Mon compte
    Le Temps de l'innocence
    Note moyenne
    3,7
    1519 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Le Temps de l'innocence ?

    131 critiques spectateurs

    5
    18 critiques
    4
    50 critiques
    3
    26 critiques
    2
    26 critiques
    1
    9 critiques
    0
    2 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    TCovert
    TCovert

    63 abonnés 383 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 octobre 2010
    Avec Le Temps de L’Innocence Martin Scorsese s’attaque à ce genre de films que beaucoup exècrent, le film sur l’ancienne haute bourgeoisie à intrigue amoureuse souvent menée par un amour impossible. Et bien on peut dire que Scorsese réussi plutôt bien son coup, notamment par une réalisation fluide, posée et inventive et une beauté visuelle certaine qui valent le détour. Il est épaulé par Elmer Bernstein qui signe une partition réussie dans le style classique qui amène sa part d’émotion au film. Maintenant, que je le disais, Le Temps de l’Innocence est une affaire de goût et personnellement je n’ai été que moyennement captivé par cette intrigue amoureuse. Reste quand même que les acteurs sont très bons et que le film n’est jamais mauvais.
    The Claw
    The Claw

    58 abonnés 727 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 octobre 2015
    Le film n'est pas mauvais, les acteurs sont très bons, mais j'ai trouvé que c'était trop bavard, parfois difficile à suivre et surtout ça manque de passion, de rythme, etc...
    WalterDiBobyLapointe
    WalterDiBobyLapointe

    31 abonnés 346 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 août 2015
    Entre deux films de gangster, deux thrillers qui collent à la peau de ce réalisateur, là où on le connaît le mieux et qui font sa renommée, en 1993, Martin Scorsese se détache de son univers et adapte le roman d'Edith Warton, "Le Temps de l'innocence", romance contrariée entre deux êtres troublés dans la société new-yorkaise de la fin du XIXème siècle. Ayant lu ce roman il y a plus de deux ans maintenant, j'ai appris par hasard l'existence de ce film et me suis jeté dessus sans hésitation. D'une part, j'ai apprécié le roman, d'autre part, la fiche technique était prometteuse. Daniel Day-Lewis est un de ces acteurs à part, qui semble déconnecté du monde hollywoodien, totalement sur-impliqué dans ses rôles et ayant un talent qui n'a d'égal que son humilité et sa discrétion. Ici, il ne déçoit pas. Daniel Day-Lewis est Newland Archer, comme dans chacun de ses films, il est le personnage qu'il joue et non plus lui-même. Cette implication est remarquable et rend à l'image une sensible impression de vérité. Tout en sobriété, Daniel Day-Lewis incarne cet homme tiraillé entre deux femmes, entre deux mondes, entre la liberté fantasmée et le conformisme raisonné. Le déchirement intérieur qui se joue tout au long du film est d'une puissance sensationnelle où la passion surgit avec fureur, où la tristesse devient envahissante, les joies trop monotones, l'amour trop banal, la vie trop conformée. Terrible destin que celui de cet homme et de cette femme, terrible monde que cette aristocratie new-yorkaise où les personnes évoluent, mine de rien, dans un univers de vipères silencieuses, de coups bas et de calculs pervers. Même la plus stupide et la plus innocente de ces personnes ne saurait rester de marbre et le secret le mieux enfoui ne saurait rester muet. Scorsese a su rendre l’entièreté de ce monde, toutes ses vérités comme Warton les a décrites, toutes ses failles, ses rythmes, ses personnalités et ses codes. Le réalisateur nous plonge dans ce monde avec une formidable dextérité, et l'on remarque qu'un univers comme celui-ci se rapproche indiciblement d'un monde comme celui des "Affranchis" ou de "Casino". Là où on ne tue pas par l'arme, on achève par le mot ou le non-dit, pour qu'enfin le destin promis de deux êtres soit accompli au détriment de la passion et de l'envie de bouleverser les codes d'un monde embrigadé dans ses petites manières qui n'intéressent que ceux qui n'ont pas trouver mieux pour intérêt. Film splendide et fidèle au roman éponyme, Scorsese a réalisé un film en velours, puissant, mystérieux et attachant.
    oranous
    oranous

    131 abonnés 1 097 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 janvier 2009
    C’est très beau mais trop long. Scorsese ne passionne pas avec cette histoire d’amour a l’inverse de « New York, New York ». Les acteurs sont excellents Daniel Day-Lewis et Michelle Pfeiffer même Winona Ryder et menés par une main de maitre. L’époque 19ème est très bien représentée. L’histoire est belle, dramatique a souhait mais c’est au final pas terrible, pas suffisamment happé par l’aspect dramatique de la romance.
    Parkko
    Parkko

    134 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 mars 2009
    Scoresese maîtrise son sujet. Il nous propose ici un film conventionnel mais réussit.

    C'est vrai, ce film est très classique et au final ne propose rien de très original, mais Scoresese a maintenu mon intérêt, malgré quelques longueurs durant le film.
    Les évènements s'articulent de manière cohérentes, bien emmenées, et la voix-off, selon moi, est pour une fois, tout à fait réussie, ce qui n'est pas toujours le cas quand elle est présente.

    J'en profite pour signaler que j'ai trouvé Winona Ryder particulièrement convaincante dans ce film.


    Un film classique, mais réussit.
    Maryane75
    Maryane75

    17 abonnés 435 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 mai 2008
    Bien que cela traîne un peu en longueur et que les sentiments auraient pu être exprimés avec un peu plus d’ardeur, cela reste néanmoins le joli tableau d’un amour contrarié… d’une passion sacrifiée dans ce "haut" New-York de la fin du XIXe siècle où tout n’est que convenances et hypocrisie. Les costumes et les décors sont somptueux et Michelle Pfeiffer sublimissime, comme toujours.
    20centP
    20centP

    13 abonnés 235 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 février 2021
    Une distribution très relevée pour un Scorcese atypique qui vient se confronter à la littérature sentimentale classique. La réalisation est un peu académique, avec quelques plans de coupes un peu appuyés parfois. On se laisse toutefois prendre par l'ambiance romantique et nostalgique dans la seconde partie. On en parviendrait presque à oublier la voix off. Intéressant dans l'œuvre du cinéaste.
    Cinéphile Dantachambre
    Cinéphile Dantachambre

    6 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 janvier 2022
    Ce film m'a relativement ennuyé, enfin disons plutôt que je n'ai pu le suivre qu'avec mon cerveau, et non mon cœur, chose bien dommage pour un mélo ! J'ai l'impression que Scorcese a trop voulu trancher (et surtout trop voulu montrer qu'il tranchait) avec son univers habituel pour que cela sonne juste. Visuellement c'est génial et c'est bien du Scorcese, il n'y a pas de doute ! Mais l'ambiance est fausse, aseptisée, manque de simplicité et d'authenticité. La faute à deux éléments : la voix off qui nous explique systématiquement ce qu'il faut avoir compris des images qu'on vient de voir (la magie suggestive est plombée par les mots). Ensuite, parlons en des mots, de bien grands maux ! Scorcese semble confondre sensibilité et sophistication des répliques, si bien que les paroles perdent leur âme pour des artifices pseudo lyriques qui nous poussent plus à la sensiblerie qu'à l'émotion. C'est d'autant plus dommage que cela ne se manifeste que dans les dialogues amoureux, les autres étant relativement fluides et naturels, si bien que c'est à chaque fois que l'on devrait être ému que la dissonance nous irrite... Les métaphores à rallonge de la voix off pour tirer les larmes n'arrangent rien, Scorcese a beau être un géant du cinéma, il ne sera jamais un Tolstoi... Et toute sa volonté démonstrative ne cesse de se retourner contre lui. Bref, faute de goût selon moi, Scorcese aurait mieux fait de rester dans ce qu'il sait le mieux faire, chose qu'il fera peu après avec le sublime Casino
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    216 abonnés 2 781 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 mars 2016
    Étonnante incursion de Scorsese dans le film à costumes, ce Temps de l'Innocence déroule une intrigue de cœur assez classique dans le milieu de l'aristocratie new-yorkaise du XIXe siècle. Un film très léché, à la mise en soignée et précise, qui en dépit de longueurs tient la route grâce à ses interprètes au premier rang desquels Daniel Day-Lewis livre une performance tout en nuances franchement admirable. Le genre n'est pas révolutionné mais l'on passe un bon moment.
    sword-man
    sword-man

    73 abonnés 1 017 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 novembre 2011
    J'ai noté ce film demanière totalement illogique. Si j'ai mis 4 étoiles c'est parce que la réalisation de Martin Scorsese est encore une fois d'une virtuosité monstrueuse. Mas le film en lui même.... la vache on s'ennuie. Regarder pendant deux heures des personnages coincés et hypocrites dont la vision du monde s'arrête à leur palier de maison... voilà quoi. Le film est dans un style réaliste et très documenté donc ça joue sur cet ennui.
    NicoMyers
    NicoMyers

    50 abonnés 302 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 juillet 2009
    The Age of Innocence pu décevoir quelques « mauvais » fans de Martin Scorsese, n’aimant du réalisateur que les films de gangster – type de spectateur que j’ai été. Avec plus de recul, ce film semble clairement être son plus beau, son plus réussi. Au service de cette histoire de triangle amoureux, peignant les affres du désir inachevé, Scorsese livre un travail d’esthète fascinant, celui d’un cinéaste-cinéphile acharné et s’inscrivant ainsi au podium des grands maîtres par ce chef d’œuvre. Passant du rock seventies qu’il affectionne par le biais de ses films à la musique classique (Strauss, Beethoven, Gounod), il ne quitte pas néanmoins un art du montage vif et audacieux, allié à la richesse incroyable de la mise en scène (utilisation ingénieuse du cinémascope, effets d’éclairages) ; une créativité de tout instant qui fait du film une œuvre unique et neuve, le rattachant ainsi aux premières temps du cinéma muet.
    Y Leca
    Y Leca

    20 abonnés 903 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juillet 2020
    Superbe reconstitution et réalisation sur un amour impossible à New York au 19e siècle. Le poids des carcans et des conventions sociales est admirablement rendu. Tous les acteurs, DD Lewis et Michelle Pfeiffer notamment, sont au top. Somptueux.
    7eme critique
    7eme critique

    458 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 mars 2014
    Bien que ce ne soit pas du tout mon genre de film, je dois avouer qu'il est réalisé d'une belle façon (en même temps c'est Scorsese). "Le temps de l'innocence" séduira certainement les amateurs de romance. Entre amour impossible et désirs sensuelles, ce long-métrage ne reflétera pas, bien entendu, l'univers de Martin Scorsese qui s'est expérimenté à un nouveau genre (on le préfèrera d'ailleurs aux commandes des films de gangsters où il excelle en captivant facilement notre attention, même si ce réalisateur se marie souvent avec l'éclectisme). Avec un casting magnifique, qui malheureusement n'aura pas le pouvoir de nous intéresser d'avantage à ce scénario plutôt classique, nous assisterons également à certaines longueurs pendant ces 2h15. Les acteurs font leur travail mais ne nous emballeront pas forcément, bref vous l'aurez compris, on appréciera uniquement cette réalisation maitrisée d'un des maîtres du cinéma, accompagnée de sublimes décors et costumes.
    Stephenballade
    Stephenballade

    353 abonnés 1 235 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 octobre 2015
    "Le temps de l’innocence" est une petite chronique de vie ayant pour sujet principal les convenances existantes encore à la fin du XIXème siècle. Et quand je parle de convenances, c’est en matière de sentiments, de comportements. Le rendu est pas mal, avec une immersion réussie dans l’époque : entre le fait que ce soit bien filmé, les costumes et décors sont magnifiques, le jeu des comédiens est excellent (notamment celui de Daniel Day-Lewis qui a su exprimer tous les états d’âme de son personnage), et les dialogues sont très bien faits, des dialogues devant lesquels je ne cesse d’être admiratif. Cette aptitude à prononcer des phrases à rallonge (celles-là mêmes qu’on peut aujourd’hui résumer en quelques mots) avec une certaine poésie et dans un certain respect permanent (feint ou non feint), m’a toujours laissé pantois et me fait aimer les mots de la langue de Molière. Mais je m’interroge sur le but de ce film, bien que ce film dresse une peinture détaillée de l’élite new-yorkaise de 1870. Au prix d’une esthétique soignée, le scénario est on ne peut plus simple, avec un sujet principal sans grande originalité. Je soupçonne simplement Martin Scorsese d’avoir un penchant pour cette époque, et d’en avoir eu l’opportunité de porter à l’écran cette époque en adaptant le roman éponyme d’Edith Wharton. Mais dans le genre, je préfère largement "Les liaisons dangereuses", un film très classe dans lequel on retrouvera Michelle Pfeiffer, dans lequel le scénario est davantage nourri, où les mots et les sentiments sont plus forts, au prix d’un langage plus soutenu encore. Avec "Le temps de l’innocence", bien que le sujet ne sorte pas vraiment de l’ordinaire, le spectateur se rend compte que déjà à l’époque, c’étaient l’argent et les histoires de fesses qui régissaient la société. Eh bien je crois que cela dure depuis toujours et que ce n’est pas prêt de s’arrêter. La narration en voix off, si chère au réalisateur de "Casino" et "Les affranchis", est intéressante, bien que je l’aie trouvée parfois un peu longue et fastidieuse. Pourtant, je l’ai jugée indispensable pour bien indiquer le contexte. En ce qui me concerne, c’est donc un avis mitigé et circonspect à propos de cette œuvre de Scorsese, film qui pour autant ne fait pas date dans sa filmographie.
    MemoryCard64
    MemoryCard64

    36 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 octobre 2015
    Les Affranchis et Casino sont de très bons films, à tel point qu'ils occultent un autre film de Scorsese, sorti entre les deux : Le Temps de l’innocence. Moins connu du grand public, il ne faudrait pas considérer pour autant qu'il s'agit d'un film mineur. Le scénario nous plonge dans la bourgeoisie new-yorkaise du XIXème siècle qui, sous ses airs affables, est régie par des codes stricts et une hypocrisie ambiante. Le jeune Newland Archer (Daniel Day-Lewis), bien qu'issu d'une famille respectable, se sent extérieur à ce monde. C'est montré explicitement par plusieurs regard caméra de sa fiancée (Winona Ryder) : on comprend que le plan est le point de vue subjectif du personnage, et que le seul moyen de l'inclure dans la scène est de faire un contre-champ où on le voit seul, face au mur. De plus, si on remarque que, lors des repas, les protagonistes sont autant enfermés par les bougies que par leur classe sociale, on comprend que le jeune homme ait des envies de liberté. Ces envies se concrétiseront en la personne de Ellen Olenska (Michelle Pfeiffer), la cousine de sa fiancée, qui arrive tout juste à New-York après avoir fui son mari, resté en Europe. Archer sera attiré par cette jeune femme plus simple et plus humble qui n'a pas hésité à sacrifier les conventions. Scorsese traduit ce sentiment dans sa mise en scène : les dialogues entre ces deux personnes sont moins formels, plus décontractés et se font dans le salon moins décoré d'Olenska, ce qui s'oppose totalement aux décors chargés, aux plats opulents et aux costumes imposants que l'on voit depuis le début du film. En outre, le rythme diminue lors de ces échanges, il est plus posé que la voix off, qui elle nous bombarde d'informations sur un ton de commérage. Winona Ryder est d'une fraicheur remarquable dans son personnage candide, contrairement à Michelle Pfeiffer qui garde un côté froid et distant. Elle s'approprie correctement le texte et des scènes fonctionnent (le poignet...), mais globalement c'est le personnage de Daniel Day-Lewis qui contribue à faire ressentir au spectateur ce drame amoureux. Par ailleurs, la musique est à quelques moments peu subtile, un peu plus de retenue aurait été bienvenue. Malgré quelques défauts mineurs, l'adaptation du livre d'Edith Wharton est solide et permet à Scorsese de prouver qu'il arrive parfaitement à faire autre chose que des films de gangsters.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top