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    Conte de printemps
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    3,3
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    39 critiques spectateurs

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    pierrre s.
    pierrre s.

    363 abonnés 3 240 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 janvier 2020
    Du Rohmer dans le texte, c'est à dire de très long dialogues et des situations amoureuses toujours compliquées.
    Patjob
    Patjob

    22 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 juillet 2019
    Il faut dépasser une première scène inutile et longuette, puis l'impression de bavardages pédants de bourgeois cultivés. Ensuite, sur une situation et un argument assez simples, sans qu'il ne se passe rien d'important ou de grave, c'est un véritable régal. Rohmer nous emmène dans les méandres des relations humaines, filiales, amicales et amoureuses avec un scénario élaboré, une succession de situations très intéressantes, un montage parfait, et -surtout- des dialogues extrêmement pertinents et ciselés. Avec ce premier des "contes moraux", il livre une perle discrète, démontrant que l'écriture et la finesse peuvent rendre passionnante une histoire au fond assez banale.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    939 abonnés 4 859 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 juin 2019
    Le cheminement est plus intéressant que le fond en lui-même. La rencontre entre le père et la copine qui ne cherchait personne et qui sent une attirance à la fin.
    Il y a cette futilité du début qui est assez légère et qui manque d’émotion.
    On est loin de l’automne ou de l’été.
    zhurricane
    zhurricane

    71 abonnés 1 336 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 mars 2019
    Éric Rohmer a sortie 25 films, et ce "conte de printemps" est son 17 ème film. Ce qui frappe c'est que tout ses films semblent des déclinaisons autour de l'amour avec un thème principal qui lui propre, auquel les personnages vont disserter dessus, ce qui donne souvent un style didactique naturaliste. Cela se passe toujours de la même façon, les dialogues sont peu réalistes, parce que ampoulés, les personnages ont beaucoup de questionnements qui passent autour de dialogue, parfois magique, parfois trop artificiel. Et c'est un peu ça qui va faire qu'un film de Rohmer est bon ou moins bon, c'est la passion que l'on éprouve devant les dialogues et devant les histoires d'amours qui se tissent. Parce que tout le reste, les décors et la musique n'ont pas lieu d'être, ils sont minimalistes, la musique n'existe d'ailleurs pas. Alors pour ce film là, je dois dire que l'amour qu'il propose est bien trop fixe, d'ailleurs le film se passe dans une sorte de même lieu, avec une unité de temps très resserré, ce qui n'aide pas vraiment à la passion quand le film ne se veut pas bien mis en scène. Ici les dialogues sont vraiment pas folichon, mis à part le passage sur la philosophie. Je pense notamment au passage du collier qui pour moi est vraiment ampoulé et pas intéressant. Concernant l'histoire et ses personnages c'est vraiment vide, on ne sent pas de passion. Et en plus il faut vraiment que l’artificialité des dialogues nous emmène droit dans le désintérêt total, car les personnages sont mal écris et en plus il y a trop une séparation entre les dialogues, Jeanne parle à son amie, puis au mec de 20 ans de plus, c'est trop didactique pour moi. Donc au final, vraiment un film qui sonne creux et en pus le thème principal sur la différence d'âge dans l'amour n'est qu’effleuré ou alors mal traité on pourrait dire.
    Glouyie
    Glouyie

    14 abonnés 296 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mai 2019
    Simple et pourtant des scènes qui disent beaucoup et avec lesquelles j'ai clairement pu m'identifier, du moins j'ai reconnu en Igor quelqu'un que je connaissais ce qui trouble fortement. De bons dialogues comme à l'habitude de Rohmer. Bien.
    (31/04/19)
    Stephenballade
    Stephenballade

    358 abonnés 1 236 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 janvier 2019
    Avec la sortie de "Conte de printemps", l’année 1990 voit la naissance d’une nouvelle quadrilogie, "Les contes des quatre saisons", une quadrilogie qui va s’étaler sur huit ans. Je ne vais pas y aller par quatre chemins, et comme en témoigne ma note je n’ai pas trouvé ce premier volet bien terrible. Pourtant le sujet est intéressant, d’autant qu’il est d’actualité et risque fort de l’être toujours d’avantage étant donné que les statistiques mettent en évidence le nombre croissant de séparations… ou de divorces (ce qui revient au même). Pour être puriste, le volume de divorces baisse, mais c’est aussi parce qu’il y a moins de mariages. Bref ! Ce n’est pas tant le problème du divorce ou de la séparation pure et simple qui est mis en avant ici, ni de ses conséquences, mais plutôt de la problématique liée à la perception de ce genre d’événement par les enfants, et plus encore quand ces derniers voient leurs parents refaire leur vie. Malheureusement, et bien avant d’en arriver à l’essentiel du propos, le long métrage est plombé rapidement par une épouvantable longueur avec un plan semi-circulaire dans un appartement dans lequel le plus grand désordre règne et qui nous fera attendre pendant plus de cinq minutes la première réplique. Il n’est donc pas étonnant de voir qu’au-dessus de l’armoire, on puisse voir une véritable caverne d’Ali-Baba, à laquelle il ne faut surtout pas toucher pour ne pas risquer de tout recevoir sur la tête. Mais c’est aussi l’occasion d’apercevoir un certain nombre d’objets qui n’existent plus, comme les encyclopédies Universalis. Certes c’est accessoire, mais cela permet de constater le soin qui a été apporté à la constitution de tout un univers des plus crédibles. En revanche, je regrette que les premières images montrent que le port de la ceinture est boudé. Ah le bel exemple donné ! Surtout par une enseignante ! Ah ben parlons-en de cette enseignante. J’ai toujours songé que les profs de philo étaient bizarres, en tout cas des gens à part. La confirmation m’en a été donnée ici, en voyant Jeanne (Anne Teyssedre ) philosopher sur ses propres pensées avec une parfaite inconnue. Et c’est là que l’histoire perd tout son crédit. Les deux personnages deviennent aussitôt copines, et s’en vont bras dessus bras dessous (façon de parler hein), l’une invitant l’autre à dormir chez elle. Mieux, elles sont devenues instantanément inséparables, au point de passer tout le week-end ensemble. Quelle incrédulité, mais surtout quelle naïveté ! On ne se connait ni d’Adam ni d’Eve mais on se raconte tout. Du côté de Natacha (Florence Darel), on peut comprendre de par ses propres motivations, mais du côté de Jeanne… Mais comme je l’ai dit, l’histoire met le doigt sur quelque chose de sensible : voir ses parents refaire leur vie chacun de leur côté, et le ressenti vécu par la descendance. C’est assez finement montré par l’intermédiaire de Natacha, puisqu’elle met au jour quelques manipulations, les prises à parti, ou même quelques transformations de la vérité par quelques petits aménagements. Mais voilà, qu’est-ce que c’est bavard ! Mais ce n’est pas tellement ça le plus gênant, quoique la longue discussion sur la philosophie au cours d’un repas prend des airs d’éternité. Ça en devient ennuyeux, si ennuyeux que le spectateur risque de décrocher de façon irrémédiable. Et des discussions de ce genre, je veux dire les discussions qui ne mènent à rien ou à pas grand-chose, il y en a quand même beaucoup. Le plus grand problème cependant reste le jeu d’acteur : il est apathique, emprunté (surtout chez Hugues Quester), très théâtral, tant dans la gestuelle que dans l’expression scénique. Pire, on s’occupe souvent les mains comme pour essayer de gérer au mieux le trac lié à la présence de la caméra. Et ensuite, il y a cette fin pour le moins curieuse. Pourquoi dire oui pour ensuite dire non ? Cela est certes expliqué, mais avec une philosophie pas forcément accessible à tous. Pour résumer, le sujet peut donner à réfléchir, mais encore faut-il être apte à réfléchir selon les règles de la philosophie made in Platon ou autres éminents personnages de cet acabit. Pour les autres, ce film aurait gagné en force et du même coup intéressé un plus large public si plus de spontanéité avait été intégrée, autrement dit s’il avait été plus vivant. En ce qui me concerne et en toute franchise, au vu de l'affiche par ailleurs magnifique, j'attendais quelque chose de plus poignant et d'infiniment plus joli.
    Pascal Olivier
    Pascal Olivier

    5 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 janvier 2019
    Quel plaisir infini de découvrir encore un film d’Eric Rohmer que je ne connaissais pas, en l’occurrence Conte de Printemps, réalisé en 1989. Ce long-métrage synthétise parfaitement ce que j’aime dans le cinéma de ce réalisateur, à savoir de la pensée en mouvement, que ce soit par le biais de la parole ou du corps. Porté par un trio d’excellents comédiens, Conte de Printemps nous propose avec une fausse nonchalance une promenade bucolique, sentimentale et philosophique au cœur de l’existence humaine, avec son lot de petits tracas et de grandes questions.
    Jonathan M
    Jonathan M

    115 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 mai 2017
    Eric Rohmer tortionne les sentiments des individus, les fait causer de manière psychanalytique sur leur situation. La confusion de l'homme et de son amour propre, tel est le crédo et l'idée générale de ses contes des quatre saisons. Rohmer y film l'audace, la curiosité maladive, le désir, la jalousie. Au printemps, c'est deux jeunes femmes qui cherchent un peu de réconfort et un besoin irrémédiable de reconnaissance. A la lisière du pédant, parfois trop bavard mais curieusement toujours intéressant à écouter. Il encre son cinéma dans une époque. Vraiment curieux de savoir ce qu'il aurait pu penser de 2017.
    Xavier Watremez
    Xavier Watremez

    3 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 juin 2015
    Plus que ce film assez insignifiant sinon mineur dans l'oeuvre du célèbre réalisateur aux contes d'obédience bourgeoise, c'est son supplément DVD qui est plein de choses intéressantes. Dedans le bonus, on y trouve effectivement une piste audio dans laquelle Eric Rohmer est interviewé par Serge Daney des "cahiers du cinéma": dans son contenu formel celui-ci passe son temps à déblatérer sévèrement contre ces services publics qui ne défendent pas tout du tout l'art vrai et rare, celui qui n'est pas à destination des masses...

    Très virulent, l'auteur tacle ici ces nouveaux financiers qui s'improvisent producteurs sans rien connaître au métier, et de plus avec uniquement des buts pécuniaires que favorisent, par ailleurs, l'Etat français, au contraire de ce qu'on imaginerait de prime abord. Comment donc des oeuvres ambitieuses et à priori non-commerciales peuvent donc se défendre et êtres vues par un nombre décent de spectateurs ?

    Sans compter que Rohmer se moque ici de lui même quand il révèle dépendre parfois de certains penchants snobs qui sont prêts à voir n'importe quelle production du moment que celle-ci est ignorée par le tout-venant, de même que le théâtre subventionné qui est surtout selon lui et avant tout du "théâtre truqué"...

    Il est donc inhabituel de voir pareil monument du cinéma en colère faire descendre les gens de leur nuage et de plus, non confiant dans sa couronne de lauriers tel que beaucoup, beaucoup, de ces autres, l'on apprendra une infinité de ces bonnes leçons entre les lignes de cet entretien (qui date pourtant de 1990) fort prophétique, qui prévoit également l'essor des supports extérieurs comme le disque laser, qui toutefois ne remplacera jamais, dans les faits, le public d'une salle de cinéma. Si "Conte de printemps" est en réalité un huis-clos plutôt pénible dans lequel il ne se passe strictement rien - et surtout doté d'une héroine aussi charismatique qu'une génisse kantienne au repos -, on se consolera donc facilement avec des propos plutôt punk, très incisifs, et essentiellement anti-sociaux qui étonneront de la part de ce réalisateur tellement bien élevé !

    Bourgeoisie, quand tu nous tiens...
    Hotinhere
    Hotinhere

    433 abonnés 4 768 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 avril 2014
    Le premier conte des quatre saisons et sans doute le moins bon, intéressant par instant (lorsque ça parle de philosophie) mais l’intrigue ne décolle jamais et le film pas très abouti.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 20 octobre 2013
    Premier film de ce réalisateur indépendant qui m'était inconnu, et je suis assez content de cette découverte. C'est un film avec énormément de dialogue (c'est assez incroyable, j'ai plaint le responsable de l'écriture du scénario et des dialogues!), philosophique (l'héroïne est professeur de philosophie) et parlant de problèmes familiaux. Jeanne (l'héroïne) est rentré par hasard dans cette querelle familiale et le montre bien. Ce film est intelligent et les dialogues sont très intéressants malheureusement l'interprétation des comédiens est trop théâtrale, on n'y crois pas un instant. Et tout ça pour un fichu collier (et la trouvaille de celui-ci est ridicule!). C'est dommage, mais il faudrait voir les trois autres films de la même série qui doivent être tout aussi intelligent et bavard!
    Louis Morel
    Louis Morel

    37 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 septembre 2013
    Rohmer film des gens, des gens qu'il aime filmer, sentiment que ses films font partager.
    halou
    halou

    105 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 mars 2012
    Ce conte de Rohmer soulève une nouvelle fois certaines questions avec facilité mais les acteurs font barrière au spectateur. Un Rohmer à visionner à l'occasion.
    Jipis
    Jipis

    34 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 janvier 2012
    L'espace est une forme à priori de la sensibilité »

    Ce n'est pas pour rien que la photo du plus grand Philosophe du xxeme siècle figure dans l'un des plans de ce conte de printemps essentiellement axé sur le langage et la pensée denrées humaines indispensables pour que le monde continue d'être et que cet opus calme et doux se charge magistralement d'entretenir et de sauvegarder .

    Les conversations sont sensibles et reposantes. Elles apportent quiétudes et apaisements dans des propos appropriés à une thématique simple mais jamais dérisoire malgré les apparences.

    Tout se structure dans le regard et la confidence. Ce n'est qu'une étape, une rencontre entre une voix et une écoute dans une atmosphère bourgeoise, protégée combustible récurrant pour bien comprendre le travail d'Eric Rohmer filmant un univers féminin faussement banal et ennuyeux toujours positionné sur la luminosité des choses baignées de craintes et d'espoirs en alternance.

    Ces belles jeunes filles se parlent longuement dans des environnements culturels et maniérés. Un vrai bonheur pour ceux qui aiment la nature, les livres et surtout la Philosophie le tout dans un contexte chaste et pur.

    A travers ces légers dévoilements sur les craintes d'un présent ou d'un avenir se forme un groupe générationnel tentant avec brio d'atteindre dans un climat léger l'acte pur de pensée dans une ambiance feutrée privilégiant une dialectique saine et protégée loin d'un bruit extérieur obéissant aux déterminations d'un monde pragmatique.
    Jean-françois Passé
    Jean-françois Passé

    106 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 juin 2011
    quel plaisir de se retrouver dans un film de Rohmer...ces personnages nous ressemblent tellement , toutes les situations nous sont connues et pourtant il arrive à nous embarquer et à nous tenir jusqu'au bout de ces petits riens qui font tout
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