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    Les Bas-fonds new-yorkais
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    joseph l
    joseph l

    4 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 octobre 2020
    Martin Scorsese en a fait son film de chevet et avoue s'être souvent inspiré de ce film... Effectivement quelques petites longueurs mais cela reste un pur chef d'œuvre du film noir, la photo, la mise en scène, les acteurs, l'intrigue simple mais efficace... Film à messages aussi Samuel Fuller nous régale avec cette violence rare pour l'époque et une fin "coup de poing"! À voir absolument pour tout amateurs de films noirs, une référence
    clint54
    clint54

    21 abonnés 495 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mars 2019
    Du bon polar noir à l'américaine en respectant les codes du genre. On pourrait imaginer un instant une diffusion spoiler: des
    incorruptibles " réalisés d'ailleurs sur une même période. La photographie est semblable,certains thèmes musicaux également. C'est donc une critique positive et presque réjouissante,car le scénario reste limpide sans être simpliste. Une histoire de vengeance certes,mais finement structurée,étape par étape par un spoiler: C.Robertson
    rompu au genre cinématographique. Les méchants sont un peu dans la caricature,mais l'ensemble reste vraiment plaisant. Le dénouement est une suite logique du début, ouverture et fermeture dans ces bas fonds où engendré par la violence,le destin d'un homme se termine par cette violence...Un film à revoir certainement pour mieux apprécié le travail spoiler: de S.Fuller
    qui signe là un bon long-métrage...
    Redzing
    Redzing

    919 abonnés 4 295 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 août 2018
    Témoin de l'assassinat de son père dans une ruelle, un adolescent jure de se venger, et embrasse une vie de criminel pour retrouver les coupables. Sans doute original à l'époque pour sa description du crime organisé, "Underworld U.S.A." a depuis été rattrapé par bon nombre de classiques du film de gangsters. Il n'en reste pas moins intéressant, avec notamment un jeune Cliff Robertson, très habité par son rôle de chien fou qui s'autodétruit malgré les portes de sortie disponibles. La mise en scène de Samuel Fuller offre également quelques bons moments (le montage de la séquence de meurtre en introduction, les ellipses sur le développement du fils...), et le noir et blanc est bien utilisé.
    ronny1
    ronny1

    29 abonnés 911 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 mai 2018
    La longue séquence d’ouverture d’UNDERWORLD USA comme souvent chez Fuller, est une accumulation de scénettes choc, avec en point d’orgue, une homme battu à mort visualisé par des ombres sur un mur. Ce film visuellement surprenant est d’une violence inédite pour l’époque. En effet, au vingtième siècle le cinéma américain ne montrait que très rarement les femmes battues et pas du tout le meurtre d’enfant et surtout pas une petite fille écrasée en représailles par un tueur. La qualité du noir et blanc tantôt nuancé, tantôt contrasté, les mouvements de caméra et la musique toujours pertinente, renforcent cette exposition du monde malsain qui se cache derrière la vitrine opulente de New York symbole triomphant du libéralisme.
    Mais l’essentiel du film est ailleurs. S’appuyant sur un déroulé presque militaire, Fuller montre le paradoxe d’un paumé, archétype du héros fullérien, qui triomphe de tout les obstacles tant que la vengeance est devenu sa seule raison de vivre, mais en retrouvant l’amour et l’humanité il va basculer dans la tragédie, le film se terminant comme il a commencé : dans les poubelles. Malgré tous ses superlatifs, il y a malheureusement des dialogues interminables qui cassent le rythme du film, par ailleurs sec et enlevé, un Cliff Robertson grimaçant et une héroïne bien falote. Dommage car Dolores Dorn dans le rôle de la mère adoptive est épatante, comme les truands, le glacial Richard Rust en tête.
    peter W.
    peter W.

    39 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 mars 2018
    Il y avait des bons éléments pour un film noir entre autre le scénario et la personnalité de Clift Robertson mais il y a aussi pas mal de petits défauts qui déclasse le film. Un départ qui sent un peu trop le studio puis un héros qui arrive un peu trop facilement à ses fins, ça donne un film en dents de scie.
    Newstrum
    Newstrum

    30 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 janvier 2018
    Un homme se venge des assassins de son père en utilisant les méthodes de la pègre à laquelle il appartient. On retrouve dans ce bon film noir le découpage nerveux qui caractérise Fuller. Il filmait la violence comme personne, sans jamais la romancer ni lui donner ce caractère esthétisant que lui prêteront nombre de cinéastes américains après lui. Les personnages de femme sont très beaux et valent mieux que le médiocre personnage principal obsédé par sa vengeance et qui ne remarque même pas l'amour qu'elles lui portent. Voir ma critique complète sur mon blog : newstrum.wordpress.com
    Hervé L
    Hervé L

    59 abonnés 598 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 janvier 2018
    Un superbe noir et blanc de très bons acteurs un cadrage sublime comme on en fait plus et un scénario qui nous tiens en haleine de bout en bout
    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    61 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 octobre 2017
    Un enfant de 14 ans a vu tabasser à mort son père par quatre gangsters. Reconnaissant l'un deux, il ira en prison pour le retrouver et lui faire avouer le nom des trois autres. Dès lors, il n'aura de cesse que de vouloir se venger, spoiler: ce qu'il fera 15 ans plus tard quand il rentrera lui-même dans un gang.


    Sur un scénario classique de vengeance, un petit film de Fuller, certes bien réalisé, mais sans plus. Certaines séquences sont très efficaces, d'autres plus ternes. Il y a beaucoup de clichés. Les rapports gang-police présentés ici sont assez difficiles à comprendre. Le film se veut aussi dénonciateur d'une certaine police. La romance entre le héros et une femme semble plutôt superficielle. La fin est digne d'un bon film noir.
    this is my movies
    this is my movies

    617 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 juillet 2017
    La narration actuelle ferait bien de s'inspirer de celle de Samuel Fuller. Ce grand cinéaste, le plus anarchiste de tous les temps selon quelques historiens, se distinguait surtout par une narration à la rythmique bien particulière. C'est simple, il ne faut pas être en retard à une séance projetant un Fuller tout comme il faut être prêt quand on lance le visionnage d'une galette d'un de ses films. Pour quiconque a lu un de ses romans, vous savez que le type est un narrateur hors pair. Et bien c'est un narrateur par l'image de très haut niveau. Dans les 10 premières minutes de ce film, Fuller nous présente un personnage qui vole un type qui fête le nouvel an, se prend une beigne par un autre gamin des rues (lui laissant ainsi une cicatrice à l'arcade), va se réfugier chez une ancienne prostituée, puis assiste à la mort de son père via un plan en ombres chinoises de toute beauté, il reconnaît au passage un des assaillants puis il se retrouve livré à lui-même, d'abord à l'orphelinat puis en maison de correction. 13 ans plus tard, le voilà en prison où il retrouve le fameux assaillant qu'il a reconnu. 10 minutes, et tout est déjà dit, posé, expliqué et prêt à être dérouler pendant les 70 minutes qui suivent ! Fuller, c'est un type qui dit plus de choses en quelques plans bien choisis plutôt qu'à travers des tunnels de dialogues insipides filmés en champ/contre-champ. En signant ce film noir tourné dans un classieux N&B, il ambitionne aussi de présenter à ses compatriotes un autre monde, parallèle au leur, celui de l' »underworld » qui donne son titre original au film (« Underworld USA », bien plus universel que le titre français puisque le fait que le film se passe à New York ne change rien). Dans cette lutte entre le Bien et le Mal, entre un juriste qui mène une croisade (et rencontré furtivement par le jeune héros après la mort de son père) et un syndicat du crime cynique et cruel, qui donne aux bonnes œuvres, paie ses impôts et contrôle une partie de la presse. Aucune complaisance dans la description de ce monde par Fuller, aucune fascination pour ces gangsters prêts à tout pour échapper à la justice. Leurs actes sont montrés crûment, à travers quelques scènes fortes ou bien via quelques dialogues explicites mais jamais lourds ou redondants. Les acteurs sont très bons, la mise en scène est remarquable de précision, avec quelques plans figuratifs fulgurant, se servant parfois d'éléments de décor pour appuyer son propos. Quant à la morale finale de l'histoire, elle se garde bien de toute ambiguïté. Encore un grand film de Samuel Fuller, pas forcément son plus connu, mais remarquable de bout en bout, comme toujours bien contrôlé par son auteur, ici réalisateur, scénariste et producteur. Et comme toujours, on ne ressort pas forcément indemne du visionnage d'un de ses films. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
    Estonius
    Estonius

    2 473 abonnés 5 225 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 avril 2017
    S'il il n'y avait pas quelques éclipses assez obscures et si Robertson ne grimaçait pas autant nous tenions là un chef d'œuvre. L'histoire se tient bien, la photo est magnifique, la très rare Barbara Darn est somptueuse, certaines scènes sont fabuleuses (la piscine, la mort de la gosse). Pour une fois ce film aurait mérité un happy-end, mais il eut été amoral et en 1960 le code Hayes ne le permettait pas… un grand film noir sans concession.
    BigDino
    BigDino

    7 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 juin 2015
    Un film engagé et sans concessions sur le milieu de la pègre. Une esthétique en noir et blanc et un grand réalisme renforcent le message du film, la colère du réalisateur et sa rage quand il traite du sujet éclatent à chaque instant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 avril 2014
    Je suis pas spécialement en avant sur l'oeuvre de Samuel Fuller. Pour ainsi dire, je n'en ai vu encore aucun (oui, je sais, je suis à blâmer). Mais bon, autant commencer car ce serait bête de mourir en étant qu'un ignare. Et quoi de mieux que de débuter par ce "Underworld USA", avec le grand Cliff Robertson? "Underworld USA" possède tous les arguments d'un grand film noir. Ambiance sombre, classe avec un soupçon de suspense, une réalisation léchée jusque dans les détails (ah! ce fameux tabassage du père en ombres chinoises) le tout agrémenté d'un scénario béton. Samuel Fuller filme les bas-fonds new-yorkais avec talent, plongeant le spectateur dès les premières minutes dans un univers impitoyable, dans une histoire de revanche qui prend aux tripes et ce jusqu'à la dernière minute. "Underworld USA", pour un commencement dans l'oeuvre de Fuller, me donne l'envie de continuer tant le film brille de par son savoir faire.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 006 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 mars 2014
    Avec "Underworld USA", Fuller signe un curieux film, alliage très réussi mais sans doute inédit entre les films de gangsters des années 30 de la Warner et les grands films noirs des années 40. Le jeune Tolly Devin, petite frappe brutale assiste impuissant au meurtre de son père lui-même malfrat par quatre de ses complices (le crime est montré en ombre chinoise). Dès lors, son destin est tracé, il n'aura de cesse que de venger son père. Au moyen d'un incipit très court mais très expressif, Fuller nous livre tous les enjeux du film. Le déterminisme social, thème récurrent des films de gangsters marqués par la crise de 1929 ("Rue sans issue" William Wyler 1938) est ici clairement réaffirmé, Tolly Devin étant placé dès le départ sur les rails qui le mèneront au grand banditisme. Après quelques plans sur le parcours de Tony en maison de correction, nous le retrouvons adulte sous les traits de Cliff Robertson (acteur sous-estimé un peu à la manière de Dana Andrews) n'ayant rien perdu de sa détermination, attendant juste une occasion qui le mette sur la piste d'un des quatre assassins. Une fois la boucle amorcée par le hasard d'un séjour dans un hôpital carcéral, rien n'arrêtera plus Tolly. Le thème est somme toute assez classique mais Fuller y ajoute une dimension sociale, Tolly Devin semblant en même temps qu'il assouvit sa soif de vengeance régler ses comptes avec les deux versants de la morale qui se sont alliés pour ne lui laisser aucun choix quant à son destin et dont il usera des connivences selon les circonstances. Devin qui ne tue jamais de ses propres mains va donc jouer très habilement un double jeu qui le placera au centre d'une partie trouble dont il tirera les ficelles jusqu'à ce qu'il relâche sa garde. N'usant que de plans resserrés et de gros plans, Fuller nous enferme dans l'univers mental de Tolly ne nous donnant que très peu l'occasion d'échapper à son obsession meurtrière. Tolly est un homme désespérément seul qui n'a pas appris les codes sociaux et encore les moins les codes amoureux et s'est tout naturellement qu'il se montre désemparé face à l'attention que lui porte Cuddles (Dolores Dorn) la prostituée qu'il a récupérée chez Gela une de ces cibles. C'est au contraire avec Gus (Richard Rust) le tueur à gages du gang qu'il veut décimé que Tolly va nouer une relation empreinte d'une homosexualité latente, rappel discret de ses longues années d'incarcération et de casernement. Cette solitude fait de Tolly Devin peut être vue comme le présage de l'homme sans nom, justicier ou vengeur qu'Eastwood popularisera dans ses westerns quelques années plus tard. On qualifie souvent Fuller de cinéaste violent voire fascisant, "Underworld USA" vient battre en brèche cette thèse la violence étant certes présente mais toujours imagée au recours d'ellipses (ombres chinoises, cadres brisés, un vélo à terre..). Dégraissé jusqu'à l'os "Underworld USA" ne recourt à aucune des références faciles des genres qu'il emprunte comme par exemple le code d'honneur des voyous ou la sempiternelle fraternité née des années de placard et c'est ce qui en fait toute sa force. Samuel Fuller se refuse au romantisme et se veut d'une grande rigueur factuelle qu'il insère dans un style visuel ne refusant pas un esthétisme inspiré du film noir . Assez méconnu ce grand film du mitan de la carrière de Fuller mérite à coup sûr d'être revu et classé parmi ses meilleurs.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 19 janvier 2013
    Ce film de gangster est bien car il réunit tous les codes du genre, et le sujet est noir, même si on peut prévoir le scénario, et donc ne peut pas se laisser totalement bercer par l'histoire, bien que le côté de la vengeance soit assez cool.
    cylon86
    cylon86

    2 255 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2013
    Enfant, Tolly Devlin voit son père se faire tabasser à mort dans une ruelle sombre. Une fois adulte, il parvient à connaître les assassins et ceux-ci sont les membres influents d'une organisation criminelle qui se cache derrière une entreprise bien sous tous rapports. Mais Tolly ne va pas hésiter une seule seconde à s'attaquer à eux. C'est un personnage qui n'a que la vengeance en tête auquel Cliff Robertson prête ses traits avec talent avec sa tête de loubard et son attitude brutale. Samuel Fuller filme cette histoire avec son sens de la mise en scène aiguisé, offrant de superbes séquences (la mort du père par jeu d'ombres, la scène dans la piscine) et ponctuant son scénario de moments d'une violence assez osée pour l'époque (le tueur qui s'en prend à une fillette, le chef criminel expliquant qu'il faut renforcer la vente de drogue à la sortie des écoles et même au niveau des allusions sexuelles, le personnage féminin qui suce explicitement un morceau de glace devant Tolly). Fuller s'en prend à l'Amérique et dénonce ces organisations criminelles qui se cachent derrière la façade de grands immeubles tout beaux tout propres, signant au passage un film nerveux et efficace qui ne fait aucune concessions.
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