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    La Folle escapade
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    4,0
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    11 critiques spectateurs

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    carbone144
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    70 abonnés 745 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 janvier 2014
    Loin d'être un film pour enfant, c'est au contraire un dessin animé très dur et sanglant mais aussi poignant et fascinant. Une bonne expérience.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 13 octobre 2014
    J'ai beaucoup entendu parler de ce film,mais j'ai préféré la série TV (postée sur YOUTUBE) de 1999-2001 car celle-ci est beaucoup moins violente que ce film.
    Mais parlons de ce chez-d'oeuvre:les dessins sont très beaux,les musiques sont belles,j'ai beaucoup aimé la chanson "Bright Eyes" d'Art Garfunkel qui m'a profondément émue jusqu'aux larmes..mais il y a quelques bémols:le film est sombre même très violents, spoiler: une lapine tuée par un faucon au début et à la fin le méchant tué par le chien (deux scènes hors écran")
    je trouve que la censure a été trop clémente (6 ans me paraît beaucoup trop jeune pour que "La Folle Escapade" soit regardable pour les enfants) car il y a du sang et des animaux qui se battent. Un "interdit aux moins de 12 ans" conviendrait mieux,tout comme ils ont noté "Felidae" et "The Plagues Dogs",deux autres films violents sur les animaux. (même bien pires que "Watership Down"le film je dirais.

    PS:j'ai acheté le livre et je pense que l'oeuvre de Richard Adams est sans doute moins violente que le film,tout comme la sublime série TV.
    Yetcha
    Yetcha

    743 abonnés 4 281 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mai 2016
    Une histoire profonde et riche. Au travers de cette société de lapins, on lit clairement une critique de notre propre société, le racisme, le pouvoir, la domination, la vengeance, la lutte pour les territoires etc... Quelques scènes sont particulièrement gores, évitons les pour les enfants. Le réalisateur Martin Rosen, qu'on retrouvera quelques années plus tard pour The Plague dogs, beaucoup plus sombre. Ici, on trouve tout de même des échos de protection de la nature. Intéressante production à découvrir si vous ne connaissez pas.
    AMCHI
    AMCHI

    5 032 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 juin 2014
    Après la vison de l'intéressant The plague dogs je me lance dans La Folle escapade qui est encore plus passionnante, ce film d'animation fut à son époque un des plus grands succès du cinéma britannique. Sous ces airs bucoliques se cache un film sombre (parfois même violent) et dénonciateur autant envers la cruauté faite aux animaux que l'indifférence de l'humain sur la nature mais rapidement on devine que ses lapins (il est trop mignon Rêveur) nous représentent aussi. Contrairement à The plague dogs j'ai trouvé aussi que La Folle escapade était plus émouvant (d'ailleurs je dois avouer que j'avais presque la larme à l'oeil à certains moments) mais aussi plus rythmé, pour The plague dogs l'histoire avait du mal à tenir en long-métrage mais ce n'est pas du tout le cas pour La Folle escapade. Un film d'animation intelligent et toujours très beau malgré la modernisation de l'animation depuis 1978, la musique aussi est jolie. Une merveille à découvrir et qui mériterait d'être plus connu en France.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 29 décembre 2013
    Ce film ne s'adresse certainement pas à un public agé de 6 à 9 ans. C'est un conte sanglant et dérangeant sur la survie et le risque à prendre pour créer une nouvelle société.
    Fabien S.
    Fabien S.

    454 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 août 2017
    Un bon film d'animation. Des lapins essayent de survivre malgré les prédateurs qui les menacent. John Hurt fait la voix de Hazel.
    Artriste
    Artriste

    82 abonnés 1 822 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 avril 2024
    Film d'animation britannique, coécrit et réalisé par Martin Rosen, La Folle Escapade est un long-métrage mature, de bonne facture. L'histoire nous fait suivre un groupe de lapins qui, ayant pressenti un danger, quitte l'endroit où il vit afin de trouver un lieux plus sûr. Seulement, de nombreuses péripéties les attendent au cours de cette transhumance. Ce scénario, adapté du roman de Richard Adams paru six ans plus tôt, nous entraîne pendant environ une heure et demie dans un récit cruel rentrant immédiatement dans le vif du sujet. En effet, celui-ci met en avant le monde animal qui peut parfois causer de la peine. Car la petite bande de rongeurs doit faire face à une menace naturelle et humaine, en plus de devoir se méfier de ses prédateurs et même de sa propre espèce. Hélas, cette recherche d'une nouvelle garenne est assez redondante dans sa structure et, malgré son aspect dramatique prononcé, ne parvient pas à être poignant. La faute à des scènes tristes trop vites expédiées. Le ton se veut également violent et sanguinaire dans de nombreuses séquences. Tout cela le destine clairement à un public adulte, l'œuvre s'adressant beaucoup moins aux plus petits. Même si l'intrigue ne parvient pas à toucher, on ressent tout de même de l'empathie pour ces petites frimousses moustachues pleine de courage. Leurs relations sont pleine de mignonnerie et de bravoure face au danger. Sur la forme, la réalisation du cinéaste américain s'avère qualitative. La direction artistique est elle plutôt jolie, même si les environnements manquent de variété. Cependant, ces prairies verdoyantes apportent beaucoup de nature et de végétation à l'écran. L'animation pour sa part souffre de quelques imperfections mais reste globalement bonne. Ce visuel verdâtre est accompagné par une b.o. aux compositions appréciables, dans le ton de l'action, même si ses notes ne resteront pas ancrées dans les mémoires au-delà du générique de fin. Une fin convenable, venant mettre un terme à La Folle Escapade, qui, en conclusion, est un film d'animation méritant d'être découvert.
    Alexis D.
    Alexis D.

    94 abonnés 873 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 décembre 2023
    2012 aura été, en quelque sorte, l’année française de Martin Rosen. Réalisé en 1978 soit quatre ans avant "The Plague Dogs", "Watership Down" ("La Folle Escapade") donne vie à un singulier univers de fantasy, où les atours du conte pour enfants traduisent une vision d’une douloureuse maturité. Curieux tandem que cet écrivain qui a écrit l'œuvre à l'origine de de ce dessin animé particulièrement sombre et violent et ce réalisateur. En France, on est resté un peu à la traîne concernant Richard Adams, auteur de fantasy britannique dont la première et la plus connue des œuvres, "Watership Down", fut un véritable best-seller, adapté et cité en plusieurs médias, et qu’il prolongea par quelques œuvres connexes en un univers original. Martin Rosen, de son côté, est américain, et avant tout producteur (cinéma, télévision, théâtre). C’est d’abord à ce titre et à celui de scénariste qu’il était attaché au projet d’adaptation de "Watership Down", dont la réalisation incombait à l’animateur John Hubley. Or celui-ci n’eut que le temps de travailler sur la séquence d’introduction avant de mourir, incitant Rosen à prendre lui-même le relais. On ne saura sans doute jamais à quel point le film eût été changé si Hubley l’avait dirigé jusqu’au bout, mais ce changement l’a vraisemblablement marqué, au vu de la différence stylistique notable entre les images de Hubley, toutes de lignes primitives, et celles finalement réalisées par Rosen, aux contours plus réalistes. Il faut cependant constater que cette différence de styles, telle qu’organisée par le montage final, trouve facilement sa raison d’être. Le style primitif, proche de peintures rupestres, sied fort bien à ce prologue, qui parle précisément d’origine mythique du monde, de genèse et de cataclysme, et le contraste avec la suite du film, ancrée dans un monde plus contemporain quoique vu sous un angle bien particulier, formule adéquatement les prémices du récit de "Watership Down". Le propos initial de Richard Adams et de Martin Rosen à sa suite est de recréer un univers spécifique, doté de fondations esquissées mais bien présentes, dans un contexte qui nous est à la fois familier et étranger : le règne animal. Les animaux y sont objets d’anthropomorphisme, doués de parole, de pensée et d’émotion, mais aussi de vie en société. En l’occurrence, les personnages principaux sont des lapins de garenne organisés en un système de castes (dont on verra peu, mais la caste militaire suffit à laisser deviner le tableau), dotés d’une langue spécifique (dont quelques idiomes nous parviendront), et même d’une religion, où le soleil nommé Frith fait office de dieu unique. C’est cette base mystique qu’énonce le prologue de Hubley, en même temps que la tradition qui explique ce qu’est aujourd’hui l’espèce lapine : proverbialement nombreuse, mais au tréfonds de la chaîne alimentaire, condamnée à courir vite et à ruser pour sauver sa peau, race de survivants plutôt que de conquérants. De fait, le roman et le film trouvent l’essentiel de leur sujet dans la confrontation d’individus avec un destin commun, prétendument pré-écrit, comme celui-là, un destin de survivants. Suite aux visions apocalyptiques du malingre Fiver, un groupe de lapins mâles fuient la sécurité trompeuse et fermement maintenue de leur garenne anglaise et vont errer à la recherche d’une terre promise. Avant de la trouver à "Watership Down" (authentique colline du Hampshire), ils croiseront d’autres animaux plus ou moins bien intentionnés, d’autres attitudes de congénères face au destin de gibier, des lapines avec qui il faudra bien composer sous peine d’extinction, et enfin une autre garenne sous régime fasciste qu’il ne faudra pas fuir mais combattre. Autant dire que les mignons petits lapins imaginés par Adams n’entrent pas tout à fait dans les standards de notre "Bibliothèque rose" ! Outre la complexité esquissée de ce petit univers qu’on devine calqué sur une société humaine, il est troublant que ce récit d’exode en rappelle si précisément d’autres, comme l’émigration irlandaise aux États-Unis après la Grande Famine des années 1840, ou la fondation de l’État d’Israël. Dans l’ensemble, l’anthropomorphisme a été poussé jusqu’à faire du règne animal un reflet de nos troubles sociaux et politiques, voire de nos rapports individuels à la société : communauté forgée par les peurs, besoin de faire appel à l’étranger (Kehaar l’oiseau au curieux accent), question du sexe comme clé de la survie, dangers de l’abus d’autorité… Rosen, de son côté, non seulement emboîte le pas à cette approche, mais n’hésite pas à lui donner une illustration adulte, qui ferait frémir les associations familiales bien-pensantes (ce qui explique peut-être le retard avec lequel le film arrive en France), et ne parlons même pas des décideurs de chez Disney. Dans le film, on balafre, on mutile, on s’étrangle dans un collet, le sang, les plaies et les infirmités s’étalent sans voile pudique. Le spectacle de cette nature violente a de quoi nous faire imaginer des liens de parenté avec "Princesse Mononoké" de Miyazaki, à ceci près que les apparitions de l’espèce humaine restent, ici, définitivement intruses et marginales. C’est pourtant bien à l’humain spectateur que "Watership Down" s’adresse, en lui renvoyant ce reflet peu réjouissant sous un aspect détourné qu’on aurait préjugé bien innocent. Si les animaux sont souvent, dans le cinéma d’animation, des truchements pour renvoyer au spectateur humain des références plus ou moins édulcorées, Rosen, au contraire, fait passer à travers eux, en permanence, une sourde inquiétude. C’est d’ailleurs toute l’image de "Watership Down" qui se trouve empreinte de cette inquiétude, et de façon plus subtile que la simple exhibition de la violence. Il faut voir comment le film joue avec ses décors, dessinés sur un mode impressionniste dans les moments de calme (traits diffus, couleurs douces), expressionniste quand la tension monte (traits plus durs, contrastes, silhouettes ténébreuses). Même quand ces décors sont figés et vides de personnages, les mouvements de cadre y créent à eux seuls les fluctuations du ressenti : ici un zoom pour faire parcourir en un seul regard les collines anglaises, là des mouvements de droite et de gauche à la recherche d’une menace… La caméra virtuelle s’impose comme un vrai regard qui implique celui du spectateur dans cet univers peint. Vu la vision de cinéaste appliquée avec talent par Martin Rosen, on ne peut que s’imaginer l’œuvre qu’il aurait pu constituer s’il avait persisté dans cette voie. Ce fut pour l’adaptation d’un autre roman de Richard Adams, "The Plague Dogs", qu’il reprit en 1982 la casquette de réalisateur; et après cela on ne le crédite plus, à ce titre, que d’un épisode de série (il coproduisit cependant, de 1999 à 2001, la déclinaison de "Watership Down" en série animée). De quoi laisser penser que cette courte filmographie, faite de deux films marquants de l’animation, n’aura tenu qu’à une rencontre. Le scénario reprend ainsi très fidèlement l'œuvre de Richard Adams : dans les près paisibles du fond de l’Angleterre, vit une communauté de lapins, jusqu’au jour où un terrible incendie menace leur terrier. Un petit groupe décide alors de s’évader, traversant la campagne, à la recherche d’une nouvelle garenne. Grâce à leur courage, ils vont surmonter les obstacles, à la poursuite de leur rêve… Ce film d'animation fut à son époque un des plus grands succès du cinéma britannique. Sous ces airs bucoliques se cache un film sombre (parfois même violent) et dénonciateur autant envers la cruauté faite aux animaux que l'indifférence de l'humain sur la nature mais rapidement on devine que ces lapins (Rêveur est trop mignon) nous représentent aussi. C'est un film d'animation intelligent et toujours très beau malgré la modernisation de l'animation depuis 1978, la musique aussi est jolie. Ce film ne s'adresse certainement pas à un public âgé de 6 à 9 ans. C'est un conte sanglant et dérangeant sur la survie et le risque à prendre pour créer une nouvelle société. Une merveille à découvrir et qui mériterait d'être plus connue en France. Fascinant en tout point, c'est le genre de films d'animation à l'ambiance unique, au récit prenant et sans concessions et à l'esthétique si particulière qui rend le tout unique et étrangement transcendant. Au travers de cette société de lapins, on lit clairement une critique de notre propre société, le racisme, le pouvoir, la domination, la vengeance, la lutte pour les territoires, etc... Quelques scènes sont particulièrement gores. Ne connaissant pas de prime abord l'œuvre d'origine, je m'attendais à un film mignon centré sur des lapins et qui constituerait peut-être un joli conte de Noël mais alors c'est tellement loin d'être le cas. Intéressante production à découvrir en tout cas si vous ne connaissez pas
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 1 avril 2018
    Fascinant en tout point, c'est le genre de films d'animations à l'ambiance unique, au récit prenant et sans concessions et à l'esthétique si particulière qui rend le tout unique et étonnement transcendant.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 11 septembre 2018
    J’ai d’abord entendu parler de ce film, dans une vidéo sur internet, qui répertoriait les films animés les plus violents. Maintenant que je l’ai visionné, je comprends pourquoi il avait une place si importante dans ce classement. Je dois dire que je ne comprends pas les notes élevées recueillies par cette œuvre. Franchement, si vous retirez les scènes où les lapins s’entretuent en se déchirant la peau, que vous reste-t-il ? Un film ennuyeux à mourir. C’est juste une bande de lapin cherchant un foutu lopin de terre, et on dresse cette histoire au rang de chef d’œuvre. Je ne suis pas d’accord. Déjà, on n’arrive pas à différencier les lapins entre eux, tant ils se ressemblent et que leurs personnalités sont mal définies. Ensuite, l’animation laisse à désirer. Enfin, comme je l’ai déjà évoqué, le récit est long, ennuyeux, et sans surprise. Les scènes violentes (on pourrait même dire gores) sont juste inutiles. Il était possible de montrer la violence et la cruauté du règne des lapins sauvages, par la suggestion. Mais, bien sûr, si cela avait été fait, le film n’aurait pas connu son succès. Je n’ai pas apprécié ce film et j’ai lutté pour le regarder jusqu’au bout.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 27 septembre 2020
    Je trouve que ce film est trop glauque et déconseillé pour les enfants mais je trouve que les lapins sont mignons donc je met 1/5 car c'est vraiment trop violent.
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