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    Querelle
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    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 167 abonnés 7 228 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 octobre 2009
    Rainer Werner Fassbinder adapte le roman de Jean Genet : «Querelle de Brest», publié en 1947, et nous restitue une oeuvre résolument contemplative, lente, usante et à l’homosexualité bien plus qu’exacerbé que nous l’aurions imaginé, sans oublier aussi, le style vestimentaire le plus cliché possible et des décors kitch en carton pâte aux couleurs écoeurantes.
    Des dialogues en passant par les situations exagérément poussives, jamais le cinéaste ne parviendra à nous maintenir en haleine, le film s’enlisant dans une histoire mollassonne et poétiquement assommante.
    Seul Franco Nero parvient à insuffler au film, le minimum syndical en matière de jeu d’acteur, face à une Jeanne Moreau bien trop en retrait. Une oeuvre plate et très décevante auquel on en attendait beaucoup. Il s’agit là de son film posthume puisque le réalisateur décéda au cours du montage.
    bsalvert
    bsalvert

    319 abonnés 3 460 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 mars 2013
    Plongée dans un univers sombre qui a inspiré le titre 'Cargo de nuit' d"'Axel Bauer
    PLV : Brad Davis et Jeanne Moreau dans un même film....
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 083 abonnés 4 212 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 août 2017
    Mon avis sur ce film est mitigé. D’un côté, on ne peut nier une recherche esthétique. Volontairement kitsch, cliché (mais le film le reconnait lui-même), baroque dans ses éclairages, l’ambiance est irréelle et poisseuse, et cela donne un attrait forcément particulier au métrage. Cela pourra décevoir certains, pour ma part c’est toujours plaisant de voir un auteur insuffler son style à un métrage, même s’il est bizarre. Querelle est visuellement intéressant, avec une bande son solide, bien qu’un peu lancinante.
    Pour ma part, c’est surtout le scénario qui plombe ce film. Si l’on apprécie l’audace thématique, néanmoins la redondance du propos, le rythme souvent soporifique avec la voix off lourdaude peuvent vite rendre l’ensemble peu digeste. Ça se traine, le film n’avance pas vraiment, les pseudo-intrigues se ressemblent trop pour susciter une réelle attention sur la durée. Clairement le côté expérimental l’a un peu trop emporté sur la qualité de la narration et la fluidité du récit, qui lâcheront vite le spectateur déjà peu sensible à la forme.
    Reste le casting, assez étrange. Le verdict est là aussi mitigé. Si Brad Davis campe avec justesse le héros éponyme, en revanche j’ai été assez déçu de la faible présence de Nero, presque anecdotique, et de celle de Jeanne Moreau, qui tient un second rôle d’arrière-plan en apparaissant dans quelques rares scènes. Il y a beaucoup de personnages, mais peu dégrossis, avec une psychologie souvent sommaire dès lors qu’on lâche Querelle. Il y avait de quoi faire mieux je pense, et peut-être délaisser le ton métaphysique et allégorique par moment pour virer vers des émotions et des sentiments plus vrais.
    En clair, je salue l’exercice stylistique, mais je ne suis pas certain que Genet reconnaitrait réellement son œuvre ici. Un moment cinématographique pour initier qui ne plaira pas à beaucoup, et c’est aussi car tout est loin d’être parfait. 2.5
    Max Rss
    Max Rss

    168 abonnés 1 713 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 avril 2019
    Fassbinder aurait-il laissé des films en suspens ? C'est à dire des films dont le montage a été entamé ou pas du tout. J'en suis sûr. Le cinéaste ayant été un travailleur acharné. Et puis, si je me demande ça, c'est parce que ce film-là, a vu son montage terminé alors que Fassbinder était déjà mort. Cette dernière oeuvre s'appelle donc "Querelle". Et, j'aime autant vous dire que c'est très... singulier... en ce qui concerne l'esthétique. L'histoire ? Elle est très simple. C'est simplement l'histoire d'un marin qui, le temps d'une escale à Brest, se découvre une sexualité dont il ignorait l'existence. Apparemment. Tout le film est sous la dominance du sexe. Très souvent homosexuel. C'est tout pour l'histoire. Qui n'a franchement rien de palpitant. Je parlais d'une esthétique singulière juste au-dessus. Nous y voilà. Le film baigne du début à la fin dans des couleurs criardes qui peuvent devenir rapidement écoeurantes. Que du rouge et du jaune. "Querelle", film sentant le sexe, la sueur, l'alcool et la clope est-il vraiment un mauvais film ? Au fond de moi, je ne crois pas. Malgré une histoire n'offrant pas grand chose d'intéressant. Je crois que c'est avant tout un film à ambiance. On s'y adapte ou on s'y adapte pas, tout simplement.
    Julien D
    Julien D

    1 101 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 février 2015
    Ultime film de Rainer Werner Fassbinder (dont il ne verra pas le résultat final, succombant à une overdose durant le montage), son envie d’adapter le plus cru des romans de Jean Genet ne pouvait qu’aboutir qu’à un pensum érotico-gay pleinement assumé. Mais, comme à son habitude, le cinéaste allemand est allé si loin dans sa démarche que son film, même s’il a conservé une part du lyrisme de l’œuvre du dramaturge français, ne semble pas être autre chose qu’un amas de stéréotypes et de symboles issus de la culture queer. Dans des décors factices filmés avec couleurs criardes, l’intrigue criminelle apparait comme purement accessoire, le scénario ne donnant de l’importance qu’à la tension sexuelle qui lie chacun des personnages. La prestation très monocorde de Brad Davis, découvert précédemment dans Midnight Express, est décevante, à peine rattrapée par celles de Jeanne Moreau et Franco Nero. Querelle ne vaut finalement que pour la réussite de sa mise en scène esthétisante à la fois torride et oppressante mais reste un objet filmique purement fétichiste.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    913 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 février 2016
    Une histoire de l'Amour compliquée et parasitée par cette philosophie du livre qui rend le trait obscur et presque incompréhensible. Parfois parabolique, parfois prosaïque, le film retient l'attention grâce à sa mise en scène et son décor unique. Le marin est l'ange exterminateur qui par désamour fait le mal autour de lui. C'est abscons et en même temps sulfureux.
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    264 abonnés 2 793 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 novembre 2023
    Un univers particulier, presque onirique où les époques semblent se mélanger entre tragédie baroque et contemporaine. un théâtre filmé, aux décors étudiés mais grossiers et aux couleurs châtoyantes. Difficile d'adhérer à cette lourde association du désir plastique et érotique pour l'homme et de la facilité du crime. De même que la narration au ton monocorde en monologues diffus, tout est maniéré en plus d'être obscène. En somme, rien ne sonne réaliste.
    Yves G.
    Yves G.

    1 278 abonnés 3 288 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 septembre 2023
    Querelle (l’acteur américain Brad Davis auréolé du succès de Midnight Express et des Chariots de feu) est un matelot embarqué à bord du Vengeur, un aviso commandé par le lieutenant (sic) Seblon (l’Italien Franco Nero, grand héros de westerns spaghettis). Querelle fait escale à Brest où il retrouve son frère Robert (l’Autrichien Hanno Pöschl). Robert est l’amant de Lysiane (la Française Jeanne Moreau) qui tient un bar, la Feria, avec son mari Nono (l’Allemand Günther Kaufmann).
    Pour coucher avec Lysiane, les clients de la Feria doivent jouer aux dés avec Nono. S’ils gagnent, ils peuvent jouir des charmes de la patronne ; s’ils perdent, ils doivent se donner au patron.

    "Querelle" est un film mythique. Parce que c’est le dernier de Rainer Fassbinder, brutalement décédé dans des circonstances troubles (rupture d’anévrisme ? overdose ?) alors qu’il travaillait à son montage. Parce que c’est l’adaptation du sulfureux livre du non moins sulfureux Jean Genêt.
    Son affiche avait fait scandale et avait été interdite (ne reculant devant aucune audace pour satisfaire, cher lecteur, votre curiosité intellectuelle, je l’ai publiée au regard de ma critique en espérant qu’elle ne me vaudra pas les foudres – avec un d – de la censure).

    Mais c’est surtout son atmosphère homo-érotique, artificielle (le film a été entièrement tourné en studio à Munich) et baroque qui donne à "Querelle" son parfum inimitable. Je n’ai pas réussi à déterminer si Jean-Paul Gaultier s’en est inspiré ou si, au contraire, c’est lui qui a inspiré à Fassbinder cette ambiance immédiatement identifiable.

    Dans mes critiques de films « anciens », je pose souvent la question de savoir s’ils ont bien vieilli ou pas. La réponse est éminemment subjective. J’ai l’impression que la mienne est souvent négative, étant peut-être trop influencé par le cinéma d’aujourd’hui, ses tics et ses tocs, pour goûter à sa juste valeur le cinéma dit « classique ».
    Je n’ai pas aimé "Querelle" ; car je n’ai pas aimé son scénario trop confus et son ambiance lourde et poisseuse. Pour autant, je ne crois pas que ce film intemporel ait mal vieilli. Il a réussi à créer une forme incroyablement novatrice et audacieuse, en parfaite adéquation avec son sujet. Qu’on l’aime ou pas, force est d’en reconnaître la cohérence et la force.
    Shawn777
    Shawn777

    457 abonnés 3 322 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 juin 2023
    Film emblématique de la communauté LGBT+ mais également le dernier film de Rainer Werner Fassbinder, décédé avant la fin du montage, sorti en 1982, n'est pas si mal que ça mais possède tout de même pas mal de défauts, résidant surtout dans les longueurs. Le film est adapté du roman "Querelle de Brest" de Jean Genet et raconte l'histoire de Querelle, un matelot qui se pose des questions sur sa sexualité. Alors, pour être tout à fait honnête, même si l'affiche est plutôt éloquente, je ne m'attendais pas à un film abordant l'homosexualité de manière aussi directe et sans retenue, ce qui est une petite prouesse pour l'époque. Effectivement, même si on pourrait dire aujourd'hui que le héros gay est également un meurtrier (certains pourraient ainsi associer l'homosexualité au crime, ce qui est une bêtise), le film ne se cache absolument pas pour afficher son identité gay. Avec ses personnages donc, tous homosexuels, le film ne comportant d'ailleurs qu'une seule femme qu'on ne voit pas tant que ça, mais également avec des décors très explicites, comme ce mur en forme de phallus ou tous ces dessins sur les murs ou les vitres du bar. Et j'adore complètement cet univers, surtout qu'il est renforcé par des décors carton-pâtes complètement assumés et des couleurs criardes, si bien qu'on se croirait dans une pub pour le parfum "Le Mâle" de Jean-Paul Gaultier (qui s'en inspire d'ailleurs très certainement). Même dans les costumes, tout est absolument cliché (dans le bon sens du terme) et tout renvoie à une iconographie gay. De plus, le film évolue dans une ambiance moite, rendant le film d'autant plus érotique. Seulement, le film ne se repose que là-dessus, au détriment d'une histoire qui peine à avancer. Et avancer où d'ailleurs, on ne le sait pas vraiment puisque l'on a du mal à comprendre où elle veut vraiment en venir. Oui, le héros se cherche, comme tous les autres personnages d'ailleurs qui sont des beaux mecs virils qui se dragouillent entre eux, mais au bout d'un moment, on finit par tourner en rond, malgré les quelques sous-intrigues qui finissent par se rejoindre. Concernant les acteurs, nous retiendrons surtout Brad Davis duquel on a du mal à détourner le regard et puis Jeanne Moreau dont on aurait aimé qu'elle prenne plus de place. "Querelle" n'est donc pas un film intéressant, loin de là, mais se rapproche plus de l'expérimentation visuelle, en délaissant malheureusement son scénario.
    Nicolas S
    Nicolas S

    38 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 février 2019
    Mis à part une intéressante réflexion sur le thème du double et des décors assez inventifs, il n'y a rien à sauver dans 'Querelle' : direction d'acteurs, photographie et mise en scène sont catastrophiques.
    selenie
    selenie

    5 429 abonnés 6 015 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 avril 2010
    Un géant du cinéma qui adapte un géant de la littérature (Jean Genet)... Ca donne un OVNI du 7ème art qui marque par un partie pris audacieux... Mais qui évidemment ne plaira pas à tout le monde et notamment à moi. En effet même si on lis et comprend très bien le propos (l'homosexualité débridé, cru et sans sentiment comme ultime transgression contre le conformisme qu'incarne l'hétérosexualité fade et banal) la mise en scène et les décors font que le film reste une oeuvre élitiste dont il est difficile d'apprécier tous les paramètres. Décors théâtraux en carton (on est en studio) pour un Brest qui se retrouve avec des couleurs très chaudes invraisemblables, costumes caricaturaux du gay (qui a inspiré un certain Jean-Paul Gautier) et une interprétation robotisé et dénué d'émotion. 1 étoile pour l'audace et l'originalité mais le reste est sans saveur et d'une platitude déconcertante.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 17 août 2019
    Un scénario qui prend l’air de partout, des théories fumeuses sur l’homosexualité comme amour de soi, révélation christique, Eros et Thanatos, tout ça tout ça... Bref, un objet touchant dans sa prétention maladroite au sérieux et à l’universel. Heureusement, tout ça coexiste avec le côté ludique de dialogues très crus, de clichés homo-érotiques en tout genre (matelots, ouvriers, flics, etc.) et, surtout, avec un parti pris esthétique 100% artificiel, dans des décors d'opéra et une lumière de soleil couchant, quelque part entre Sirk et Powell, qui m’a beaucoup plu. Avec en plus la voix de Jeanne Moreau. Inégal mais visuellement unique.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 3 mai 2018
    Le décor est idéal pour raconter une histoire d’homosexuelle d’une lenteur assommante, du sexe érotique et crime qui font ménage, les dialogues sont crus, j’ai trouvé le final décevant, la poésie n’éveillera pas, l’acteur de « Midnight Express » Brad Davis livre une prestation bis en jouant le rôle gay, il n’hésita pas à oser sans pudeur cette fois-ci au contraire. Une carrière dans l’ombre après la sortie du film qui le révéla, toute une vie relationnelle compliqué d’addiction, sa séropositivité et sa mort tragique.
    stebbins
    stebbins

    458 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 octobre 2009
    Ultime long métrage d'un bourreau de travail - le regretté Fassbinder - Querelle est une oeuvre cruellement décevante. Plastiquement superbe, parfaitement maîtrisée... Certes. Pourtant, le cinéaste n'a jamais poussé aussi loin l'hypertrophie esthétique qu'avec cet objet en toc, fabriqué et donc artificiel. Non pas que ce Querelle soit mauvais : il regorge même de qualités. Brad Davis est comme toujours impeccable, à l'instar de Jeanne Moreau - notre star nationale arbore la beauté des grandes figures du cinéma allemand ; par ailleurs, la crudité des dialogues apporte une certaine fraîcheur à l'ensemble car elle contrebalance le manque de naturel de la mise en scène. En d'autres termes, Querelle est loin d'être le meilleur film de Rainer Werner Fassbinder - on ne peut toutefois dénigrer l'implication du cinéaste ( qui aborde ici un sujet personnel ) ainsi que le remarquable travail de reconstitution en studio lié au résultat. Pour ma part, je m'en vais revisionner Le Mariage de Maria Braun, l'un des plus grands chefs d'oeuvre du cinéaste...
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    88 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 septembre 2016
    Il est difficile de donner une critique négative d'un film lorsqu'il s'agit de la dernière oeuvre de son réalisateur avant sa mort. Mais avec cette création sortie à titre posthume, Fassbinder signe un retour au caractère semi-pornographique de ses débuts. Il y est moins vulgaire et donne libre cours à sa francophilie, faisant presque passer le film pour une confession, mais au final sans grand intérêt. Certes l'art est libre mais le divertissement qu'on en retire est subjectif et Querelle est très difficilement distrayant. Le seul point intéressant est le choix des décors, étrangement colorés et irréels.
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