Avis sur Le Syndicat du crime

Un excellent polar à la sauce John Woo : c'est à dire action et gunfights à volonté. Si les gunfights ne sont pas si nombreux, ils sont en revanche d'une maîtrise magistrale. Le scénario est assez classique: mafia, vengeance et une forte amitié. Les acteurs sont excellents : Chow Yun Fat crève l'écran et irradie le film de sa présence charismatique. Certaines scènes sont complètement cultes !

Absolument grandiose, sans aucune hésitation mon John Woo préféré.
Marqué par la forte présence de Chow Yun-Fat dans un rôle très émouvant de gangster paralysé et désabusé, "Le Syndicat du Crime" présente également de magnifiques gunfights orchestré par un John Woo qui définit avec ce long-métrage phare un style unique, cocktail parfait d'action et de drame. Premier coup de maître pour Woo, premier grand succès pour Chow Yun-Fat et véritable coup de coeur pour moi.

Le précurseur de tous les polars hong-kongais réalisés depuis 1986.Et donc à ce titre,un peu d'indulgence est nécessaire si l'on pense que ce gangster-movie est peu original ou kitsch.C'est un mythe dans le genre.Point.John Woo nous gratifie déja de ces fameux ballets aériens et de sa caméra nerveuse.Hong-Kong sert de toile de fond lors de l'affrontement entre 2 petites frappes et une triade,le tout arbitré par la police.Chow-Yun-Fat fait un numéro sensationnel,et lance complètement sa carrière internationale.Très typé 80's,le film se déguste comme tel.Sous ses dehors fun,"Le syndicat du crime"parle des relations fraternelles,amicales,de la dignité,de l'honneur,et de l'impossibilité d'échapper à son destin.Shakespearien.

L'heroic bloodshed naîtra de ce bijou venu de Honk-Kong. A l'époque, Tsui Hark convainc John Woo de lâcher ses comédies pour mettre en scène A Better Tomorrow, premier du nom. Face au succès public deux films suivont dont un préquel écrit par Woo, mais malheureusement réalisé par Hark après leur différents, sur la base du scénario d'Une Balle Dans La Tête, plus tard mis en scène comme il se devait. Ding Sheng a récemment réalisé le remake officiel Honk-Kongais, peu référencé et peu recommandable par ailleurs. Non soutenu par Woo pour avoir déjà officialisé son propre remake Coréen, en 2010, cet épisode plus récent de 2018 garde tous les patos de la version d'origine sans jamais retrouver son élégance.

J'avoue avoir lâché le film après la première demi heure, ça ne me passionnait pas, mais la scène finale m'a scotché… John Woo a du talent pour sûr. Même si je préfère pour l'instant son dernier film (3 royaumes) où j'ai été pris de bout en bout. Je compte revoir ce syndicat du crime car la fusillade finale m'a vraiment donné envie, elle ne vaut peut-être pas celle de Exiled de To, mais tout de même. Quel sens du rythme. Il n'empêche que malgré tout les acteurs sont convainquant, l'histoire pas trop mauvaise. Il me faut je pense un seconde visionnage.

Bon polar signé John Woo dont les points positifs (bonnes scènes d'action, bons acteurs, quelques bonnes idées dans la mise en scène) l'emportent sur les points négatifs ( film assez kitsch avec des passages complètement tirés par les cheveux). En bref, c'est simple mais bougrement efficace.

Cours, simple et bien fait, prenant et sans temps morts. De quoi faire un excellent divertissement. J'ai adoré la BO.

Le meilleur film de j woo avec "une balle dans la tête"!!tout ce qui fait son cinéma est déjà en place(fraternité,amitié,loyauté,trahison,bravoure,violence et gunfight)L'interprétation de chow yun fat en "marc" est énorme!!!

Enfin édité dans une version correcte en DVD, "le Syndicat du Crime" commence par nous offrir un retour dans le passé des plus refroidissant : post-synchronisation ridicule typique du film de série B de Hong Kong de l'époque, manque de crédibilité totale de l'interprétation, long tunnel d'introduction massacré par des intermèdes comiques (l'humour chinois n'est JAMAIS drôle, ne l'oublions pas), on commence par se demander comment on a pu s'intéresser à un tel naveton. Et puis la machinerie mélodramatique de Woo se met en marche, implacablement, entre gun fights délirants - pas encore assez conceptuels sans doute, s'accrochant encore trop à un certain réalisme - en scènes d'amour entre hommes (la famille, les amis avant tout le reste...), et on se retrouve in extremis passionnés à nouveau par ce cinéma outrancier et finalement d'une belle générosité dans sa noirceur.

Quel excellent film réalisé par le grand John Woo. Ce dernier a fait confiance à 4 bons acteurs : Ti Lung, un célèbre acteur de film de Kung Fu, Chow Yun Fat, un comédien charismatique, Leslie Cheung, un jeune beau gosse et Waise Lee qui fait ses débuts dans le monde du cinéma. Le scénario est assez bien. Les gunfights et les scènes dramatiques sont les points forts de ce chef d'œuvre.
En résumé, c'est un excellent polar noir signé John Woo ..

Tous les films "le syndicat du crime" sont super cools, avec du hong-kong gunfight. Je crois que les 3 opus contiennent une scène terminale de pure boucherie, où ça se flingue non stop à bout portant pendant une demi heure, comme s'il y avait un réservoir inépuisables de badguys.

Après "Heroes shed no tears", son premier film d'action brouillon mais à la mise en scène intéressante, John Woo se lance dans le polar d'action, et redéfinit le genre. En effet, le succès de "A Better Tomorrow" sera tel qu'il influencera grandement les polars Hong-Kongais, et permettra à John Woo et Chow Yun Fat de se faire un nom en Asie, avant de devenir célèbre en Occident avec "The Killer". Le film évoque l'histoire d'un membre des Triades dont le frère est policier, et qui revient à Hong Kong plusieurs années après avec été trahis par son milieu. On y retrouve les ingrédients qui font la marque de fabrique de John Woo, et le bonheur des amateurs d'action : ambiance sombre, fusillades chaotiques mais filmées et montées comme des ballets sanglants, violence graphique, et scénario fataliste inspiré du ton des films de Melville. Par ailleurs, John Woo aborde des thèmes qui deviendront récurrents chez lui : l'honneur, l'amitié, la fraternité, ou encore le pardon. Le film est peut-être moins impressionnant que "The Killer" ou "Hard Boiled", il n'en reste pas moins une œuvre marquante à l'influence énorme.

Je crois que c'est ce polar qui alla lancer la mode en Asie en tout cas si Le Syndicat du crime n'est pas un chef-d'oeuvre il n'en reste pas moins un polar rudement efficace qui exalte l'amitié avec une ambiance assez mélancolique ponctuée de fusillades grandioses et ne lésinant pas sur la violence. A découvrir.

Au milieu des années 1980, John Woo a déjà signé une bonne dizaine de films ; essentiellement des comédies alimentaires qu'il n'a cessé de renier. Alors qu'il est sur le point d'arrêter sa carrière, il fait la rencontre déterminante de Tsui Hark qui lui propose de mettre en scène la film dont il rêve : un polar dans l'esprit du "Samouraï". "Le syndicat du crime" constitue un tournant décisif dans la carrière du cinéaste et incontestablement son premier grand film. Celui où se déroule une autre rencontre importante avec le grand Chow Yun Fat, ici halluciné. Toujours sous sa houlette, l'oeuvre comporte d'ores et déjà sa scène cultissime (en l’occurrence celle des pots de fleurs) ; habitude que Woo donnera à chacun de ses opus. Ce n'est peut-être pas le film le plus abouti de son auteur au niveau du style mais on ne peut que frémir d'impatience à l'idée de voir la suite.

Ce John Woo n'a rien perdu de sa force. Les chassés-croisés, les destins brisés, les amitiés changeantes et celles qui sont indéfectibles, les gunfight etc etc... Devenu un classique du genre, il reste une référence et un excellent film même tant d'années après sa réalisation. Du vrai John Woo!!!