Avis : Attache-moi ! - Page 4

Attache-moi est un film que j'ai pris plaisir à regarder. Le film est assez troublant, on ne sait au final pas trop quoi penser de toute l'histoire.
J'ai bien aimé cette façon originale dont Almodovar avait de raconter l'histoire (d'une certaine façon ce film illustre bien le syndrome de Stochkolm).
Le duo d'acteur fonctionne bien. Almodovar parvient à la fois à faire un film avec des moments de tensions, et d'autres au contraires plus émouvants. Différentes touches d'humour ponctuent son film ce qui est loin d'être désagréable.

Attache-moi ! n'est pas le meilleur film d'Almodovar mais ses excès en font un film inoubliable et unique bourré de scènes hilarantes et crues comme quand Victoria Abril se masturbe avec un plongeur électrique dans sa baignoire... Culte !!!
Puis Antonio Banderas n'a jamais aussi bien tourné que sous l'oeil perfectioniste d'Almodovar, le roi de la Movida, qui lui offrait alors un de ses plus beaux rôles sans parler de son rôle de mariachi dans Desperado 1 & 2 bien entendu.
Attache-moi ! ou le film le plus fun et délirant du maître Almodovar que j'admire plus dans un état d'esprit mélancolique avec ses derniers chefs d'oeuvre en date: Parle Avec Elle et La Mauvaise Education.

Le huitième long-métrage de Pedro Almodóvar, sorti en 1990, développe un thème cher au réalisateur espagnol, à savoir l’exploration d’une relation sentimentale torturée et malsaine. Le scénario est diablement provocateur avec cet homme perturbé psychologiquement (Antonio Banderas) qui séquestre un être désiré (la très sensuelle Victoria Abril) dans le but de la séduire. Ce rapport contraint et violent évolue progressivement, tel le syndrome de Stockholm, vers une attirance physique et passionnelle. Cette démonstration ambiguë bénéficie d’une mise en scène colorée avec un ton parfois loufoque. Bref, une œuvre déstabilisante qui permet de faire évoluer le statut de la femme objet vers celui de la femme libérée.

Film charnière d'Almodovar encore une peu chaotique et foutraque mais qui annonce les chefs d'oeuver à venir.

Pedro Almodovar nous offre toute l’étendue de son talent et de son art cinématographique kitsch, haut en couleurs, sulfureux et provocant dans ce chef d’œuvre, où Antonio Banderas et Victoria Abril excellent. Hilarant, jouissif et psychologiquement terrifiant : un cocktail explosif !

En 1989, Pedro Almodovar n’était pas encore l’auteur de drame humain poignant que l’on connait aujourd’hui mais déjà un réalisateur de comédie subversive dont « Attache-moi » est un bon exemple. On y retrouve l’identité visuelle très colorée, son goût pour les dialogues et cette volonté de dépeindre une sexualité considérée par certains comme déviante. C’est souvent très drôle et beaucoup de scènes marchent très bien même si le traitement de la psychologie des personnages laisse un peu à désirer. Victoria Abril et Antonio Banderas forment un beau duo sans pour autant faire d’étincelles à l’écran. Provocateur et osé, « Attache-moi » est un film qui ne manque pas de culot même si Almodovar nous a habitué à mieux dans la suite de sa carrière.

L'histoire est marrante et la façon de filmer d'Almodovar est toujours aussi bien. Pas grand-chose de bien constructif à dire. Les personnages sont assez marquants, et le final intéressant car je ne m'imaginais pas ça du tout. Le scénario fait un tantinet classique mais se tient bien avec justement ce final. Banderas n'est pas spécialement un acteur que j'aime mais là j'avoue que je l'ai trouvé pas trop mal.

Je ne suis pas prude et loin de là. Et j'ai peu de temps pour la plupart des cris hystériques du féminisme moderne de la classe moyenne. Mais je crois que la violence à l'égard des femmes est l'un des problèmes les plus profonds et les plus courant du monde et qu'en tant que tel et il doit être traité avec soin et respect dans les médias artistiques. Almodóvar est une personnalité encensée par la communauté intellectuelle du cinéma et en tant que tel le critique de cinéma se doit de remettre en question ses valeurs le cas échéant. Ses films glorifient l'image de la femme-victime ou plutôt de la femme-jouet. Attache-moi ! défend cette valeur la rend glamour et pire que tout tente de la rendre romantique. Si vous comprenez la psychologie des femmes dans les relations abusives c'est le sentiment d'être piégées et d'être trompées par le romantisme apparent de la situation qui empêche beaucoup d'entre elles de se protéger. Il s'agit d'un véritable problème qui a beaucoup de potentiel dans le milieu du cinéma en tant qu'histoire dramatique. Ce film fait tout le contraire il ne fait que l'encourager. Ceux qui prétendent que les détracteurs de ce film passent à côté de l'essentiel ou ne comprennent pas son ironie passent eux-mêmes à côté de l'essentiel car il n'y a pas d'ironie c'est juste un film moralement irresponsable...

c'est un autre grand chef d'ouevre qu'à réalisé ici almodovar. Comme la grande majorité de ses films, on y retrouve une histoire hors du commun et des personnages très attachants. Un film extraordinaire avec un casting de choix. Une fois de plus, que du positif pour le travail du cinéaste espagnol.

L'intrigue est assez délirante, naviguant entre comédie, thriller et mélodrame, avec un curieux mélange de passion folle, de sensualité et de sentimentalité. Almodóvar, c'est un esprit provoc' et un coeur tendre. C'est aussi un style exubérant. Ici : décors aux couleurs vives (comme dans Femmes au bord de la crise de nerfs), kitscherie très assumée... Almodóvar est enfin un bon directeur d'acteurs, tirant le meilleur de Victoria Abril et d'Antonio Banderas. Au final, Attache-moi s'impose comme un divertissement certes débridé, mais original et pimenté.

On a connu Pedro Almodovar plus inspiré. Il nous livre une comédie avec le duo Victoria Abril / Antonio Banderas (tout jeune). L'un séquestre l'autre par amour non réciproque dans une ambiance très kitch. Quelques bons gags, mais l'ensemble est très décousu. Bof !

Une histoire d'amour complètement déjantée, qui pousse l'absurde à la façon de Bertrand Blier et qui débouche sur une très bonne comédie sur « le syndrome de Stockholm », originale, crue sans jamais être vulgaire, avec une Victoria Abril impudique et étincelante. Un petit bijou.

Attache-moi ! 1989, de Pedro Almodovar, avec Victoria Abril et Antonio Banderas. C’est un film plus intimiste que les grandes œuvres baroques habituelles du grand Pedro, tourné juste après Femmes au bord de la crise de nerfs. Peu de personnages, juste un couple (au jeu remarquable) au centre du récit, principalement dans un appartement. Almodovar parle toujours d’amour, mais toujours différemment. Ici, il zoome sur l’ambiguïté des rapports qui unissent un homme et une femme : leur entente sexuelle, pimentée d’un rien de sado-maso, l’accomplissement personnel de chacun et la fusion romanesque qui les retient dans la tendresse partagée. Délicat et optimiste, ce qui n’est pas courant chez notre cinéaste. Un sympathique simple d’esprit (mais l’est-il autant que cela ?), qui sort d’un hôpital psychiatrique, entend jouer le gentil mari d’une actrice de porno, énergique et sensible, quitte à la contraindre en la séquestrant avec menottes et cordes d’attache. Cet amour fou pourra-t-il être partagé ??

Pedro Almodovar ne se surpasse pas dans ce film réunissant Victoria Abril et Antonio Banderas. Une histoire qui parait invraisemblable par certains détails, un homme amoureux fou d'une femme qui va aller jusqu'a la prendre en otage chez elle et celle ci comble de la surprise va au bout d'un certain laps de temps en tomber amoureuse. Bien trop prévisible. Bine filmé tout de même mais ne méritant pas un grand intérêt sauf pour voir Banderas plus jeune et avec une perruque.

Limite deux étoiles car réelement l'histoire n'est pas extraordinaire, trop convenue. Mais que voulez vous, ce film décousu, déjanté, joyeux, plein de personnages extraordinaires dans une symphonie de couleur nous enchante, et finalement prend sa troisième étoile.