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    La Femme aux araignées
    Note moyenne
    3,2
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    2 critiques spectateurs

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    dougray
    dougray

    207 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 avril 2015
    Pour leur septième enquête au titre pour le moins inattendue, Sherlock Holmes et le Dr Watson bénéficient d’un film de haute volée, qui restera comme l’un des meilleurs de la série. Il faut dire que les scénaristes se sont un peu plus foulés que lors des films précédents et, surtout, qu’ils ont maintenu l’effort d’un bout à l’autre de l’intrigue en s’appuyant sur une ambiance horrifico-policière gentiment dérangeante puisque l’enquête implique des araignées tueuses, un mystérieux enfant muet, un nain et, surtout, un méchant de haute volée qui n’est autre qu’une femme vénéneuse. Enfin, les femmes jouent autre chose que les potiches ou les victimes sacrifiées dans cette saga… et c’est peu dire que cette mystérieuse Andrea Speeding (campée par l’excellente Gale Sondergaard) est un formidable personnage. Son arrogance, ses certitudes et son absence totale de morale tranchent sérieusement avec les personnages féminins de l’époque et offre à Holmes un adversaire digne de ce nom… ce dont il manquait un peu jusque là puisque même sa Némésis, Moriarty, n’avait pas vraiment brillé lors de ces deux apparitions. Ce n’est pas le seul atout du film qui voit, également, ses deux héros évoluer, ce qu’on n’osait plus croire ! Ainsi, Holmes (toujours joué par l’impeccable Basil Rathbone) surprend son monde spoiler: en mourant dès le début de l’histoire (mort temporaire, il va sans dire)
    et en dévoilant certaines failles auxquelles il ne nous avait pas habitué. Watson (Nigel Bruce) reste toujours aussi pataud mais voit son rôle prendre de l’importance et retrouve un peu son rôle de catalyseur de raisonnement de son illustre collègue… même si ce rôle se fait, une fois de plus, à ses dépens. Quant à Lestrade (l’invraisemblable Denis Hoey), il laisse entrevoir un véritable attachement à Holmes qui vient considérablement humaniser le personnage. Même l’intrigue est une réussite puisqu’on a droit à de véritables renversements de situations spoiler: (le véritable rôle de l’enfant, la tentative d’empoisonnement…)
    et à un final, certes totalement tiré par les cheveux mais gentiment machiavélique. "La femme aux araignées" est, ainsi, avec "La Voix de la terreur" et les futurs "Mission à Alger" et "Le train de la Mort", l’un des meilleurs épisodes de la saga époque Universal… et accessoirement le premier film à ne plus du tout évoquer l’ennemi nazi !
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 008 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 septembre 2021
    Basil Rathbone aura été pendant longtemps le seul Sherlock Holmes crédible à l'écran et c'est toujours avec plaisir que l'on se replonge dans cette série des années de guerre initiée pas Universal qui aura un temps confondu propagande antinazie avec l'œuvre victorienne de Conan Doyle. Cet épisode est heureusement bien plus fidèle aux canons édictés par l'auteur. Les exégètes s'étonneront toujours du sort réservé par les scénaristes au docteur Watson qui sous les blondes moustaches de Nigel Bruce présente vraiment un caractère à la limite de l'ânerie qui du même coup ternit l'image d'un Holmes qui semble prendre un malin plaisir à ridiculiser son plus fidèle compagnon d'enquête. Un portrait qui heureusement sera progressivement corrigé à partir des années 1960 dans les séries télévisées anglaises. Les budgets à la disposition de William Roy Neill sont visiblement très limités et cela se ressent notamment dans certains enchaînements qui empruntent des raccourcis parfois dangereux pour la crédibilité de l'intrigue. Mais tout ceci n'est pas très grave tellement l'abattage de Rathbone masque toutes les imperfections de la mise en scène. A noter la présence de la très vénéneuse et séduisante Gale Sondegaard actrice d'origine danoise .
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