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    Zorba le Grec
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    3,9
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    54 critiques spectateurs

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    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    73 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2018
    Porté par un Anthony Quinn génialissime dans le rôle d'un personnage incroyable de folie, d'énergie et de tendresse, Zorba le Grec est un film d'une modernité impressionnante, qui multiplie les séquences marquantes - notamment toutes celles, violentes symboliquement et physiquement, représentant une veuve incarnée par une Irène Papas à la beauté froide et taciturne. Cette production gréco-anglo-américaine tournée dans les paysages envoûtants de la Crète bénéficie d'une mise en scène et d'une lumière remarquables. Les dialogues, le scénario et la musique signée Míkis Theodorákis sont eux aussi époustouflants, contribuant à mettre en perspective les richesses de cet improbable duo formé par l'impétueux Zorba et son "boss" au flegme tout britannique. Lauréat de trois Oscars, cette tragi-comédie contribua par ailleurs à créer le sirtaki, danse qui n'avait jusque là rien de traditionnel et qui fut popularisée dans la foulée du film. Mythique.
    Housecoat
    Housecoat

    102 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 octobre 2018
    Reconnu bien plus pour la danse inventée spécialement pour lui que pour la prestation mémorable d'Anthony Quinn, Zorba le Grec est bien au-delà de ça, une fable sur la société et l'individualité. Nous suivions deux points de vues, Basil, homme de lettres, posé et raisonnable et Zorba, homme sur de lui, fantasque et aventurier. La collaboration des deux est une relation d'échange de mode de vie, si Zorba apprend à son comparse la nécessité de goûter la vie à pleine dents, l'autre apprendra à ce dernier de se fixer pour enfin vivre un bonheur durable. Mais ces deux individus sont confrontés à un village arriéré, une masse détestable et charognarde qui rejette le progrès et la prise de passion (la veuve). Cette confrontation donne une histoire tragi-comique, Zorba en est la parfaite représentation, dansant le sirtaki avec gaieté pour exprimer tous les malheurs qui lui sont tombés dessus, se voyant comme un véritable dieu du désastre, triste mais riant de son propre désespoir lui et son "patron". Drôle, mélancolique mais donnant surtout envie de danser de tout pour vivre et continuer à vivre.
    Gonnard
    Gonnard

    214 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 août 2009
    Malgré sa longueur, et donc ses longueurs, ce film plaît par sa bonne humeur, son côté reportage sur les us et coutumes crétois, son réalisme. Nul besoin de préciser qu'Anthony Quinn y est excellent et contribue en grande partie à la qualité du film.
    QBN
    QBN

    23 abonnés 147 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 avril 2010
    4 étoiles pour Anthony Quinn évidemment.
    Patjob
    Patjob

    20 abonnés 548 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 février 2019
    La scène d'ouverture, en l'occurrence l'apparition de Zorba (auquel Anthony Quinn donne une consistance inoubliable) à travers la vitre embuée et sa rencontre avec son futur "boss", laisse entrevoir un chef d'oeuvre.
    Le film oscille ensuite entre la comédie, parfois un peu lourde, et le drame, registre dans lequel le réalisateur se montre plus talentueux.
    Jusqu'à une dernière scène émouvante, poétique leçon de vie pleine d'espoir et d'humanité.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 395 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 juillet 2020
    Les romans de Nikos Kazantzakis se prêtent à un traitement cinématographique. Jules Dassin a fait une grande adaptation de Celui qui doit mourir et Michael Cacoyannis a également réussi à réaliser Zorba le Grec pour l'écran. Le Zorba d'Anthony Quinn est devenu une référence en fait j'écris cette revue des années après sa première sortie. Alan Bates est exceptionnel en marchant sur cette ligne très mince mais totalement engagé dans cette dualité qui le rend si humain et si réel. Lila Kedrova a remporté un Oscar pour sa performance et à juste titre. Zorba a également le pouvoir d'Irene Papas qui rend son appel silencieux absolument captivant. Avec la partition contagieuse de Mikis Theodorakis dans un beau film sauvage et convaincant qui ne montre aucun signe de vieillissement. Et le meilleur de tous, c'est l'un des très rares films à savoir exactement quand se terminer. Sans gâcher la fin permettez-moi juste de dire que la dernière scène représente pour moi une métaphore parfaite de la condition essentielle de l'homme dans un monde de désespoir, C'est Zorba dansant pour la joie pure de l'existence au milieu du chaos. Nous sommes tous sur cette Terre pour si peu de temps. Faites-vous plaisir et regardez ce film pour ce qu'il peut vous apprendre sur la vie et la mort...
    José O.
    José O.

    12 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 août 2020
    Pas revu depuis des décennies, c'est pourtant un film formidable, surtout Anthony "Zorba" Quinn, exceptionnel, extraordinaire (parce que Alan Bates c'est plutôt une tête à claques qui ne se lâche qu'à la fin!).

    Ce noir et blanc, ces gueules, ces moments transcendants, de calme et de tempête, de joie et de souffrance... des amours, désamours, l'amitié et le respect à l'état pur, des espoirs déchus, désespoirs vaincus. Tragédie grecque, humeurs, humour, amours universels... l'humain (et des fois l'inhumain)....la vie... la musique. Tout est mal qui finit bien.

    "As-tu jamais vu une destruction aussi superbe?"
    stans007
    stans007

    17 abonnés 1 233 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 mars 2021
    Plongée fellinienne dans un monde obscurantiste et violent, illuminé par un baratineur au grand cœur qui a tout compris de la vie. Musique devenue culte et invention du sirtaki. Belle scène finale. Quelques longueurs.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 avril 2008
    Il me sembler que l'on devrait définir des critères objectif pour définir les scènes super bien ma'itrisées; bien maîtrisées, mal maîtrisées: ou affreusement mal maîtrisées! Car une même scène considérée comme géniale peut s'avérer jugée comme affreusement mal maîtrisée par un autre critique??? Alors cessons de jouer au spécialiste et utilisons le "JE" J'adore ce film, je le trouve merveilleusement bien joué et le rythme correspond bien à celui que j'ai pu vivre durant mon séjour de 6 mois en Crête... le temps est bel et bien relatif! Yassou Zorba!
    Seskapil
    Seskapil

    8 abonnés 173 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 septembre 2022
    Certes le film est un peu trop long, mais la prestation d'Anthony Quinn dans le rôle de Zorba emporte tout. Cet homme imparfait est pourtant furieusement sympathique.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 24 juillet 2007
    J'ai été très déçu par ce film à tous point de vu la réalisation de Michael Cacoyannis ma donner le tourni je n'y voyer plus la fin malgrès la bonne interprétation de Anthony Quinn.
    pilouBoulogne
    pilouBoulogne

    7 abonnés 160 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 août 2012
    Le film garde un vrai charme, grâce à la formidable musique et au dépaysement de la Grèce.
    Alan Bates et Anthony Quinn font une remarquable interprétation.
    Je n'ai pas lu le livre avant : il semble que cela ait une influence non négligeable sur la note finale.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 septembre 2015
    GÉNÉRAL : La rencontre de deux cultures, une théorique et une pratique. Un jeune anglais qui hérite d’une mine en Crète se lie d’amitié et expérimente la vie avec un sexagénaire. Film adapté du roman de Nikos Kazantzakis.

    ASPECTS POSITIFS : spoiler: Une musique de Théodorakis très spéciale qui enveloppe tout le film. La force des valeurs individuelles chez les deux personnages principaux en opposition devant la faiblesse des valeurs collectives des Crétois. La scène qui illumine sur le sujet du film et qui met en conflit les deux cultures de la révélation et du concept : Zorba: Pourquoi est-ce que les jeunes meurent? Pourquoi est-ce que tout le monde meurt? Dis-moi. Basil: Je n’en sais rien. Zorba: À quoi ils te servent tous tes sacrés bouquins s’ils ne te disent pas ça ? Alors, qu’est-ce qu’ils te disent ? Basil: Ils me parlent de la peine et de l’angoisse de l’homme qui ne peut pas répondre à ce que tu demandes. Zorba:Et bien je l’emmerde cette angoisse-là!


    ASPECTS NÉGATIFS : Je cherche encore.

    PISTES DE RÉFLEXION GÉNÉRALES : spoiler: Parfois plusieurs cultures finissent par se rencontrer sur la vie, la mort et l’amour. Les deux personnages abordent ces trois sujets avec une différence dans leur approche : Zorba est plus physique et le patron plus spirituel. À titre indicatif, lorsque la jeune meurt, le patron est impuissant contrairement à Zorba. Aussi, lorsque Bouboulina meurt, Zorba accepte qu’il n’y ait pas d’enterrement contrairement au patron. Dans la communauté, qui apparaît fanatique et laide, les valeurs collectives semblent prédominer sur valeurs individuelles. Le père, dont le fils s’est suicidé, est peut-être un des seuls exemples de valeur individuelle de cette collectivité, mais qui finira par se transformer en valeur collective lors du meurtre de la jeune. De son côté, l’anglais représente plus une culture où l’individu est important. Quant à Zorba, il est plus hybride, plus pratique et c’est ce qui lui permet de survivre. Sur la vie, à la fin, ils sont vivants, célèbrent l’hymne à la vie, vont continuer leur vie et continuer de s’aimer à distance. Zorba ressort du milieu parce qu’il a un respect de la vie dans un milieu où cela semble absent. Mais la société dans laquelle Zorba se retrouve n'est pas innocente dans son état primitif. Elle semble regrouper des gens qui ont arrangé leur vie d'après leurs propres règles et qui laissent libre cours à leurs sentiments et leurs instincts. La mort des deux compagnes des protagonistes leur a permis de se rapprocher davantage pour comprendre le sens et l’importance de la vie. L’écrivain est quand même celui qui semble avoir raison. Il a demandé à Zorba de lui montrer à danser pour montrer à ce dernier qu’il réalisait que les chemins de la vie peuvent être variés, mais s’en vont tous vers la même direction. Les entreprises de Zorba, même en amour, se terminent presque toujours par un désastre. Quand il se fait exploiter par l’escorte, on voit toute sa faiblesse face à sa sexualité. Mais Zorba sait qu’il a cette faiblesse et est incapable de la contrôler comme il le dira sur le bateau. La relation entre l’écrivain et la veuve vivant seule nous incite à nous poser des questions. On n’aura jamais la réponse. Elle ne peut être claire. Cette relation, même dans son aspect physique, est marquée davantage par une foule de symboles qu’il nous est difficile d’analyser sur le coup. La nature de la relation reste étrange, mais son effet a un résultat dévastateur sur la communauté qui est déjà loin du niveau intellectuel des deux personnes impliquées dans la relation. On pourrait même dire que ces deux personnages se retrouvent ensemble non pas parce que c’est ce qu’ils désirent, mais parce que c’est ce qu’il y a de mieux dans le milieu.


    PISTES DE RÉFLEXION SPÉCIFIQUES : spoiler: Dès le début, nous sommes entraînés dans les nuages avec la musique de Mikis Theodorakis. Ensuite, on fait face à un jeune anglais nerveux qui protège ses livres et qui se fait faire des beaux yeux, surtout par Zorba. Ce dernier dira même à l’anglais : « Tu me plais, emmène-moi avec toi ». Une musique d’amour s’installera lorsqu’ils sont au café et Zorba sifflera près de l’oreille de l’anglais avant que ce dernier accepte ses services. Au début Zorba riait du fait qu’il boive du thé, mais à l’annonce de la bonne nouvelle, il lui imposa du rhum. L’anglais n’a pas écrit depuis des mois et voilà qu’il n’aura plus besoin d’écrire, car il va vivre avec Zorba. Les personnages sont très contrastants. D’un côté, il y a le raffinement, la candeur, la pensée, la raison et de l’autre, on retrouve l’extravagance, l’expérience et l’intuition. Une faiblesse de Zorba est mise en évidence sur le bateau, car il n’est pas capable d’aller en mer sans être malade. À l’époque, ça le limitait beaucoup. De son côté, l’anglais supporte la mer; il vient d’une île. Zorba dit qu’il est stupide parce qu’il s’est marié. La scène des dauphins montre que Zorba est un peu naïf et que l’anglais a dû en voir pas mal des dauphins dans sa vie. Zorba veut faire danser l’auteur avec Bouboulina parce qu’il croit que ça fera plaisir à cette dernière. Mais le patron, ça ne l’intéresse pas et son approche avec les femmes est plus réservée que Zorba. Le patron est différent de Bouboulina; il est plus discret et les histoires exagérées d’amiral ça le fait rire. Zorba, ça l’intéresse parce qu’il a un désir physique qui s’impose. Dans la scène de la chèvre égarée, Zorba comprend ce qui se passe et agit. Le patron offre ensuite son parapluie à la jeune femme dépourvue. Zorba explique ce que provoque cette veuve chez les villageois. Le patron va demander à Zorba pourquoi ce harcèlement au sujet de la veuve et Zorba lui répondra que c’est parce qu’il l’aime. On voit la méchanceté entre les villageois quand ils rapportent au fils que l’anglais est chez la veuve. D’ailleurs, lorsque l’anglais et la veuve se retrouvent ensemble, la relation semble difficile. À la mort du fils, la comédie et la tristesse se font face. Le père blâme la veuve et n’accepte pas que ce soit son fils qui est faible. Avant que la veuve meure, on constate à quel point ils la désirent tous. On retrouve plusieurs ressemblances avec le film Ryan’s Daughter où il y aussi cette société aux valeurs collectives imprégnées qui fait face à la beauté. L’anglais est impuissant lorsque la veuve se fait lapider. Il demande au fou d’aller chercher Zorba qui agira, mais qui ne pourra empêcher le meurtre de se produire. Le seul qui réagit face à cette mort est le fou du village. Zorba questionnera le patron sur la mort et le patron ne saura pas quoi lui répondre, alors Zorba lui demandera à quoi servent tous ses livres s’ils ne peuvent pas répondre à ces questions. Le patron lui répondra que ces livres racontent l’impuissance de l’homme à répondre à ces questions. Les villageois vont tout voler à Bouboulina excepté le perroquet, car il faut le nourrir.
    Orno13
    Orno13

    5 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 février 2024
    Un film intéressant par moment, qui est une ode à l amitie, et surtout nous montre une société grec très très dur à cette époque (ça n a pas trop changé). Je regrette parfois les longueurs de ce film qui est parfois harassante qui éclipse malheureusement certaines scènes émouvantes.
    Le réalisateur n est pas tendre avec principalement la population crétoise qui les décrits comme un peuple d arrieres dont les us et coutumes rigoristes font au final émettre une violence barbare, la scène de la spoiler: [/spoiler[spoiler]
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    est assez éprouvante.
    Bref on apprécie la performante d anthony Quinn qui porte le film a bout de bras.
    BigDino
    BigDino

    7 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 novembre 2016
    Au-delà de l'idéologie véhiculée par le film, il y a surtout un rythme erratique qui rend le film bien trop long et disparate. De très beaux moments émergent néanmoins par fragments,et bien sûr il y a le personnage d'Anthony Quinn. Correct, on est néanmoins bien loin du chef d'oeuvre que sa réputation en fait.
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