On retrouve la patte de Jean-Pierre Jeunet dans cet Alien, grâce à l'humour décalé omniprésent. Le film est plus rythmé que les précédents, on plonge directement dans l'intrigue et on se rapproche de l'angoisse que l'on a pu ressentir lors du premier film. Du très bon, le deuxième meilleur de la sage, derrière le premier épisode.
Ce dernier volet ne ma pas particulièrement emballé contrairement avec les autres m'enfin ce n'est pas grave vu la qualité des autres on passe sur cette toute petite déception.
"ALIEN 4:LA RESURRECTION" après alien 3 c'est le second et quatrième film d'alien le plus gore ainsi que de la violence gratuite.Le casting géniale avec winona ryder et des décors superbes bien réalisées.Des passages vraiment bien comme l'évasion des trois aliens dans la cage ou encore le newborn l'alien tout blanc dans le film.La reine est prèsente et toujours bien faite et l'attaque dans l'eau des aliens:excellente.Le quatrième épisodes de la saga d'alien et le meilleur que l'on n'est vu sur nos écrans avec beaucoup de sang rouge.
Quand un scénariste de séries TV et un réalisateur français essaient de faire du cinéma, ca ne donne pas un grand cru, mais plutôt une fondue savoyarde. Les intentions étaient peut-être bonnes mais le résultat est lamentable. Alien est et restera une trilogie.
La patte de Jeunet: rien de transcendant mais toujours des loureures dans la narration, les plans et la musique. De plus, aucun moment on arrive à ce soucier du sort des personnages de ce film: c'est donc raté.
L’intérêt de la série Alien est que chaque épisode est marqué par la personnalité de son réalisateur. Toutefois, c’est dans Alien, la résurrection que cela est le plus flagrant. En effet, nous avons plus l’impression de regarder un film de Jean-Pierre Jeunet qu’un film de la saga Alien. Le cinéaste français imprègne totalement la série de son propre univers. Il possède un style visuel beaucoup plus identifiable que Ridley Scott, James Cameron et David Fincher et cela se voit. Comme dans ses autres films, celui d’Alien, la résurrection joue nettement dans l’exagération et l’irréalisme : mouvements de caméra improbables, cascades non crédiblesspoiler: (Johner qui tire à l’envers en s’accrochant par les pieds à l’échelle) , tronches de cinéma (il retrouve Ron Perlman et son acteur fétiche, Dominique Pinon), personnages assez caricaturaux comme Johner… Jeunet ne cherche pas réellement à faire peur (il déclare d’ailleurs ne pas réussir à avoir peur au cinéma) et oriente donc son œuvre vers le film d’action décomplexé et vers la comédie. Chaque volet abordait un genre différent (le suspense, l’action et le film de prison) mais restait à chaque fois dans un ton très sérieux. Cette fois, sachant que le retour de Ripley peut paraître un peu artificielspoiler: après un troisième épisode qui semblait mettre un terme définitif à sa présence dans la saga , le réalisateur français choisit un ton assez humoristique et décalé qui donne l’impression que le film est à considérer comme une extension de la trilogie principale (un peu comme ce qu’on appellera des spin-off quelques années plus tard). Cela se voit notamment avec le personnage de Ripley.spoiler: En effet, la vraie Ripley étant morte à la fin de l’épisode précédent, le personnage principal est en réalité un clone de celle-ci (Ripley #8). Sa personnalité n’est donc plus exactement la même : possédant désormais des gênes aliens, son humanité est moins présente et elle possède un côté animal la rattrapant parfois. Le personnage, tout comme les autres, est donc nettement moins attachant pour le spectateur qui regarde donc le film en étant moins immergé dans celui-ci. Cela vient également du fait que les Aliens sont nettement plus visibles à l’écran. Estimant qu’après trois films le Xénomorphe ne fait plus peur, Jeunet choisit de le montrer sous toutes les coutures, ce qu’il peut faire notamment grâce à l’évolution des effets spéciaux dans les années 90. Cela permet notamment de créer l’excellente scène sous-marinespoiler: où nos héros sont poursuivis par les Aliens . Elle s’ajoute à plusieurs autres séquences assez marquantesspoiler: (la scène de basket-ball, la découverte des autres clones de Ripley…) . Celles-ci permettent au film d’être un bon divertissement même si nous sommes loin de la force des trois premiers épisodes. Alien, la résurrection est donc plus un long métrage à regarder comme étant une pure œuvre de Jean-Pierre Jeunet (le cinéaste annonce au début de la version alternative sur le bluray que le réel director’s cut est bel et bien la version cinéma) et une espèce de délire autour du mythe que comme étant une suite pure et dure (la trilogie originale créant un bloc cohérent). Le film est donc l’épisode le moins bon de la saga originale mais reste très nettement supérieur aux dérivés qui viendront 7 ans plus tard, à savoir les Alien vs Predator.
Ce chapitre final de la saga Alien fait au départ un peu réchauffée vu le délai entre les films et la résurrection de Ripley. Dependant le film réussit à instaurer un vrai questionnement métaphysique autour du personnage de Ripley qui n'est plus réellement humaine mais pas non plus monstre. Jean-Pierre Jeunet réussit assez bien le virage de la production américaine et offre un film de qualité qui ne fait pas tâche dans la saga Alien.
Alien 4, réalisé par le français Jean-Pierre Jeunet en 1997, conclue la quadrilogie Alien. Un style "retro-crado" propre au réalisateur, un bon graphisme et une belle esthétique. Une french touch appréciable. Un abus d'effets stroboscopiques qui gâche le plaisir sur certaines scène. Un choix surprenant compte tenu de la capacité de maîtrise graphique du réalisateur qui aurait dû nous éviter ce gadget communément employé dans les série Z. Un bon spectacle malgré tout.
Le 4ème et dernier volet redonna un peu de souffle à la série là où le 3ème s'était cassé les dents. Jeunet apporte ici une part de son univers décalé tout en combinant une part de l'angoisse du "8ème Passager" et les séquences bourrin du "Retour". En parlant de retour, celui de Ripley était très risqué. Jeunet a réussi son pari dans ce clonage 'à la Cronenberg' dont l'issue est forcément prévisible. Avec des SFX particulièrement bien faits et peu vieillis, de l'action en pagaille (un peu trop, d'ailleurs), un traitement de l'image original, un passage sous l'eau qui l'est tout autant et un alien humanoïde terrifiant, "Alien, la Résurrection" possède bien des qualités. Côté acteurs, à part quelques passages à vide ou légèrement surjoués, notamment celui, incongru, de Call (Winona Ryder) en hôtesse d'aéroport avec un pod dans l'avant-bras, ils sont impeccables même s'ils ont des rôles finalement superficiels et clichés. Jeunet a aussi refait appel à son acteur fétiche, Dominique Pinon, ainsi qu'à l'excellent Ron Perlman déjà présent dans "La Cité des Enfants Perdus" (1993). Mais la star reste incontestablement Sigourney. Son regard inquiétant et son charisme naturel font tout le travail. Alien, c'est l'oeuvre majeure de sa carrière. Même s'il est loin du niveau des deux 1ers, "Alien, la Résurrection" donne une fin très honorable à cette série d'anthologie.