Avis : Marathon Man - Page 8

Une réussite incontestable: la tension monte de façon constante et sans temps mort, chaque personnage est réussi et parfaitement interprété et le scénario est béton.

Non "Marathon Man" n’est pas un film consacré à ce sport olympique, même si Babe, le personnage principal, s’entraîne d’arrache-pied pour celui de New York, mais c’est bel et bien à un thriller sur fond d’espionnage que nous avons à faire ici. Le jeune étudiant en histoire y voit sa vie virer au cauchemar lorsque son agent secret de frère vient lui rendre une petite visite. Dans quel but ? Récupérer un trésor qu’il avait subtilisé à un criminel de guerre nazi avant que ce dernier ne s’en prenne à son frère chez qui il l’a caché… Sept ans ont passé depuis la première collaboration entre le réalisateur et Dustin Hoffman, c’était à l’occasion de "Macadam Cowboy", les deux hommes profitent d’une réussite similaire pour ce second partenariat. Typiquement années 70, ce thriller repose entièrement sur l’ambiance créée par les plans et les mouvements de caméra de John Schlesinger qui font tomber le spectateur, au même titre que le personnage principal, dans une paranoïa hystérique. Dans cet exercice Dustin Hoffman livre une très grande prestation en interprétant ce jeune homme embourbé dans un univers dont il ignore tous les rouages et qui se retrouve complètement dépassé par les évènements. Quelques scènes d’anthologie pour ce "Marathon Man", un thriller rondement mené et qui captive de bout en bout.

Un film vraiment super ! Une histoire prenante, complexe et terriblement intéressante. Elle reste très classique dans l'ensemble, mais sa force est dans la façon dont elle est construite, menée du début à la fin et jouée. Une vrai perle. Il y a du suspens, des complots historiques...bref, le thriller parfait. Les dialogues sont vraiment bien fournis, avec leur lot de répliques cultes. Un scénario vraiment bien foutu, qui garde un nombre considérable de rebondissements, même si certains sont assez prévisibles. Mais dans l'ensemble, on ne sait jamais trop qui joue qui, qui est quoi. Encore une fois, vraiment super. Les acteurs sont globalement très bons, mais Dustin Hoffman et Laurence Olivier sont vraiment au sommet du lot, suivis de près par Roy Schneider, dans un rôle taillé pour lui. La musique n'est pas trop trop mal : elle colle bien au film, mais manque de thèmes vraiment marquant. La mise en scène quant à elle est superbe : une mise en ambiance du tonnerre, des scènes tour à tour dynamiques, tendues, intimes, fluides...Un vrai catalogue, qui est là pour le plaisir des yeux. Il manquerait plus qu'un plan séquence et ce serait grandissime. Bref, un film que je conseille vivement à tous, et surtout aux fans d'Hoffman.

Marathon man est un film vraiment prenant lorsqu'il se met en place. Le problème, c'est qu'il met vraiment lontemps à se mettre en place et le film part un peu dans tous les sens au départ. Cependant tout prend un sens par la suite. Le scénario est très bon. Les acteurs sont géniaux, en particulier Dustin Hoffman qui est excellent et Roy Scheider qui est ici dans un très bon second rôle.

Un film excellent interprété avec brio et à la réalisation magnifique. Le thriller de Schlessinger est une référence du genre, grâce à une histoire complexe et savamment orchestrée. Le scénario béton ressemble à un puzzle dont chaque pièce s'assemble pour peu à peu faire un tout très réussi. Le rythme instillé au film fait qu'on ne peut décrocher une seconde et on attend à chaque instant l'indice qui nous fera avancer dans sa compréhension. Le tout est servi par une réalisation géniale, fine parfois, brutale à d'autres moments, mais toujours à la hauteur. Le casting est 5 étoiles et la brochette d'acteurs est vraiment convaincante. Le personnage d'Hoffman évolue avec beaucoup de finesse et passe de sa candeur habituelle à une violence surprenante chez l'acteur. Celui de Laurence Olivier, quant à lui est d'une constance glaçante et reste un des méchants mythiques du cinéma américain.

Film que je revois à chaque rediffusion sans jamais me lasser. Dommage que la première partie dans laquelle l’acteur Roy Scheider occupe l’écran soit si confuse. On ne comprend pas toujours ce qui se passe sous nos yeux. Il est difficile de faire le lien entre les différents personnages. Mais à partir du moment où le personnage incarné par Scheider spoiler: rentre agonisant
chez son frère (joué par Dustin Hoffman), c’est du tout bon jusqu’au mot fin. Il faut dire que c’est à ce moment là que débutent vraiment les ennuis pour notre coureur à pied. Le film comporte de nombreuses scènes inoubliables telle spoiler: la course-poursuite mortelle dans les rues de New York entre deux petits vieux, un juif et un allemand ; l’ancien bourreau nazi spécialiste de la torture dentaire ; sa lame rétractable au poignet ; la fuite face à ses anciennes victimes dans le quartier juif ; la dent percée de Dustin Hoffman (on a mal pour lui).
Naturellement, le film datant des années 70, le jogging du héros et les shorts des coureurs font aujourd’hui sourire. Mais ce détail ne diminue en rien la qualité du film qui aurait mérité quelques coupes au début pour gagner en clarté et accéder au rang de chef-d’œuvre.

Un bon thriller où on retrouve Dustin Hoffmann, Roy Schneider, William Devane et Sir Laurence Olivier. De bon suspens, des scènes choquante et dure. Très Hitchcockien, la recherche de diamant fait des victimes plus ou moins douteux. Entre New York et Paris, la violence est incroyable. Sur fond de nazisme du à la seconde guerre mondiale, l'intrigue est d'un réalisme est considérablemnt dense et important. Si après ce film vous allez voir un dentiste, vérifiez qu'il vous donne un tranquillisant !

Ce film détient une véritable valeur liée à son temps. Un attrait esthétique nouveau mêlé à quelques scènes chocs impressionnantes.

Après un prologue peu engageant « Marathon Man » devient vraiment curieux dans des images rassemblent toutes les pièces d’un puzzle qu’il faut reconstituer dans un univers dominé par le mystère.

La manipulation est efficace presque machiavélique malgré une intrigue ou certains éclaircissements doivent être captés à l’aide d’une attention soutenue.

Ce produit emblème d’une nouvelle manière de faire de ces années soixante dix préférant la lenteur à la vitesse précipitée répond à des critères lancinants mettant au placard un suspense conventionnel simple, pur et dur destiné uniquement à faire frémir.

Dans ce contexte nouveau le polar change de peau, il devient beaucoup plus violent par de nouveaux cadrages imposant une perception visuelle plus éprouvante.

L’intrigue trop touffue lasse tout en étant par moments énergisée par quelques rebondissements. La scène de la tentative de meurtre dans l’appartement Parisien est une réussite.

Malgré un ennui occasionné par l’absence d’ingrédients rendant son tracé plus simple « Marathon Man « ne manquant pas de longueurs demeure un travail méritant d’être vu au moins une fois rien que pour ses aspects novateurs en pardonnant l’instabilité de son parcours.

Voici un thriller américain typique des 70's. Babe (Dustin Hoffman), étudiant sportif, va se retrouver mêlé, après la mort de son frère Doc (Roy Scheider), à une histoire d'argent rocambolesque qu'un ancien chef nazi veut récupérer. Babe découvre petit à petit qu'il ne peut se fier à personne d'autre que lui jusqu'au dénouement final. Outre la prestation de Hoffman, parfois surjouée, il y a évidemment Laurence Olivier qui officie en tant que boucher. Roy Scheider est ici plutôt moyen. Mais un autre acteur mérite largement les honneurs en jouant à la perfection le pourri de base : William Devane. Le scénario, sans être génial, demande malgré tout une certaine concentration par moments. Le réalisateur sait parfaitement monter la tension, même si les manières de tourner de l'époque sont éculées et certains passages surréalistes. La scène du dentiste psychopathe possède toujours autant de force, ainsi que la course-poursuite qui s'en suit. La confrontation finale est tirée par les cheveux. Côté B.O, c'est sommaire mais insidieux. "Marathon Man" reste un bon thriller en dépit de ses 37 années.

Thriller par excellence des années 70, Marathon Man prouve une nouvelle fois que Dustin Hoffman, alors âgé de 38 ans, est bel et bien un acteur en devenir. Aux côtés des confirmés Roy Schneider et l'impressionnant Laurence Olivier, il crève l'écran dans l'adaptation du roman éponyme de William Goldman réalisé par le metteur en scène de Macadam Cowboy, John Schlesinger. Clairement scindé en deux parties, le long-métrage nous plonge dans l'atmosphère envoutante, glauque et sournoise de New-York, ville violente et sans pitié pour ses habitants originaux. Avant toute chose, Schlesinger instaure ses bases, son décor, ses personnages, sa trame : Babe est un jeune étudiant désireux de prouver avec sa thèse que son père avait raison quant à une théorie sur le maccarthysme, son frère Doc est un agent secret tentant d'empêcher un ancien criminel de guerre nazi voulant récupérer un trésor de guerre. Babe est faible, simple citoyen lambda courant chaque jour pour préparer son premier marathon, tandis que son frère est un véritable James Bond, doué pour reconnaitre les faussaires et se battant comme un lion. Lorsque ce dernier est assassiné, tout bascule pour notre héros qui, d'homme ordinaire, va devenir une proie pour des détracteurs invisibles, des tueurs sans pitié, qui le tortureront à travers deux scènes cultes ("Est-ce sans danger ?"). Dès lors, le rythme s'avère sans temps mort, effréné et palpitant : courses-poursuites haletantes, confrontations sanglantes, faux-semblants nombreux et paranoïa constante, le film bascule dans le pur thriller qui prend tout son sens. Schlesinger utilise New-York comme un personnage à part entière, avec ses rues tantôt bondées tantôt vides, ses citoyens peu amicaux et ses continuels chantiers. Si la première moitié du film n'a en soi rien de bien original voire de passionnant, la seconde nous entraîne dans le parfait thriller paranoïaque où la confiance disparaît et où les doutes deviennent légion ; une seconde partie tout simplement époustouflante. Ainsi, autour d'une réalisation exemplaire, d'une interprétation sans faille (la confrontation Hoffman/Olivier reste dans les annales) et de passages mémorables (ne serait-ce que l'intrusion dans la salle de bain de Babe, un pur moment de frissons), Marathon Man reste un chef-d'œuvre du thriller d'angoisse qui n'a pas pris une ride.

Faisant partie de la vague des films engagés qui secoua Hollywood dans les 70's, ce thriller politique est une petite merveille du genre. Porté par un D. Hoffman époustouflant et épaulé par des 2nds rôles crédibles et solides, on est emporté dans cette descente aux enfers d'un homme ordinaire qui se retrouve mêlé à un complot qui le dépasse totalement. Si l'action est u peu longue à se mettre en place, une fois que tous les pions sont disposés sur l'échiquier, le rythme s'emballe. L. Olivier interprète un criminel de guerre effrayant de froideur et même presque inhumain qui marque les esprits. C'est dur, très violent, très bien mis en scène, bien écrit et l'on est porté jusqu'à la dernière seconde de cette aventure dont on ne ressort pas forcément indemne. D'autres critiques sur

Alternant temps forts et temps faibles avec réussite, "Marathon Man" bénéficie d'un scénario d'une solidité incroyable. Il n'a pas vieilli d'un iota, et se laisse largement regarder, grâce à un sens du suspense certain. Dustin Hoffman, Roy Scheider et Laurence Olivier sont excellents. La dimension psychologique des personnages est très travaillée et constitue le ciment du film. Le film monte en intensité au fur et à mesure qu'il progresse, jusqu'à une dernière partie très marquante. La fameuse scène de torture est largement soutenable à l'heure actuelle au vu de ce qui se fait dans les productions actuelles.

Sénario et acteurs remarquiable pour se film captivant qui permet également de placé quelques sénes cultes assez violentes mais franchement indispenssable à la bonne compréhension des méthodes et motivations de l'époque. A voir absolument.

Le film n'a pas trop vieilli grâce à un scénario des plus solides et des acteurs remarquables, et demeure un classique incontournable. On reste impressionné par quelques scènes fortes (celle du "dentiste" par exemple), même si maintenant elles seraient traitées d'une manière visuellement plus explicite.

Un film hybride où l'Histoire cotoie le fantastique, la romance, le film noir, l'horreur...John Schlesinger parvient à rendre son film un peu fou à l'image du Dr Christian Szell interprété de façon terrifiante par Laurence Olivier. Dustin Hoffman est tout aussi excellent que Roy Scheider (qui joue son frère). Tiré du roman de William Goldman le film traite de cette fameuse histoire de la "route des rats" c'est à dire des nazis qui se sont échappés après la défaite et se sont réfugiés en amérique latine coulant des beaux jours et avec beaucoup d'argent. Le film rivalise avec les meilleurs Polanski lors des scènes de paranoia et avec Tourneur lors de scènes fantastiques magnifiques de tension. Le film mérite son interdiction aux moins de seize lors de certaines séquences (la fameuse scène de la torture qui fera cauchemarder ceux qui n'aiment pas aller chez le dentiste), c'est un film qui ne laisse pas de place à l'humour. Néanmoins la fin est un peu vite emballée.