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    Variations sur le theme de Pirosmani
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    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

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    4,0
    Publiée le 25 mai 2008
    Documentaire onirique sur les oeuvres picturales du géorgien Niko Pirosmani, Sergueï Paradjanov dans «Arabeski na temu Pirosmani» (URSS, 1985) mêle son univers cinématographique où le mouvement explose dans un état extatique au sein d’un cadre stable avec l’œuvre picturale de Pirosmani. Ainsi les peintures dans leur état immobile nécessaire voyage parmi les cadres pour figurer un mouvement. Par ce biais, Paradjanov s’immisce dans l’œuvre de Pirosmani en allant jusqu’à mettre en scène ses peintures. Et par ce biais, le cinéaste poursuit son entreprise de collage en superposant une vision mobile sur les paisibles oeuvres du peintre. Musicalité en écho et motrice de l’agencement dynamique des œuvres ( tant picturales que cinématographiques ), Paradjanov, dans son habituelle coutume à faire de la musique l’âme de ses films, réussit à inculquer aux peintures la tenure d’un film. Ne durant que vingt minutes, «Arabeski na temu Pirosmani» se donne les airs d’une œuvre mineure et même si ça n’a rien de comparable avec «Sayat Nova» (URSS, 1968), «Teni Zabytyh Predkovi» (URSS, 1964) ou même «Legenda O Suramskoj Kreposti» (URSS, 1984), ce court-métrage paradjanovien n’en est pas moins débordant des cultures caucasiennes. Ainsi «Arabeski na temu Pirosmani» est bien plus qu’une rencontre, c’est une humble confusion, entre un cinéaste-colleur qui s’inspire d’un peintre primitif pour créer une nouvelle fois une matière sacré-profane.
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