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Louis-Auxile M.
24 abonnés
369 critiques
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1,5
Publiée le 20 août 2012
Scénario abracadabrantesque, gadgets aussi délirants qu'inutiles, ambiance gros bras et superficialitié. Tout l'arsenal du James Bond moderne et benêt est là, sans le panache que l'on a de plus en plus en de peine à lui trouver de nos jours. Donnez au héros un autre nom que celui du plus célèbre des espions, et vous remiserez ce film au dernier rang des blockbusters sans intérêt notoire. A réserver aux passionnés.
Pas le plus mémorable des James Bond, pas le plus mauvais non plus. Juste un film moyen de la série. Beaucoup d'action, un scénario pas terrible mais un peu dans la veine des James Bond à l'ancienne, avec un méchant souhaitant conquérir le monde. Et cette fois ci, c'est à travers les médias. Le magnat des médias, justement, parlons-en. Il est interprété par un Jonathan Pryce assez peu convaincant, jouant à la limite du faux. Les seconds rôles sont un peu stéréotypés, à l'image de Stamper, l'espèce de brute allemande à la coiffure nazie. La fin est un peu grand-guignolesque, mais on sait à quoi s'attendre.
"Demain ne meurt jamais" est un James Bond mineur mais, toutefois, relativement efficace grâce à des scènes d'action travaillées et à une formule qui fonctionne toujours autant. Par contre, certains faux raccords ou certaines invraisemblances hallucinantes vont vous faire vous demander si le monteur a vraiment revu sa copie ou si on ne se moque pas un peu de nous. Cependant, Pierce Brosnan remplit son contrat et le tout occupe aisément une soirée donc ce n'est pas à jeter, d'autant plus que la critique des médias et de leur pouvoir destructeur est plutôt bien pensée et change du sempiternel USA vs Communisme. Et les quelques touches d'humour vous permettront de passer les 1h50 sans trop de mal.
Demain ne meurt jamais manque de sérieux et de crédibilité alors qu'on était habitué à beaucoup mieux de la part de la saga en terme d'espionnage. Tout dans ce film est simplifié pour ne faire que dans le spectaculaire sauf que c'est fatiguant à force!
J'ai jamais été un grand fan de 007, mais sur ce volet j'avoue avoir été particulièrement déçu. Je n'ai pas retrouvé la subtilité de la plupart des volets précédents et j'ai l'impression que Roger Spottiswoode a voulu privilégier l'action, quitte à en faire parfois un peu trop. Ca tire dans tous les sens, les scènes d'actions (notamment la course poursuite en moto) sont toutes aussi peu crédibles les unes que les autres et le scénario est une nouvelle fois tiré par les cheveux. Seule la scène avec le portrait géant d'Elliot Carver restera dans ma mémoire pour son originalité, même si elle aussi peu crédible que le reste. Dans le rôle du méchant toujours très mégalo, j'ai trouvé Jonathan Pryce très inspiré. Pierce Brosnan quant à lui en fait des tonnes et des tonnes, et les deux "ladies", T.Hatcher et M.Yeoh, n'apportent rien de bien flamboyant. Un James Bond plutôt bas de gamme.
On retrouve Pierce Brosnan pour un deuxième épisode après l'excellent "GoldenEye". Il est clair que celui ci est moins bon. Est-il mauvais pour autant ? Loin de là. Le film se laisse regarder très facilement. Brosnan assure toujours autant dans le rôle de l'agent britannique. A l'instar de "L'espion qui m'aimait", Bond fait ici équipe - plus ou moins - avec une agent secret envoyé par son gouvernement, le gouvernement chinois. Ils doivent chacun empêcher une guerre entre la Grande-Bretagne et la Chine que cherche à provoquer Carver, le grand méchant. Ce duo fonctionne bien, leur relation évolue, elle ne stagne pas comme ça a déjà pu être le cas auparavant. Carver est un personnage peu mémorable, ses motivations son ridicule; peut être était-ce volontaire de la part des scénaristes pour appuyer sa folie mais je ne prends pas. Son larbin est à l'image de l'homme qu'il sert. Il ne parvient pas à concurrencer avec ceux de l'ère Connery et Requin. Le scénario, très basique, est néanmoins appréciable. La scène d'ouverture est classique, rien de transcendant. Beaucoup de gadgets dans le film qui, n'étant pas un fan des gadgets, ne m'ont pas dérangé. Encore un plaisir de voir Q en dehors des bureaux du MI6 ! Le film est bon mais beaucoup moins que ce qu'avait pu être "GoldenEye" !
septiemeartetdemi.com - Il y a encore des relents de kitsch dans cet opus, qui cette fois annonce plus clairement la couleur : vous voulez du Bond ? Bond, c'est ça et rien d'autre. Il plane une atmosphère de réconciliation plus affermie après le renouveau chahuteur de la saga opéré par Martin Campbell. Ici, le moins illustre Roger Spottiswoode prend sa suite pour faire aller des explosions et des cadavres de plus en plus nombreux avec des techniques de trucage ridicules et apparemment traditionnelles chez 007. Un seul exemple : lorsque la voiture "télécommandée" fonce sur Pierce Brosnan et Desmond Llewelyn, il est évident que les uns ne sont même pas en face de l'autre.
Premier film de Bond après la mort de son célèbre producteur Albert Broccoli, c'est donc une œuvre empreinte d'un conservatisme respectueux mais qui va quand même profiter de la disparition de cette figure paternaliste pour faire carburer la classe aux placements de produits : BMW, tout ça. Il est heureux que cela n'empêche pas les scènes d'action et les cascades d'être raccord avec les nouvelles techniques. Et puis il y a quand même une citation magnifique du méchant : "la distance entre la folie et le génie ne se mesure qu'au succès".
Prestation tout à fait honorable de Pierce Brosnan dans ce film d'aventure - espionnage tout à fait convaincant : action, effets spéciaux, tirs à gogo, ... bref un "James Bond" tout à fait correct !
Le film décoiffe d'un bout à l'autre, on retrouve l'esprit "James Bond" absent du précédent opus, et un Pierce Brosnan qui a trouvé ses marques. Sans compter les sublimes gadgets enfin dignes d'un James Bond et des James Bond Girls sublissimes.
Comme au bon vieux temps du Spectre, James doit empêcher deux grandes nations de déclencher la 3ème Guerre Mondiale. Les médias, facteurs novateurs des années 90, s'intègrent parfaitement et donne une nouvelle jeunesse au scénario emprunté à mainte reprise dans les précédentes missions de l'agent secret.
Critique de "Demain ne meurt jamais". Deuxième James Bond de l'ère Pierce Brosnan, Demain ne meurt jamais est tout aussi bon que Goldeneye. La différence principale se situe dans la structure du scénario, mais ici il est peu développé on est face à une thématique récurrente dans la saga ce donne une impression de déjà vu. Une fois de plus les bons ingrédients sont là pour faire un bon James Bond. Ça reste très divertissant. 3,5/5
Un Bond dernière génération de bonne facture, fondé sur un scénario intelligent et des scènes d'action efficaces. Le cahier des charges (gadgets, jolies filles, humour, voiture, poursuites) est parfaitement respecté, peut-être même un peu trop aurait-on tendance à dire... Le méchant interprété avec brio par Jonathan Pryce, sadique et mégalo, prend place parmi les plus grands de la saga. Pierce Brosnan, toujours très class, est impeccable. On relève toutefois quelques tics de films d'action qui se révèlent assez énervants (les méchants qui vident dix chargeurs sans toucher une seule fois le héros, ou le compte à rebours d'une minute qui en dure cinq).
Demain ne meurt jamais s'impose assurément comme l'un des films de la saga esthétiquement les mieux soignés. La spectaculaire scène de pré générique remplissant à elle seule le minimum syndical d'un film d'action complet. La photographie, froide, métallique mais également explosive atteint son apogée dans la scène finale. Si avec ses scènes prises indépendamment les unes des autres, le 18ème Bond possède tout du cinéma populaire à grand spectacle, il souffre néanmoins d'une ambiance nostalgique des anciens 007...
Demain Ne Meurt Jamais est un film sympathique, qui commence à cent à l’heure et se termine sur les chapeaux de roue. L’intrigue n’est pas assez profonde et trop spectaculaire pour rester durablement dans les esprits mais la jolie musique d’intro et les scènes d’actions réussies font oublier cet inconvénient.