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    Querelle
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    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    256 abonnés 2 774 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 novembre 2023
    Un univers particulier, presque onirique où les époques semblent se mélanger entre tragédie baroque et contemporaine. un théâtre filmé, aux décors étudiés mais grossiers et aux couleurs châtoyantes. Difficile d'adhérer à cette lourde association du désir plastique et érotique pour l'homme et de la facilité du crime. De même que la narration au ton monocorde en monologues diffus, tout est maniéré en plus d'être obscène. En somme, rien ne sonne réaliste.
    Yves G.
    Yves G.

    1 250 abonnés 3 261 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 septembre 2023
    Querelle (l’acteur américain Brad Davis auréolé du succès de Midnight Express et des Chariots de feu) est un matelot embarqué à bord du Vengeur, un aviso commandé par le lieutenant (sic) Seblon (l’Italien Franco Nero, grand héros de westerns spaghettis). Querelle fait escale à Brest où il retrouve son frère Robert (l’Autrichien Hanno Pöschl). Robert est l’amant de Lysiane (la Française Jeanne Moreau) qui tient un bar, la Feria, avec son mari Nono (l’Allemand Günther Kaufmann).
    Pour coucher avec Lysiane, les clients de la Feria doivent jouer aux dés avec Nono. S’ils gagnent, ils peuvent jouir des charmes de la patronne ; s’ils perdent, ils doivent se donner au patron.

    "Querelle" est un film mythique. Parce que c’est le dernier de Rainer Fassbinder, brutalement décédé dans des circonstances troubles (rupture d’anévrisme ? overdose ?) alors qu’il travaillait à son montage. Parce que c’est l’adaptation du sulfureux livre du non moins sulfureux Jean Genêt.
    Son affiche avait fait scandale et avait été interdite (ne reculant devant aucune audace pour satisfaire, cher lecteur, votre curiosité intellectuelle, je l’ai publiée au regard de ma critique en espérant qu’elle ne me vaudra pas les foudres – avec un d – de la censure).

    Mais c’est surtout son atmosphère homo-érotique, artificielle (le film a été entièrement tourné en studio à Munich) et baroque qui donne à "Querelle" son parfum inimitable. Je n’ai pas réussi à déterminer si Jean-Paul Gaultier s’en est inspiré ou si, au contraire, c’est lui qui a inspiré à Fassbinder cette ambiance immédiatement identifiable.

    Dans mes critiques de films « anciens », je pose souvent la question de savoir s’ils ont bien vieilli ou pas. La réponse est éminemment subjective. J’ai l’impression que la mienne est souvent négative, étant peut-être trop influencé par le cinéma d’aujourd’hui, ses tics et ses tocs, pour goûter à sa juste valeur le cinéma dit « classique ».
    Je n’ai pas aimé "Querelle" ; car je n’ai pas aimé son scénario trop confus et son ambiance lourde et poisseuse. Pour autant, je ne crois pas que ce film intemporel ait mal vieilli. Il a réussi à créer une forme incroyablement novatrice et audacieuse, en parfaite adéquation avec son sujet. Qu’on l’aime ou pas, force est d’en reconnaître la cohérence et la force.
    Shawn777
    Shawn777

    444 abonnés 3 298 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 juin 2023
    Film emblématique de la communauté LGBT+ mais également le dernier film de Rainer Werner Fassbinder, décédé avant la fin du montage, sorti en 1982, n'est pas si mal que ça mais possède tout de même pas mal de défauts, résidant surtout dans les longueurs. Le film est adapté du roman "Querelle de Brest" de Jean Genet et raconte l'histoire de Querelle, un matelot qui se pose des questions sur sa sexualité. Alors, pour être tout à fait honnête, même si l'affiche est plutôt éloquente, je ne m'attendais pas à un film abordant l'homosexualité de manière aussi directe et sans retenue, ce qui est une petite prouesse pour l'époque. Effectivement, même si on pourrait dire aujourd'hui que le héros gay est également un meurtrier (certains pourraient ainsi associer l'homosexualité au crime, ce qui est une bêtise), le film ne se cache absolument pas pour afficher son identité gay. Avec ses personnages donc, tous homosexuels, le film ne comportant d'ailleurs qu'une seule femme qu'on ne voit pas tant que ça, mais également avec des décors très explicites, comme ce mur en forme de phallus ou tous ces dessins sur les murs ou les vitres du bar. Et j'adore complètement cet univers, surtout qu'il est renforcé par des décors carton-pâtes complètement assumés et des couleurs criardes, si bien qu'on se croirait dans une pub pour le parfum "Le Mâle" de Jean-Paul Gaultier (qui s'en inspire d'ailleurs très certainement). Même dans les costumes, tout est absolument cliché (dans le bon sens du terme) et tout renvoie à une iconographie gay. De plus, le film évolue dans une ambiance moite, rendant le film d'autant plus érotique. Seulement, le film ne se repose que là-dessus, au détriment d'une histoire qui peine à avancer. Et avancer où d'ailleurs, on ne le sait pas vraiment puisque l'on a du mal à comprendre où elle veut vraiment en venir. Oui, le héros se cherche, comme tous les autres personnages d'ailleurs qui sont des beaux mecs virils qui se dragouillent entre eux, mais au bout d'un moment, on finit par tourner en rond, malgré les quelques sous-intrigues qui finissent par se rejoindre. Concernant les acteurs, nous retiendrons surtout Brad Davis duquel on a du mal à détourner le regard et puis Jeanne Moreau dont on aurait aimé qu'elle prenne plus de place. "Querelle" n'est donc pas un film intéressant, loin de là, mais se rapproche plus de l'expérimentation visuelle, en délaissant malheureusement son scénario.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 241 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 avril 2021
    Je suis resté assis pendant toute la durée du film en espérant qu'il ferait enfin preuve de grandeur mais il est resté constamment affreux. Lorsque j'ai commencé à regarder tous les personnages on aurait presque dit que beaucoup d'entre eux étaient interprétés par les Village People bien que je n'ai pas vu quelqu'un habillé comme l'Indien. Je n'exagère pas les costumes étaient dans certains cas presque identiques et on aurait dit des caricatures et pas de vraies personnes. À peu près au même moment j'ai aussi remarqué que tout cela commençait à m'ennuyer terriblement. J'avais l'impression d'entrer dans un rêve surréaliste gay ou un cauchemar rempli de sexualité. La somme totale pour moi n'était pas agréable. Je ne peux pas imaginer que l'hétéro moyen l'apprécie aussi. Cependant, cette critique pourrait être très différente selon votre point de vue pour un public gay ou bisexuel la critique pourrait être beaucoup plus positive. Il y a beaucoup de beaux hommes et d'images érotiques qu'ils pourraient trouver intéressants. Mais ce n'est probablement pas un film que vous voulez montrer à vos enfants ou votre belle-mère...
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 17 août 2019
    Un scénario qui prend l’air de partout, des théories fumeuses sur l’homosexualité comme amour de soi, révélation christique, Eros et Thanatos, tout ça tout ça... Bref, un objet touchant dans sa prétention maladroite au sérieux et à l’universel. Heureusement, tout ça coexiste avec le côté ludique de dialogues très crus, de clichés homo-érotiques en tout genre (matelots, ouvriers, flics, etc.) et, surtout, avec un parti pris esthétique 100% artificiel, dans des décors d'opéra et une lumière de soleil couchant, quelque part entre Sirk et Powell, qui m’a beaucoup plu. Avec en plus la voix de Jeanne Moreau. Inégal mais visuellement unique.
    Max Rss
    Max Rss

    166 abonnés 1 713 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 avril 2019
    Fassbinder aurait-il laissé des films en suspens ? C'est à dire des films dont le montage a été entamé ou pas du tout. J'en suis sûr. Le cinéaste ayant été un travailleur acharné. Et puis, si je me demande ça, c'est parce que ce film-là, a vu son montage terminé alors que Fassbinder était déjà mort. Cette dernière oeuvre s'appelle donc "Querelle". Et, j'aime autant vous dire que c'est très... singulier... en ce qui concerne l'esthétique. L'histoire ? Elle est très simple. C'est simplement l'histoire d'un marin qui, le temps d'une escale à Brest, se découvre une sexualité dont il ignorait l'existence. Apparemment. Tout le film est sous la dominance du sexe. Très souvent homosexuel. C'est tout pour l'histoire. Qui n'a franchement rien de palpitant. Je parlais d'une esthétique singulière juste au-dessus. Nous y voilà. Le film baigne du début à la fin dans des couleurs criardes qui peuvent devenir rapidement écoeurantes. Que du rouge et du jaune. "Querelle", film sentant le sexe, la sueur, l'alcool et la clope est-il vraiment un mauvais film ? Au fond de moi, je ne crois pas. Malgré une histoire n'offrant pas grand chose d'intéressant. Je crois que c'est avant tout un film à ambiance. On s'y adapte ou on s'y adapte pas, tout simplement.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 18 avril 2019
    Un film étrange, captivant et repoussant à la fois.
    Les décors et l'éclairage sont hideux, mais servent une ambiance glauque et sordide. Les dialogues vulgaires correspondent aux protagonistes, incultes violents et vulgaires : ce sont des abrutis, des ratés de la vie.
    Cette "histoire gay des bas fonds", présentées comme une "caricature gay" (les costumes sont tellement clichés!) est passée du statut de "bizarrerie obscène" à celui de film culte.
    FILM RÉSERVÉ À UN PUBLIC AVERTI !
    Nicolas S
    Nicolas S

    38 abonnés 509 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 février 2019
    Mis à part une intéressante réflexion sur le thème du double et des décors assez inventifs, il n'y a rien à sauver dans 'Querelle' : direction d'acteurs, photographie et mise en scène sont catastrophiques.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 3 mai 2018
    Le décor est idéal pour raconter une histoire d’homosexuelle d’une lenteur assommante, du sexe érotique et crime qui font ménage, les dialogues sont crus, j’ai trouvé le final décevant, la poésie n’éveillera pas, l’acteur de « Midnight Express » Brad Davis livre une prestation bis en jouant le rôle gay, il n’hésita pas à oser sans pudeur cette fois-ci au contraire. Une carrière dans l’ombre après la sortie du film qui le révéla, toute une vie relationnelle compliqué d’addiction, sa séropositivité et sa mort tragique.
    P.  de Melun
    P. de Melun

    33 abonnés 1 063 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 avril 2020
    Ultime film de Rainer Werner Fassbinder (dont il ne verra pas le résultat final, succombant à une overdose durant le montage), son envie d’adapter le plus cru des romans de Jean Genet ne pouvait qu’aboutir qu’à un pensum érotico-gay pleinement assumé. Mais, comme à son habitude, le cinéaste allemand est allé si loin dans sa démarche que son film, même s’il a conservé une part du lyrisme de l’œuvre du dramaturge français, ne semble pas être autre chose qu’un amas de stéréotypes. Dans des décors factices filmés avec couleurs criardes, l’intrigue criminelle apparait comme purement accessoire, le scénario ne donnant de l’importance qu’à la tension sexuelle qui lie chacun des personnages. La prestation très monocorde de Brad Davis, découvert précédemment dans « Midnight Express », est décevante, à peine rattrapée par celles de Jeanne Moreau et Franco Nero. « Querelle » ne vaut finalement que pour la réussite de sa mise en scène ‘esthétisante’ à la fois torride et oppressante mais reste un objet filmique purement fétichiste.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 046 abonnés 4 194 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 août 2017
    Mon avis sur ce film est mitigé. D’un côté, on ne peut nier une recherche esthétique. Volontairement kitsch, cliché (mais le film le reconnait lui-même), baroque dans ses éclairages, l’ambiance est irréelle et poisseuse, et cela donne un attrait forcément particulier au métrage. Cela pourra décevoir certains, pour ma part c’est toujours plaisant de voir un auteur insuffler son style à un métrage, même s’il est bizarre. Querelle est visuellement intéressant, avec une bande son solide, bien qu’un peu lancinante.
    Pour ma part, c’est surtout le scénario qui plombe ce film. Si l’on apprécie l’audace thématique, néanmoins la redondance du propos, le rythme souvent soporifique avec la voix off lourdaude peuvent vite rendre l’ensemble peu digeste. Ça se traine, le film n’avance pas vraiment, les pseudo-intrigues se ressemblent trop pour susciter une réelle attention sur la durée. Clairement le côté expérimental l’a un peu trop emporté sur la qualité de la narration et la fluidité du récit, qui lâcheront vite le spectateur déjà peu sensible à la forme.
    Reste le casting, assez étrange. Le verdict est là aussi mitigé. Si Brad Davis campe avec justesse le héros éponyme, en revanche j’ai été assez déçu de la faible présence de Nero, presque anecdotique, et de celle de Jeanne Moreau, qui tient un second rôle d’arrière-plan en apparaissant dans quelques rares scènes. Il y a beaucoup de personnages, mais peu dégrossis, avec une psychologie souvent sommaire dès lors qu’on lâche Querelle. Il y avait de quoi faire mieux je pense, et peut-être délaisser le ton métaphysique et allégorique par moment pour virer vers des émotions et des sentiments plus vrais.
    En clair, je salue l’exercice stylistique, mais je ne suis pas certain que Genet reconnaitrait réellement son œuvre ici. Un moment cinématographique pour initier qui ne plaira pas à beaucoup, et c’est aussi car tout est loin d’être parfait. 2.5
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    85 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 septembre 2016
    Il est difficile de donner une critique négative d'un film lorsqu'il s'agit de la dernière oeuvre de son réalisateur avant sa mort. Mais avec cette création sortie à titre posthume, Fassbinder signe un retour au caractère semi-pornographique de ses débuts. Il y est moins vulgaire et donne libre cours à sa francophilie, faisant presque passer le film pour une confession, mais au final sans grand intérêt. Certes l'art est libre mais le divertissement qu'on en retire est subjectif et Querelle est très difficilement distrayant. Le seul point intéressant est le choix des décors, étrangement colorés et irréels.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    886 abonnés 4 804 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 février 2016
    Une histoire de l'Amour compliquée et parasitée par cette philosophie du livre qui rend le trait obscur et presque incompréhensible. Parfois parabolique, parfois prosaïque, le film retient l'attention grâce à sa mise en scène et son décor unique. Le marin est l'ange exterminateur qui par désamour fait le mal autour de lui. C'est abscons et en même temps sulfureux.
    Julien D
    Julien D

    1 087 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 février 2015
    Ultime film de Rainer Werner Fassbinder (dont il ne verra pas le résultat final, succombant à une overdose durant le montage), son envie d’adapter le plus cru des romans de Jean Genet ne pouvait qu’aboutir qu’à un pensum érotico-gay pleinement assumé. Mais, comme à son habitude, le cinéaste allemand est allé si loin dans sa démarche que son film, même s’il a conservé une part du lyrisme de l’œuvre du dramaturge français, ne semble pas être autre chose qu’un amas de stéréotypes et de symboles issus de la culture queer. Dans des décors factices filmés avec couleurs criardes, l’intrigue criminelle apparait comme purement accessoire, le scénario ne donnant de l’importance qu’à la tension sexuelle qui lie chacun des personnages. La prestation très monocorde de Brad Davis, découvert précédemment dans Midnight Express, est décevante, à peine rattrapée par celles de Jeanne Moreau et Franco Nero. Querelle ne vaut finalement que pour la réussite de sa mise en scène esthétisante à la fois torride et oppressante mais reste un objet filmique purement fétichiste.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 décembre 2013
    Univers respecté de Jean Genet . Rainer Werner Fassbinder qui a osé ce mélange Brad Davis, Franco Nero, Jeanne Moreau . Tous trois apportent à ce film une touche parfaite. Comme du grand théâtre filmé . Ou encore une BD de luxe sur papier glacé avec ses couleurs éclatantes. Brad Davis avec son personnage inoubliable dans Midnight Express (4 ans plus tôt) nous donne dans Querelle ses cotés James Dean et Montgomery Clift ( tous trois partis beaucoup trop tôt d'ailleurs) et donne à son personnage une puissance aussi glauque que fascinante. Laurent Malet (voyez "La confusion des sentiments" d'Etienne Périer et son excellente adaptation du roman de Stephan Zweig... curieusement oublié dans la filmographie d'Allo-Ciné) nous fait ce lien de douce transition parfaite avec le personnage primaire et non moins attirant de Franco Nero. Et qui mieux que Jeanne Moreau pour surligner ce trio de Brest.
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