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    Trois couleurs - Bleu
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    Anne ESPERANCE
    Anne ESPERANCE

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 septembre 2023
    Mon film préféré, vu et revu, il me permet de relativiser les petits soucis. Les couleurs, les images, Juliette Binoche, Benoit Regent et surtout les musiques sont envoutantes. A éviter les jours de grosse déprime.... Peut-être un support pour parler de catharsis ?
    selenie
    selenie

    5 431 abonnés 6 015 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 mai 2023
    La Liberté commence là, par choisir son deuil. La jeune veuve veut effacer son passé et donc une partie de sa mémoire ce qui fait douloureusement écho à sa mère qui souffre d'Alzheimer. Mort, deuil, perte de la mémoire, et Liberté mais dont le chemin est bien sinueux symbolisé donc par le Bleu une couleur souvent associé à l'apaisement, la confiance ou la vérité. Mais on constate vite que tous ces symboles, tous ces concepts se bousculent pour en faire une oeuvre trop calculée, trop sophistiquée, et finalement trop nombriliste. Le soucis c'est que ça empêche tout souffle lyrique, toute émotion ce qui est un comble vu le sujet et les thèmes abordés. Juliette Binoche est assurément l'atout du film. Elle incarne à merveille ce deuil "détaché", qui oscille constamment entre les nuances de son personnage et donc les étapes du deuil qui ont ici une singularité perturbante. Un film boursouflé froid et donc surestimé, à vouloir trop en mettre le réalisateur a omis la chair et l'âme, ce qui n'empêche pas quelques instants de grâce, d'un propos plein d'acuité, le tout porté par l'actrice idéale.
    Site : Selenie.fr
    Agnes L.
    Agnes L.

    119 abonnés 1 461 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 octobre 2022
    Que se passe-t-il dans la tête et le cœur d'une femme de trente trois ans qui perd à la fois son mari et son enfant dans un accident de voiture ? Sans bavardage, Kieslowski le met en scène à travers Juliette Binoche, qui obtient là un superbe rôle.. Elle essaye d'abord de survivre puis de vivre. Ce film nous émeut et nous emporte avec sa musique comme l'était le chant dans « La double vie de Véronique ».
    Ti Nou
    Ti Nou

    405 abonnés 3 355 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 octobre 2022
    Cette quête du deuil, premier épisode de la trilogie des couleurs de Kieslowski, secoue par sa maîtrise formelle. Avec un titre pareil, le cinéaste joue évidemment avec les nuances de bleu pour créer de belles images. La musique, ayant une place importante dans le récit, est elle-aussi très réussie.
    Napoléon
    Napoléon

    115 abonnés 1 540 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 mai 2022
    Des acteurs avec une certaine profondeur, néanmoins on n'arrive pas du tout à être absorbé par l'histoire de Julie. Une mise en scène plate avec un rythme absent doublé d'un manque de force et d'émotion générale.
    Aurégane Lemière
    Aurégane Lemière

    10 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 mai 2022
    Bleu c’est l’histoire d’une femme déprimée, enfermé dans son chagrin. L’asservissement dont elle est victime suggère l’idée de liberté dont elle est totalement dépourvue. spoiler: Le choc est tel à la mort de sa famille qu’elle ne ressent plus rien.
    Elle veut faire table rase du passé. Cette froideur est renforcée par l’omniprésence de la couleur bleue qui renvoie à la discrétion, l’introversion et la raison.
    “- Pourquoi pleurez-vous ? - Je pleure parce que vous ne pleurez pas.” (dialogue entre Julie et la femme de ménage).
    La première scène avec l’enfant qui joue au bilboquet au bord de la route est inspirée du vécu de Kieślowski. Un jour, quand il avait 17 ans, alors qu’il faisait de l’auto-stop, une voiture est passée devant lui sans le prendre. Il a maudit son conducteur et a ensuite entendu le bruit d’un accident.
    La solitude peut parfois être admise comme une forme de liberté. Dans le cas de Julie, la liberté en ce sens n’est pas un idéal mais une contrainte qui lui est imposée de la manière la plus brutale qui soit : spoiler: le décès accidentel des personnes qui lui étaient les plus chères. Elle perd tout dans cet accident, jusqu’à sa raison de vivre. Ainsi, elle tente de se tuer à l’hôpital au début du film. Elle n’y parvient pas. Elle n’est pas libre. Elle n’a même pas la liberté de mourir. Elle est en plus dominée et dirigée par des pulsions destructrices, volontaires (briser la vitre de l’hôpital pour faire diversion) ou non (arracher les pampilles du lustre de verre bleu). Ces pulsions visent aussi à porter atteinte à son propre corps : elle frotte son poing contre un mur de pierre. Cet acte peut être assimilé à une punition corporelle qu’elle s’inflige après la faute : la relation sexuelle avec Olivier. “Avant tu sais j’étais heureuse. Je les aimais, ils m’aimaient aussi. [...] Maintenant j’ai compris, je ne ferai plus qu’une chose : rien. Je ne veux plus de possession, plus de souvenir, d’amis, d’amour ou d’attaches : tout ça sont des pièges” (citation de Julie) La question de la mémoire est centrale : Julie ne veut plus penser à son mari. Elle détruit ses partitions, elle ne va pas sur sa tombe, elle ne regarde pas d’anciennes photos. Le seul moyen qu’elle trouve pour vivre c’est de profiter des petits plaisirs de la vie : boire un café, manger une glace, écouter un musicien, nager, profiter du soleil. Elle cherche à s’isoler, à se détacher de tout, oublier son passé. Mais peut-on vraiment oublier ? Elle veut se détacher de ses sentiments ; car ce qui nous empêche d’être libre c’est l’amour. L’amour est-il un esclavage, une entrave ? Elle cherche la solitude mais elle n’est jamais seule. Elle a sans arrêt le concerto dans la tête. L’omniprésence de la musique c’est l’omniprésence de son époux. Elle tente de fuir, elle se bouche les oreilles, elle ferme violemment le piano. Mais la vie finit toujours par la rattraper : la naissance d’une portée de souris dans son appartement, le jeune homme qui se fait agresser qui toc à sa porte, le garçon, Antoine, qui l’appelle parce qu’il a trouvé son collier et surtout l’amante de son mari qui va accoucher. Antoine est un des seuls liens qui nous fait connaître la vie de Julie avant l’accident, le caractère et la personnalité de son mari Patrice. Il provoque un retour dans le passé douloureux de Julie. Elle refuse donc de parler avec lui. Cela risquerait de faire resurgir des sentiments et des souvenirs dont elle ne veut pas. Cette future naissance lui redonne cependant goût à la vie, lui fait comprendre qu’elle ne peut pas vivre comme elle l’a planifié. Cela la fait alors sortir de sa solitude, et disposer de sa liberté retrouvée.


    “Bleu, c’est la Liberté, l’histoire du prix que nous payons pour elle. A quel point sommes-nous vraiment libres ? [...] Bleu est une histoire sur l’esclavage des sentiments et de la mémoire.” (Krzysztof Kieślowski)
    Loïck G.
    Loïck G.

    282 abonnés 1 629 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 décembre 2021
    Bleu est la première composante de la trilogie imaginée par Kieslowski autour de la devise républicaine (Liberté, égalité, fraternité) mais aussi dans ce premier volet celle d’une Europe en voie de construction. Il l’évoque à travers la femme d’un compositeur décédé récemment dans un accident de voiture avec sa fille. Elle va à la fois s’enfermer dans son monde en allant vivre à l’écart de ses proches, et découvrir un autre univers, des gens plus simples, très certainement, qui vont lui apprendre autrement la vie. Krzysztof Kieslowski esquisse les contours de toutes ses rencontres, des femmes surtout, mais l’approche formelle de sa mise en scène accentue chaque fois l’émotion. L’histoire racontée à demi-mots dans un cadre dédoublé souvent, où les images se voilent, les portraits s’effacent, participent à ce procédé narratif délaissé de nos jours. Les intentions y sont plus intenses, la narration plus expressive. Dans un tel cadre, Juliette Binoche pose avec intelligence et un panache discret. Elle exprime autant du regard que de la voix et donne ainsi à son personnage toute l’étrangeté et la force requise. AVIS BONUS Du réalisateur à la comédienne principale, via l’avis des spécialistes, et d’un technicien (le monteur Jacques Witta) il n’y a que du plaisir à découvrir les secrets et les articulations d’un tel film.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Anonyme M
    Anonyme M

    45 abonnés 1 540 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 décembre 2021
    nul. ont suit une fille qui se bat pour sa vie amoureuse et sa carrière professionnelle, c'est super super long et des scènes qui servent a rien, tu décroche très vite.
    Alex Motamots
    Alex Motamots

    4 abonnés 280 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 août 2021
    Sans doute mon préféré de la trilogie.
    J'ai aimé la couleur bleue, la musique magnifique.
    J'ai moins adhéré à l'histoire d'amour, mais j'ai aimé le personnage principal.
    Un réalisateur que j'apprécie.
    GéDéon
    GéDéon

    54 abonnés 444 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 novembre 2022
    En 1993, Krzysztof Kieslowski s’engage dans la trilogie des « Trois couleurs : Liberté, Egalité, Fraternité ». Tout un concept ! Ce premier volet, très sombre, aborde la reconstruction psychologique d’une femme meurtrie après la mort accidentelle de son mari et sa fille. Juliette Binoche incarne avec talent ce personnage accablé (ce qui lui vaudra le César de la meilleure actrice). Le ton est juste et poignant, assorti d’une très belle photographie. C’est en visionnant l’ensemble de l’œuvre que l’on saisit la mise en avant des valeurs de la République avec l’utilisation prédominante d’une des trois couleurs selon les scènes (le bleu exprimant la liberté, le blanc l’égalité et le rouge la fraternité). Bref, une long-métrage solide et subtil.
    stans007
    stans007

    17 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 avril 2021
    Un beau film, fort et sensible sur une femme traumatisée qui reprend goût à la vie malgré elle. Mise en scène efficace, musique puissante, acteurs parfaitement dirigés.
    Hulufo
    Hulufo

    6 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 novembre 2020
    Bleu. Une couleur, un sentiment, une hantise. Ce sont les fantômes du passé. Comment les oublier ? Une fresque pictural hallucinante, laissant sa voix aux anges. Regardez la couleur, comprenez là, et enfin frissonnez. Une fin édifiante, portée sous le joug d'un opéra de lumière.
    Musomuse
    Musomuse

    4 abonnés 237 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 octobre 2020
    C'est un peu trop film d'auteur Français à mon goût sur les bords. Vue qu'il s'agit d'un film très poétique, nous nous retrouvons face à un film qui n'a pas spécialement la vocation du divertissement et c'est tout à son honneur. Je comprend la démarche. Je trouve malgré tout qu'il s'agit d'un film assez fascinant. Grâce à sa lumière, sa photo ou encore son thème musicale un peu rébarbatif sur la fin.
    Ce qui est sûre en tous cas c'est que le type sait faire des films. Maintenant moi ça ne m'intéresse pas spécialement de voir ça cinq-cents fois. C'est déjà vue, alors oui c'est pas un problème, mais quand c'est par ce que c'est trop plat là ça ne m'enthousiaste pas trop. Je précise plat car c'est creux de vie. La froideur me diras t-on, concept même que représente le Bleu. Oui sauf que c'est comme représenté l'ennuie au cinéma, on ne le fait pas en étant ennuyeux. C'est idiot, et ce film ne l'est pas attention! C'est simplement le fait que ça ne fonctionne pas comme ça selon moi.
    Pour retranscrire le froid de quelque chose mieux vaut ne pas enlever toute vie. Car c'est faux, la vie est aussi dans le froid. Allez dire à l'antarctique qu'elle est sans vie serait faux. Il y a quelque chose de vivant partout. Pas spécialement là où on l'attends, seulement ça se sent que c'est vivant, que ça n'est pas désagréable ni déprimant. C'est autre chose que le chaud en soit. C'est comme ça.
    Donc ça m'embête de trouver le film désagréable car je pense l'avoir comprit. Il m'intéresse à moitié voilà tout.
    Ce qui n'empêche pas que je vais tout de même allé voir le reste du triptique.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    158 abonnés 2 421 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 juillet 2020
    Premier volet d'un triptyque avec Trois couleurs : Blanc et Trois couleurs : Rouge, Trois couleurs Bleu est un film de Krzysztof Kieslowski qui ne m'a malheureusement pas touché.
    Le film raconte l'histoire de Julie, endeuillé de son mari (une sommité de la musique) et de sa fille à la suite d'un accident de voiture et qui doit apprendre à se reconstruire tout en prolongeant l'héritage non-achevé (en l'occurrence une symphonie) de son mari. Malgré le talent indéniable de Juliette Binoche, je suis resté relativement insensible à son interprétation plutôt froide et distante (mais au vu des critiques dithyrambiques sur son jeu d'actrice, j'en conclus que c'est moi qui suis passé à côté).
    L'intrigue autour du deuil et de la redéfinition de soi m'a un peu laissé de marbre car le personnage principal demeure un personnage que je n'arrive pas à cerner durant tout le film.
    Je n'ai malheureusement pas adhéré à ce long-métrage qui n'est pourtant pas dénué de qualité (la musique notamment), mais qui m'a paru un long.
    Romaric44
    Romaric44

    12 abonnés 323 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 juin 2020
    Je suis toujours un peu distrait par la façon de filmer de Kieslowski qui me rappelle plus le téléfilm que le cinéma.
    Dans ce film, cela passe totalement au second degré tellement l'on est captivé par Juliette Binoche et le drame qu'elle vie.
    Certaines scènes sont très marquantes spoiler: comme le point serré contre le mur qui me fait toujours froid dans le dos.
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