritable leçon de cinéma ! Et de vie ! Michael Mann s'impose en maître.
La psychologie des personnages est aussi particulièrement soignée, et sans discours : un court plan, un simple geste, un regard rapide mais bien filmé, suffisent à décrire toute la complexité d'un protagoniste, et à nous le faire aimer.
Pas de manichéisme dans cet oeuvre complète, à l'image du héros, né blanc, mais élevé dans la prairie : colons et indiens défendent leurs causes avec noblesse et fougue, mais aussi avec leurs travers.
Une forme de simplicité bienvenue également, l'histoire et les personnages prennent tout l'écran, pas de décors fanfaronneux, ni de costumes de fêtes foraines, une vraie reconstitution crédible, on est dedans.
L'homme et la femme, la perruque et le scalp, la nature et la guerre, la cruauté et l'abnégation. Quel film !
Évitez la version de Netflix, où quelques scènes ont été retirées, et préparez vos mouchoirs...

'Marrant, lors de sa sortie, j'avais détesté ce film, trouvant que rien ne tenait debout ! Pourtant, désormais je l'aime davantage ! A noter que la musique est à classer parmi les plus belles BO.

Un grand film d'aventures mis en scène avec maestria par Michael Mann. Les images sont superbes et la bande son rehausse le film. Daniel Day- Lewis est parfait et donne vie à Nathanael avec une fougue absolue. L'ensemble du casting est à la hauteur. Bref une adaptation brillante du roman de Fenimore Cooper. A voir et revoir sans hésiter.

je n'ai pas compris que ce film soit aussi bien noté. Quelle soupe! C'est ni plus ni moins une bluette ridicule et de plus avec une musique tonitruante qui nous bousille les oreilles. Passer votre chemin.

On a là un très bon film historique qui a pour cadre le conflit entre la Nouvelle France et la Nouvelle Angleterre à l'occasion de la Guerre de Sept Ans. Entre les deux, faisant allégeance à l'un ou à l'autres de ces deux pays se trouvent diverses tribus indiennes, dont justement les Mohicans. On a ici les pérégrinations de trois Indiens (dont l'un est un colon adopté) avant et après la fameuse batille de Fort Henry. Tout cela fourmille de détails, beaucoup de choses sont abordées, la reconstitution de la bataille fidèle, avec l'importance de la sape, toutes les manœuvres diplomatique et manipulations qu'il a pu y avoir autour, les embuscades etc... En ce qui concerne le fond du film, la parti pris est celui d'une cohabitation, d'une coopération entre certains Indiens (les Mohicans justement) et les colons américains, qui rappellerait presque le mythe à l'origine de Thanksgiving...On a donc un film clairement patriotique. Toutefois, le film montre aussi qu'il a pu y avoir du mépris de la part des Britanniques à l'encontre de ces Indiens (et les colons américains) pourtant bien utiles comme force d'appoint, et vice versa (la haine des Hurons envers les Anglais et les Américains). Donc, le film n'est pas manichéen, et qu'il y a du bon et du mauvais dans chaque camp.

Des décors, aux acteurs en passant par la musique, pas de fausses notes pour "Le dernier des Mohicans" sauf peut être quelques clichés dans l'intrigue dont on n'échappe pas. D'une puissance émotionnelle forte et d'un souffle épique, ce long métrage est tout simplement excellent notamment son fianl qui reste d'un des plus beau du cinéma. Bravo.

Adaptation d’un classique de la littérature US, "Le dernier des Mohicans" doit surtout sa notoriété à l’interprétation de Daniel Day-Lewis, qui transcende son personnage, pourtant assez classique, d’Indien adopté par un charisme à toute épreuve et une interprétation animale. L’acteur trouve ici son premier rôle marquant et a pu, depuis, prouvé toute l’étendue de son génie. Il est entouré d’une pléiade de 2nds rôles solides, malgré une notoriété plutôt confidentielle, parmi lesquels on retiendra Madeleine Stowe en belle du héros, Wes Studi en Huron haineux, Steven Waddington en officier anglais ainsi que l’inattendu Patrice Chéreau en général français. J’ai été moins convaincu par les prestations des 2 Indiens campés par Russell Means et Eric Schweig, pas assez développés à mon goût et sombrant dans la pâle caricature. L’autre point fort du "Dernier des Mohicans" réside dans sa somptueuse BO composée par Trevor Jones et Randy Edelman qui magnifie les superbes décors et les différentes batailles du film. Pourtant, la mise en scène de Michael Mann est loin d’être irréprochable, à commencer par les longueurs du début du film, suivis de séquences étrangement expédiées (la scène dans le camp Hurons notamment) et un final qui se termine un peu en queue de poisson (le discours mou de Chingachgook). Idem pour le scénario qui alterne les trous d’air narratifs et autres éparpillements (la formation de la milice du début) et raccourcis coupables (le coup de foudre d’Oeil-de-Faucon pour Cora entre autres), le tout agrémenté d’une intrigue pas forcément très accessible (on aurait apprécié que la Guerre de 7 ans soit expliquée plus simplement, les tenants et les aboutissements du conflit, ainsi que leurs acteurs, n’étant pas connus de tous). La sous-intrigue entre l’Indien Uncas et la jeune Alice se voit, en outre, totalement sacrifiée…au point qu’on se moque un peu de leur sort tragique. Il y a fort à parier que certaines scènes clés du livre sont passées à la trappe (les raisons pour lesquelles Magua tient à garder Alice en vie ont de quoi laisser dubitatifs sans l’explication du livre). "Le Dernier des Mohicans" n’en reste pas moins une fresque émouvante riche en batailles spectaculaires et surtout l’un des rares films sur les Indiens qui aient réussi à m’intéresser malgré ses imperfections.