Avis : Demain ne meurt jamais - Page 7

L'AGENT NE DORT JAMAIS. Pour le prestige James trace sa route, prisonnier du vide. Voila ce qui arrive quand tu dois suivre et manger du Broccoli.

Nième James Bond, celui-ci de l’ère Pierce Brosnan qui fut probablement le meilleur après Sean Connery - classe, humour, décontraction désopilante - avec en prime une vraie Bond Girl athlétique ! Mais on retrouve un scénario monté par un (ou plusieurs ?) bulot, un artificier sous amphétamines, un méchant grotesque et peu crédible, et deux scènes, pas une de plus, qui méritent un peu d’attention : l’épisode de la BMW et celui de la moto « en tandem ». Et donc on s’ennuie pas mal, un comble pour ce genre de film !

Dix-huitième opus de la franchise de films James Bond, Demain Ne Meurt Jamais est un très bon cru réalisé par Roger Spottiswoode. L'histoire nous fait suivre l'agent 007 devant retrouver le responsable d'un attentat ayant fait couler une frégate de la Royal Navy dans les eaux territoriales chinoises. Il va également devoir remonter jusqu'au cerveau de l'opération Elliot Carver, patron du plus grand empire médiatique de tous les temps. Ce scénario nous offre une intrigue particulièrement prenante et haletante de bout en bout de ses près de deux heures de bobine. La couleur est annoncé dès la scène d'introduction, avant de nous offrir un bon générique d'ouverture, se poursuivant sur une mission convenue et sans surprise mais efficace grâce à la tension et l'enjeu qui en découle. En effet, celle-ci est parfaitement rythmée et comporte tous les ingrédients nécessaires pour en faire un bon divertissement. Courses poursuites, fusillades, explosions, romance et gadgets inspirés en tout genre en font une formule qui fonctionne à la perfection. Tout cela nous gratifie de scènes d'actions spectaculaires tout du long. De plus, malgré son aspect distrayant, le récit traite d'un sujet intéressant, à savoir celui de la manipulation de l'information à travers son méchant magnat des médias. Tout cela est rendu possible grâce aux différents personnages, interprétés par une distribution à la hauteur. Pierce Brosnan revêti le costume pour la deuxième fois et celui-ci lui sied toujours autant à ravir. Il se retrouve face à un antagoniste mégalomane, certes caricatural, mais très bien joué par Jonathan Pryce. Le rôle de la James Bond girl est lui assuré par une Michelle Yeoh cascadeuse. On retiendra aussi les visages de Teri Hatcher, Ricky Jay et Götz Otto, en plus des habituels agents M et Q toujours incarnés par Judi Dench et Desmond Llewelyn. Tous ces individus entretiennent des échanges fortement agréables à la faveur de dialogues de bonne facture déclamés avec prestance. De surcroit, le ton est particulièrement bien équilibré entre le sérieux de la gravité de la situation et l'humour toujours bien senti, dosé et présent au bon moment. Sur la forme, l'œuvre est soigneusement réalisé par Roger Spottiswoode. Sa mise en scène exploite à merveille les différents lieux variés traversés. Seul regret, que ces environnements soient trop en intérieur, manquant de beaux paysages extérieurs. Ce visuel est accompagné par une b.o. qualitative donnant de l'ampleur aux images et en parfait accord avec les situations. On retrouve les compositions mythiques de la saga mêlées à d'autres compositions signées par David Arnold. La chanson du générique d'ouverture chantée par Sheryl Crow est elle parfaitement dans l'esprit de la franchise et appréciable, sans pour autant être parmi les plus mémorables. Cette aventure s'achève sur une fin abrupte mais satisfaisante, venant mettre un terme à Demain Ne Meurt Jamais, qui, en conclusion, est un James Bond pur jus méritant plus de reconnaissance.

Une fugace apparition de Terri Hatcher, l'héroïne mondialement connu de Lois et Clark, et de Michelle Yeoh la star grandissante venue de Chine viennent accompagner James Bond dans sa nouvelle aventure. Rien de nouveau dans cet épisode qui sent beaucoup le réchauffé au bout du 18ième épisode ! Q a beaucoup vieilli mais le revoir, lui, le membre de la première heure du MI6 reste un vrai plaisir. On aimerait également revoir davantage Julie Dench en grande patronne, son charisme transperce l'écran à chaque passage. Quand au reste, des scènes à la neige, dans l'eau, des courses de voitures, un méchant mégalo et un monde encore une fois sauvé, la routine pour James !

Un bon cru, avec Pierce Brosnan en pleine forme, incarnant un James Bond sûr de lui, séduisant, audacieux, mais à l'hygiène de vie toujours aussi déplorable. Cet homme boit trop, à l'évidence, il ne dort pas assez, et prend des risques inconsidérés ! Il fait cependant preuve d'un certain bon sens : "Jamais tenir tête à une femme, elles ont toujours raison." Du côté des femmes justement, le choix de Teri Hatcher comme James Bond Girl, me semble curieux. Celui de Sheryl Crow pour le titre "Tomorrow Never Dies" est également étrange. Quant à la patronne de James (interprétée par l'excellente Judi Dench), elle fait preuve d'autorité avec humour lorsqu'un homme lui dit : "Vous n'avez pas ce qu'il faut dans le pantalon M." Elle répond aussitôt : "C'est mieux que d'avoir tout dans la culotte et rien dans la cervelle !" Quant à la signification du titre, j'avoue qu'elle m'échappe.

Après un "Goldeneye" faisant du neuf avec du vieux, "Demain ne Meurt Jamais" tombe dans la surenchère de clichés, de clins-d'oeil balourds aux 007 version 60-70's, d'action, d'armes à feu et d'invraisemblances. Rarement un 007 aura été aussi invincible face à des méchants aussi pathétiques que maladroits. Pourtant l'idée d'un mégalo détournant l'actualité, créant des guerres à des fins personnelles, était bonne. Loin de cet extrême, dans la réalité il existe bien des gens haut-placés qui se servent des médias afin de pousser un peuple au nationalisme exacerbé, de créer une psychose, de faire passer des lois en douce, etc. Bref, l'idée de départ ne suffit pas si elle n'est pas bien développée. D'ailleurs, aucun personnage n'est réellement exploité. Lisses au possible. Le dernier quart d'heure est catastrophique, en roue libre. Une indigeste parodie de JB.

James Bond (Pierce Brosnan) doit retrouver l’épave d’un navire, point de départ de vives tensions entre la Chine et l’Angleterre. Cet incident est en fait orchestré par Elliot Carver (Jonathan Pryce), à la tête d’un empire médiatique. Il est aidé dans ses recherches par une jeune femme envoyée par la Chine, Wai Lin (Michelle Yeoh). Il se rapproche de Carver par l’intermédiaire de sa femme (Teri Hatcher).
Le cadre de ce nouvel épisode est inédit (le monde de la communication et du journalisme à la recherche du sensationnalisme). Le “méchant” mégalo est crédible même s’il n’est pas vraiment effrayant. Le duo Pierce Brosnan / Michelle Yeoh fonctionne bien.
Les scènes d’action sont réussies même s’il y en a peut-être un peu trop.

Alors pour le coup je le trouve en dessous. Le scenario n'accroche vraiment et ne sait pas tenir en haleine. Les mechants sont un peu fades. On noteras, les scenes fantastiques suivantes: la course en moto, la voiture telecommandee. Pierce Brosnan toujours aussi brillant dans ce role.

Excellent début niveau action et pilotage. La BMW a pris un sacré coup de vieux aujourd'hui. Dommage que la Z3 de GoldenEye n'ait pas été utilisée pour le film. J'ai moins aimé le méchant, agaçant malgré un bon second. Le passage dans le vaisseau furtif est trop long pour moi. Je n'ai pas accroché non plus à la plupart des scènes d'actions, en dehors du début. Le passage avec la moto et les menottes est une bonne idée, cela dit. Mais dans l'ensemble, j'ai de loin préféré GoldenEye.

Un patron de presse mégalomane crée un conflit entre Chine et Grande Bretagne pour booster l’audimat de son nouveau consortium de l’information. Dans ce Bond on renoue avec les méchants milliardaires légèrement dérangés. On y croit pas une seconde mais l’intérêt de ce deuxième Bond de l’air Pierce Brosnan est ailleurs. A fond sur l’action avec notamment une grosse scène d’ouverture et une course poursuite moto hélicoptère ultra spectaculaire qui est le cœur du film, il bénéficie aussi de la présence de Michelle Yeoh en espionne dont l’efficacité n’a rien à envier à 007. Bref un opus pas exceptionnel mais solide sur ses bases dont la bonne chanson titre de Sheryl Crow.

Avec sa bonne intro Tomorrow Never Dies laissait entrevoir de sacrée envolé question action. Au fin de compte ce opus est sans grande imagination. Oui, à l'exception de la poursuite à moto, on réchauffe plus que l'on ne crée. D'ailleurs, c'est un constat qui s'applique un peu pour tout le film.

Pierce Brosnan, à la mèche impeccable, livre une copie dans les clous. Toute la palette est bien là, sans risques, le safe choice en toute occasion. Michelle Yeoh quand à elle assure question cascades, les scènes a Vietnam lui offre quelques situations du même fait. Jonathan Pryce en revanche n'ai pas présenté sous son meilleur jour. Avec ses faux airs de Steve Jobs, il en fait bien trop et tombe dans une caricature grossière du Magnat Mégalomane. Il y'avait de quoi faire mieux. Pour les autres ... Le néant.

Un film qui file sur deux heures. Sans grande envergure.

J'ai vu un film... qui donne une nouvelle impulsion d'aventure à James Bond... Pierce Brosnan est vraiment devenu James Bond, et il emporte dans l'aventure des James Bond Girl qui ont un impact sur l'histoire qui nous est présentée... Le scénario tient bien la route, avec un méchant d'une intelligence redoutable et qui joue sur des leviers tellement humains, de la manipulation du "temps de cerveaux disponible"... Les cascades sont spectaculaire... Le générique et la musique pas mal... Un bon cru :) !!!

J'ai découvert les James Bond avec Demain ne meurt jamais. Une bonne dose de géopolitique, de l'action, un james bond, des belles filles, une scène du barillet et des courses poursuites, voilà tous les ingrédients d'un bon film réunis. Il manque cependant un méchant charismatique et une pointe d'humour afin de rendre le film meilleur. 3,5/5

Je le dis d’emblée, je ne suis pas très James Bond.
Je n’ai vu que 4 James Bond au cinéma et suis ressorti à chaque fois peu emballé.
A la téloche, l’espion 007 n’est donc pas ma priorité. Je peux même m’en passer.
Puisque j’ai la possibilité de tous les voir, je vais me contraindre à parfaire ma culture 007.
D’où une naïveté parfois volontaire et sincère.

« Demain ne meurt jamais » 18ème opus signé Roger Spottiswoode et je ne l’avais encore jamais vu (14 sur 18 !).

C’est la deuxième pour Pierce Brosnan.
On y retrouve également Samantha Bond et Judi Dench, respectivement Moneypenny et M.
On y retrouve aussi la BMW, la voiture de fonction de Bond puisqu’il vient au boulot en Aston Martin DB5.

Et quelle BMW ! spoiler: Elle peut être télécommandée !

spoiler: De l’intérieur comme de l’extérieur, ce qui donne une scène de poursuite palpitante et ludique dans un parking.

On y voit un James Bond facétieux tel un ado à la manette de sa playstation !

Le générique nous offre des modèles féminins nus au corps de circuits imprimés ; depuis « GoldenEye » le numérique s’impose de plus en plus.
A noter l’apparition du téléphone portable.

Le méchant de service est tenu par Jonathan Price dans le rôle d’Elliot Carver. Un mégalomane de la presse rompu au numérique et aux fake news qu’il se complaît à manipuler. spoiler: Mieux à mettre en scène !

Un tyran de l’information qui veut conquérir les réseaux chinois.
spoiler: Il dope l’information en créant de crapuleux événements pour déclencher une guerre sino-britannique.

Il reste que la folie de ce méchant de service est assez conventionnelle.
Ma préférence va toujours pour Franz Sanchez dans « Permis de tuer ».

Ce James Bond s’inscrit dans l’air du temps où la Chine veut imposer son influence dans le concert de la mondialisation.
C’est pourquoi on découvre James Bond s’associer par la force des choses avec une espionne chinoise.
Ce qui donne des scènes captivantes spoiler: comme cette cascade où les deux espions se jettent d’une tour en s’aidant d’une immense affiche pour rejoindre le sol

spoiler: La course poursuite en moto dans Ho-Chin Min ville sur laquelle nos deux espions menottés devancent un hélicoptère qui s’applique à être perpendiculaire au sol.

J’ignore si c’est réel ou numérique, mais cette cascade est impressionnante et périlleuse car les rues sont étroites, pourvues d’échoppes de chaque côté, d’étoffes suspendues. Les pales de l’appareille peuvent à tout moment les happer au point de le déstabiliser ; une cascade conduite de manière chirurgicale.

Scénario vivant et efficace. Toutefois, la fusillade dans le bateau furtif m’a paru un brin longuette, en ce qui me concerne.

Côté James Bon Girls : J’en compte deux.
L’actrice chinoise Michelle Yeoh incarne avec conviction Way Lin, experte en arts martiaux. Une redoutable espionne qui fait jeu égal avec 007. Ils se complètent bien.
Quant à Teri Hatcher, Paris Carver, épouse du mégalomane Elliot Carver remplit correctement le cahier des charges. spoiler: Dans ce qui nous est donné à voir, il semble que par le passé, sa relation avec l’agent 007 a été sincère.

Pour anecdote : Teri Hatcher a accepté le rôle pour faire plaisir à son mari, lequel peut se targuer d’avoir pour femme une James Bond Girl à son bras !

A voir en V.O… si possible.

Je ne me souvenais plus de cet opus, que j'avais vu il y a longtemps. J'avais seulement en mémoire la scène décoiffante du vol d'avion en début de film. Les scènes d'action sont pas mal réussies, les gadgets nombreux, par contre le scénario, un barjot des médias rêvant de faire se battre la Chine et la Grande Bretagne, vraiment trop kitsch. Pas le meilleur JB mais pas le pire non plus.