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    Le Dernier des géants
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    38 critiques spectateurs

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    rocky6
    rocky6

    26 abonnés 1 627 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 octobre 2023
    "Le dernier des géants" est le film testament de John Wayne. Ce n'est pas son meilleur film mais il a une saveur particulière tant il y a une forte correlation entre l'acteur et le personnage du film. John Wayne (malade du cancer) y incarne un célèbre vieux pistolero qui découvre qu'il a un cancer à un stade avancé. Dès lors sentant la mort arriver il cherche à mettre en ordre sa vie et à choisir lui-même le moment du départ. Il décide de s'installer pour ses derniers jours dans une petite pension de famille tenue par une veuve (Lauren Bacall) et son fils (Ron Howard). Mais la nouvelle de la présence du célèbre tireur en ville attire des gens mal intentionnés. Ce film est une belle oeuvre crépusculaire qui nous dévoile un John Wayne affaibli et plus sensible qu'à l'accoutumée. Don Siegel offre ainsi à la star du western un très beau film pour cloturer sa longue carrière. On notera également la présence dans un second de James Stewart. A voir ou revoir.
    Norbert Sautelles
    Norbert Sautelles

    3 abonnés 497 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mai 2022
    Don Siegel met en scène et dirige le dernier film et le dernier western de John Wayne, qui interprète ici une vielle légende de l'ouest, as de la gâchette, que tout le monde connait, en phase terminale de son cancer qui organise son assassinat (alors que John Wayne était en rémission de son propre cancer à la ville)... Il s'agit donc d'un film au contexte très lourd.
    La distribution autour de John Wayne est superbe: Lauren Bacall (qui loue des chambres et qui héberge John Wayne pour ses derniers jours), James Stewart (dans le rôle du médecin qui annonce la mauvaise nouvelle), Richard Boone (en méchant, faiblement caractérisé; il est méchant car on nous dit qu'il l'est), Scatman Crothers (avant qu'il ne reçoive un coup de hache de Jack Torrance) et Ron Howard (dans le rôle du fils de Lauren Bacall). Tous parfaits dans leur complément autour de la star.
    Les scènes entre John Wayne et Lauren Bacall sont subtilement écrites. Et au total le film est bien écrit (le défaut est la caractérisation des méchants, qui sont énoncés comme tels, mais le film se concentre surtout sur la relation avec Laurent Bacall et avec son fils). Ce qui fait que ce western urbain et automnal fonctionne, reste visionnable et ne manque pas de panache.
    Starwealther
    Starwealther

    48 abonnés 1 161 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 mars 2022
    "Le dernier des géants" de Don Siegel est le dernier film du grand John Wayne, en effet, on le trouve assez vieilli aux côtés de Lauren Bacall. Il incarne un ancien tueur professionnel atteint par un cancer, il est en fin de vie. Ce rôle était prémonitoire pour John Wayne, un film parfaitement testamentaire. Seulement, le scénario faiblard nous ennuie assez profondément, seule la scène de fin est digne d'un bon vieux western! Un film moyen qui ne mérite pas forcément d'être vu. Don Siegel a fait beaucoup mieux avec "Les proies" ou "Un shérif à New-York".
    Y Leca
    Y Leca

    20 abonnés 903 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 mars 2022
    Western crépusculaire sur la fin du Far West et celle de John Wayne en tant que son plus célèbre cow-boy. L'acteur et son personnage se confondent dans la maladie. Mais l'hommage sincère et émouvant ne suffit pas à éviter longueurs, ennui et clichés finaux.
    jerome s.
    jerome s.

    1 abonné 82 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2022
    Un beau film sur l'héritage et le passage de flambeau. On suit un vieillard qui se considère comme le dernier des grand hommes sur terre et sa mort doit du coup être aussi grandiose que son titre. C'est aussi le dernier film de John Wayne concluant sa carrière sur la mort de son personnage. Juste la classe.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 novembre 2020
    Western crépusculaire, avec le magnifique john wayne qui signe une belle fin de carrière avec ce film.
    Roub E.
    Roub E.

    731 abonnés 4 820 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 juin 2020
    C’est ce qu’on peut appeler un film testament. Le dernier des géants c’est l’histoire d’une vieille gâchette de l’ouest qui arrive à Carson City une ville qui entre dans le 20 e siècle avec l’électricité, bientôt le tramway, pour consulter un vieux docteur de sa connaissance. Ce dernier lui annonce qu’il a un cancer et très peu de temps à vivre. Un film testament car John Wayne lui même malade livre ici sa dernière prestation dans le genre qui la fait star. Le parallèle entre lui et son personnage est évident d’ailleurs l’introduction du film qui retrace la légende de ce dernier ce sont des extraits de vieux film de la star qui sont diffusés. Personnellement à part de rares exceptions je ne suis pas un grand fan des westerns à la John Wayne, trop lisse, avec des héros sans faille, des personnages féminin réduits à la portions congrues. Ce dernier n’a pas fait vraiment exception à la règle et je me suis plutôt ennuyé pendant quasiment tout le film malgré la présence de Don Siegel derrière la caméra. Ceci jusqu’au final aussi abrupte qu’inespéré et qui réussit à faire remporter la mise au film et qui effectivement offre une belle sortie à son acteur principal. Je noterai quand même des décors qui prennent un peu plus d’ampleurs que dans un western lambda. Mais le film manque de surprise pour me plaire vraiment. Un film à la gloire de son acteur principal qui n’est pas, loin de là mon préféré d’Hollywood et du western dont il a contribué il est vrai à la légende.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    916 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 juin 2020
    A défaut de ne plus partir à l’aventure, c’est elle qui vient frapper à sa porte.
    On ne peut pas critiquer ce film qui apporte son lot d’action, de romantisme à l’irlandaise (l’homme tranquille) tout en étant une somme de la carrière de JW, une affiche impressionnante et une belle façon de passer la main à la jeunesse.
    cinono1
    cinono1

    253 abonnés 1 985 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 mars 2020
    Le film donne le vertige car on voit la maladie et la mort au travail. Retrouver John Wayne mais aussi James Stewart dans les dernières années de leur vie, cela a quelque chose d'immédiatement émouvant. Comme l'on doit à propos de John Wayne, quoi qu'il fasse, on ne regarde que lui. C'est le principal atout du film de Don Siegel, cette émotion prégnante qui parcourt tout le film. A coté de cela, Don Siegel filme la fin de l'Ouest sauvage et les maraudes du capitalisme qui se placent. Un beau film, un peu gaché par une fin lapidaire
    Anarky A
    Anarky A

    4 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mars 2019
    En grand fan de western je ne pouvais m'empêcher d'être attiré par ce dernier film avec John Wayne réalisé par Don Siegel. Au final, un très bon moment, des acteurs crédibles et convaincants, rythmé par de bonnes scènes d'action quoique rares mais surtout une thématique très intéressante autour du personnage principal John Books campé par le géant hollywoodien John Wayne, un pistolero sur le déclin atteint d'un cancer en phase terminale qui vit en même temps que son agonie, celle de l'Ouest américain qui disparait sous l'essor économique et industriel des États-Unis au début du 20eme siècle. Cette notion de western crépusculaire est portée par une double métaphore: celle du pistolero et de l'Ouest qui disparaissent du fait de l'entrée de l'Amérique dans la modernité et celle du Western qui perd une de ses plus illustrés icônes : John Wayne qui mourra en 1979 des causes de .... son cancer du poumon qui le rongeait depuis les années 60. On a donc un film où la fiction rejoint la réalité, ultime épitaphe " Le dernier des Geants" qui symbolise le dernier as de la gâchette dans la fiction et le dernier coup d'éclat d'un des plus grands acteurs américains de l'histoire du cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 décembre 2018
    Très beau ultime carnet de route pour l’acteur au nom sacré d’Hollywood, débutant sur de la musique entraînante et des archives footages sur sa légende d’acting cow-boy, la gâchette du cinéma. Une œuvre personnelle ne venant pas du réalisateur mais de l’acteur en son honneur, l’heure approche pour rejoindre l’au-delà puisse être emporté par le cancer traîné depuis « Les bérets Verts ». Mettant en pause ses convictions politiques, l’homme jadis borné était méconnaissable, la vieillesse, et les médicaments prescrits contre la maladie le fatigua. Dans ces apparitions, on reconnaît la carrure de John Wayne de 1968, indéboulonnable dans son personnage de vieux brigand assassin au cœur attendrissant dans ce bled de l’Ouest et se compare à sa consœur sur le chemin vers l’autre monde. La reine Victoria à la forte tête et aux convictions inflexibles jusqu’au bout de la fin de vie signifiant la mort, il n’est point de juger dans cette réalisation émouvante, même pour les duels au pistolet, des scènes de tension comblée. On compatit à la salutation de toute une carrière, pour le pire et le meilleur de ces films, le départ définitif d’un visage qui ne se verra plus. Un dernier verre de whisky apaise la douleur cancéreuse qui ronge, un long combat dans le chemin de l’histoire des vivants au côté d’autres partenaires mythiques du classique hollywoodien.
    this is my movies
    this is my movies

    617 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juillet 2018
    Dernier film du grand J. Wayne, qui s'est offert un ultime plaisir, réunissant des potes à lui devant la caméra du réalisateur d'un film qu'il aurait bien aimé faire, en l'occurrence "Dirty Harry", le tout au sein d'une histoire pleine de résonnances avec sa carrière et sa vie, on ne saurait imaginer plus belle sortie. Retrouvant ses potes J. Stewart, R. Boone, J. Carradine et même L. Bacall, plus un petit jeune du nom de R. Howard, Wayne s'offre un baroud d'honneur à l'écran, car tout n'aura pas été calme en coulisses. Fatigué, usé, mais à nouveau la voix assurée et claire, toujours avec cette puissance charismatique qui bouffe l'écran, le vieux géant se fait plaisir dans cette histoire forcément émouvante, forcément méta, qui jette un regard à la fois désenchanté et amer sur une époque qui se termine. Il faut dire que le Nouvel Hollywood avait déjà supplanté les vieilles stars et le système des studios s'était écroulé, mais le film reste intéressant, préférant le propos à l'image, D. Siegel signant un film correct mais manquant d'ampleur, plus intime que spectaculaire. En soi, ça reste un bon film, bien écrit, bien joué, avec des lumières qui font la part belle aux ombres, comme toujours avec B. Surtees, pour un résultat final qui laisse un petit arrière-goût dans la bouche. Un adieu digne du talent de son interprète. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
    Walter Mouse
    Walter Mouse

    480 abonnés 425 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 octobre 2017
    Alors qu'il lutte contre ses problèmes de santé, John Wayne insiste pour tourner son dernier film au cinéma dans l'adaptation du roman The Shootist où il incarne un as de la gâchette sur le déclin atteint du cancer. La mise en abyme est assumée au point que Don Siegel reprend en ouverture d'anciennes images des plus grands classiques de l'acteur et les juxtapose de façon à ce que les adieux faits à la légende de l'Ouest présentée dans Le Dernier des Géants soit le John Wayne que le grand public a toujours connu. Une proposition forcément très parlante qui cumule au fil de son histoire les rencontres entre stars du même calibre et passages mélancoliques faisant le bilan des 50 ans de carrière du comédien . Qu'il y a-t-il de plus fort symboliquement parlant que de voir James Stewart, figure emblématique du western, jouer franc-jeu avec son ami en lui avouant qu'il va mourir et qu'il aimerait avoir la même trempe que lui? Comment ne pas se sentir proche de ce tireur hors-pair quand il fait tout son possible pour partir dignement en tant qu'homme délié de son image au lieu de devenir un vestige du passé dont les actes seront mal interprétés? Un aveu testamentaire ou une fin de parcours longtemps voulue pour le rôle qu'il a tenu pendant des décennies, les deux hypothèses sont possibles. Regorgeant de moments bien pensés et respectueux, Le Dernier des Géants fait un bel au revoir à un monstre sacré du septième art. Un colosse s'en est allé mais ses empreintes resteront à jamais gravées dans le sol.
    Benjamin A
    Benjamin A

    647 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 juin 2017
    Le Dernier des Géants, une oeuvre que j'espérais visionner depuis quelques temps déjà, notamment pour l'aspect crépusculaire et l'adieu de John Wayne au cinéma à travers son rôle de prédilection, accompagné notamment de James Stewart et Lauren Bacall.

    C'est Don Siegel qui va mettre ses adieux en scène, s'appuyant avant tout sur l'aspect mélancolique et funèbre, dès le début on sait que John Wayne est mourant à cause d'un cancer, comme dans la vraie vie, et toute l'oeuvre sera axée sur cela. Toute l'oeuvre est plombée par cela, la façon dont Siegel met en avant un homme préférant mourir sous les colts plutôt que terrassé dans un lit.

    Il insiste d'abord sur l'aspect légendaire de cet homme, notamment à travers l'introduction puis les réactions des autres personnages à son égard. Il tisse des liens forts entre lui et une veuve qui tient une pension, puis le fils de cette dernière, c'est d'ailleurs là que se trouve la réussite du Dernier des Géants, la façon dont Siegel s'intéresse à de simples moments de vies et la façon dont cet homme mourant va vivre ces derniers jours. Il s'appui sur un scénario assez solide, délaissant l'action pour plus axé sur le côté testamentaire, et ce point-là est particulièrement réussi.

    Si l'oeuvre sait parfois se faire émouvante, sans non plus être bouleversante, Siegel reste tout de même assez sobre et il évite tout de même toute longueur ou lourdeur grâce à un indéniable savoir-faire. Le contexte de l'oeuvre est aussi intéressant, et c'est aussi un adieu crépusculaire à un certain cinéma alors que le western et l'âge d'or hollywoodien sont maintenant derrière eux, dont les comédiens, tous parfaits et émouvants, en ont été d'immenses figures.

    Don Siegel filme sobrement et avec talent un adieu idéal pour John Wayne au cinéma, mais aussi un adieu à un genre et une époque, et Le Dernier des Géants réalise cela avec pudeur, symbolisme et émotion.
    cylon86
    cylon86

    2 255 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 septembre 2016
    John Books est une légende de l'Ouest, un homme qui a passé sa vie à en ôter d'autres pour survivre. Nous sommes en 1901 et Books se sait mourant. Atteint d'un cancer, il décide de s'arrêter à Carson City pour se préparer à mourir, droit dans ses bottes. C'est donc l'histoire d'un homme face à sa propre légende et à sa propre mort, d'un homme qui entend préparer sa sortie comme il l'entend. Ce n'est donc pas une coïncidence que ce soit John Wayne qui interprète le rôle principal : en 1976, année de sortie du film, il se sait atteint d'un cancer et est conscient de la légende qu'il s'est forgée à Hollywood. Le fait que ce soit son dernier film et qu'il joue un personnage aussi tragique est la grande force du film qui en devient dès lors une œuvre testamentaire, profondément mélancolique. Pour accompagner le Duke dans sa grande sortie, Don Siegel reste sobre dans la mise en scène et convoque Lauren Bacall, James Stewart, Richard Boone ou encore John Carradine. Que des acteurs vieillissants qui sont là pour compléter le tableau excepté Bacall qui se voit dotée d'un très beau rôle et flanquée de Ron Howard dans la peau de son fiston. Très beau film en forme d'hommage et au titre français très bien trouvé ("The Shootist" en vo est plus sobre mais moins classe), "Le Dernier des géants" n'est pas un grand film mais il apparaît comme l'adieu idéal de John Wayne au monde du cinéma et au western. Impossible dès lors de ne pas se sentir ému par la démarche.
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