Mon compte
    Conte de printemps
    Note moyenne
    3,3
    389 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Conte de printemps ?

    39 critiques spectateurs

    5
    2 critiques
    4
    7 critiques
    3
    14 critiques
    2
    13 critiques
    1
    3 critiques
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Claude DL
    Claude DL

    79 abonnés 1 599 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 août 2010
    On aime ou pas Eric Rohmer. Son style est ultra personnel, fait de légèreté et d'intellect que certains qualifieront de ringard alors que les psychologies en particulier féminines, sont décrites avec une pertinence rare. Anne Teyssèdre, dans le rôle de Jeanne, est en plus très belle et joue très bien
    Youli S
    Youli S

    20 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 octobre 2010
    Ce film se veut réaliste, mais la direction d'acteurs est tellement désastreuse qu'elle rend certains dialogues invraisemblables (personnes qui répondent avant même d'avoir entendu la question, impression parfois qu'ils récitent leur texte, etc.). Alors bien sûr ça parle philosophie, mais celle-ci n'est presque pas incarnée : elle est juste un accessoire bourgeois pour "élever le débat" (alors qu'au final on ne parlera que de choses futiles). Restent quelques beaux et originaux phrasés lorsqu'ils ne sont pas trop prétentieux, et un style Rohmer, chiant et agréable comme de la musique de chambre.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    212 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 septembre 2008
    Eric Rohmer est un grand cinéaste. Bien qu’un tel propos, à tort, connote un certain snobisme, Rohmer n’en est pas moins un grand auteur du cinéma. «Conte de printemps» (France, 1989) en présente les raisons. Une jeune fille, Natacha, fait la connaissance au cours d’une soirée d’une femme plus mûre qu’elle, Jeanne. Cette étudiante en musique lie avec cette professeur de philosophie une amitié aussi curieuse qu’elle est rapide. En l’espace d’une seule semaine, les deux femmes nouent une affection telle qu’elles semblent se faire sous nos yeux mère et fille. Au sein de cette estime amicale s’introduit le personnage du père, figure de passage dont la séduction dément le physique banal. Autour de ce personnage, emportant avec son allure débonnaire les rouages dynamiques du récit, apparaît tous les obstacles à la linéarité promise par l’introduction nonchalante. La nonchalance est d’ailleurs le reproche que le plus inattentif des spectateurs pourrait adresser au film. On entendrait dans son discours les qualificatifs «mou», «ennuyeux», «ringard». Or «Conte de printemps» n’est rien de cela, il respire la vie et sa spontanéité. Rare sont ceux qui, aussi bien que Rohmer, prête raison à Walter Benjamin quand, dans «Sens unique», il écrivit : «Seules les images donnent vie à la volonté. Le mot, au contraire, réussit tout au plus à l’enflammer, puis le laisse s’éteindre et se flétrir.». Le cinéma de Rohmer est cela : l’image et le mot, il partage d’ailleurs ce rapport avec Godard. Les espaces dans les œuvres de Rohmer sont des lieux maîtrisés, acquis aux êtres qui les occupent. Découpés nécessairement par soucis de montage, les endroits de l’action sont rendus comme unité par une savante pose du cadre qui, bien qu’octroyant une large place au vide, permet d’amorcer les changements de plan. Le vide à droite prévient un collage de l’espace à ce niveau là. De même pour l’interprétation des acteurs qui, délaissé des émotions, invite à se défaire des afféteries du jeu.
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    256 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 mars 2008
    Quelle rébellion !..
    chrischambers86
    chrischambers86

    12 187 abonnés 12 166 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 mars 2019
    Eric Rohmer aimait que les rôles qu'il mettait en scène et qui ne soient pas uniquement de composition, qu'il y entre une part de vècu! Pour donner plus de vèritè à ses personnages, il intègre en effet certains èlèments de la vie des comèdiens! Si le cinèaste a fait de Natacha une èlève du conservatoire, c'est parce que Florence Darnel joue très bien du piano! De même, Anne Teyssèdre ayant dit au rèalisateur qu'elle avait une licence de philo, Rohmer en a fait une prof dans un lycèe de banlieue! Avec cette comèdie èlègante qui inaugure le cycle des Contes des quatre saisons, il reprend des thèmes qui lui sont chers comme les incertitudes de l'amour, le mensonge ou la stratègie de la sèduction! Ce "conte de printemps" est une belle rèussite du cinèma d'auteur avec ses chassès croisès amoureux et ses variations sur l'amour et l'amitiè! Avec au centre de l'histoire, la sympathie et la jalousie de trois jeunes femmes en fleur...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 octobre 2007
    Il s'agit, parait-il, d'un film mineur de Rohmer. Peut-être, mais c'est le seul que j'ai vu pour l'instant!
    Najou
    Najou

    11 abonnés 234 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 septembre 2007
    A part Eloise Bennett, qui pour moi joue comme une pata**, les acteurs sont plutôt bons et le film est agréable à regarder, pour ceux qui aiment le style de Rohmer. Le film n'est pas très abouti, dommage ...
    leparrainz
    leparrainz

    10 abonnés 192 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 septembre 2007
    Tout ça pour un collier, c'est la pensée qui à envahit mon esprit à la fin du film. Et encore, nous sommes loin d el'affaire du collier de la reine...
    Conte de printemps, d'Eric Rohmer nous présente une jeune fille qui va faire connaissance avec une prof de philosophie au cours d'une soirée ou toutes les deux sont presentes. Puis l'une va habiter pour quelque temps chez l'autre, elles vont se retrouver à la campagne et une amitié va se lier. Le pére de la jeune fille va se meler de la relation chamboulant relativement l'ordre établi. Des acteurs qui sont biens dans leur rôle mais qui parfois ont un petit probleme en ce qui concerne la justesse de leurs propos( par exemple Florence darel joue parfois largement faux, en particulier quand elle à cet air de pseudo naiveté ). Et à vrai c'est le probléme majeur du film qui ne decolle pas parce que, à mon sens il n'y a pas assez de rythme, ce rythme qui doit être donné par les acteurs. Ce qui fait que ce film n'atteint pas mes éspérances et reste malgré tout à deux etoiles.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 28 juin 2007
    La nouvelle Eve.
    En l’absence de son compagnon, Jeanne, professeur de philo dans un lycée, va faire la connaissance de Natacha, dont le père entretient une relation avec Eve, de l’âge de sa jeune fille. Et si Igor parvenait à faire chavirer le cœur de cette jeune philosophe… Premier volet des contes des quatre saisons de l’original Eric Rohmer, son "Conte de printemps" n’atteint pas les qualités estivales et automnales ! Le grand réalisateur français démontre que la vie est faite d’une kyrielle de malentendus qui naissent de l’interprétation que chacun veut bien en faire. Même si, de temps en temps, son film souffre d’un jeu trop théâtral, à tel point qu’on perçoit les comédiens en train de réciter leur texte; il n’en reste pas moins un marivaudage des plus plaisants, sorte d’art délicat de la séduction. Comme toujours ses dialogues sont fins et très percutants sur l’impact indispensable de la philosophie dans notre vie de tous les jours. Un film agréable mais mineur pour tout amateur du cinéma rohmérien.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top