Entamer en 1979 par Ridley Scott, avec Alien, le huitième passager, suivit de près par James Cameron en 1986 avec Aliens le retour, tous deux furent d’excellentes réussites en matières de films de S-F. Seul David Fincher, qui en 1992, s’essaya, pour sa première réalisation avec Alien 3, nous déçurent en comparaison des précédents, si bien que la tâche à accomplir de la part du français Jean-Pierre Jeunet (Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain - 2001) était assez ardu. Réussir à relever le niveau de la franchise, telle qu’elle était à ses débuts. Après avoir visionner la version longue (director’s Cut), on peut tout simplement être soulagé, car Alien, la résurrection (1997) réussit sa mission, celle de clore en beauté, voire même en apothéose, cette saga culte, passée entre les mains de quatre réalisateurs différents, portée par une seule et même actrice, l’inusable Sigourney Weaver, au côté d’un improbable casting, où l’on retrouve un peu de tout, voyez par vous même, avec la radieuse Winona Ryder (Beetlejuice - 1988), le frenchy Dominique Pinon (Un Long dimanche de fiançailles - 2004), Ron Perlman (La Cité des enfants perdus - 1995), Dan Hedaya (Mulholland Drive - 2001) & Brad Dourif (Le Veilleur de nuit - 1998). C’est à la suite de la défection du réalisateur anglais Danny Boyle, que Jeunet se voit proposer la mise en scène de ce quatrième opus, une suite et fin qui regorge de rebondissements, de mystères et portée par de l’action à vous mettre à bout de souffle. Contrairement au précédent, il faut souligner cette fois-ci la qualité visuelle des effets spéciaux, que l’on doit en partie au français Pitof. C’est donc au final, un très bon dénouement, avec aucune relâche au niveau de l’intrigue, un final en beauté, que pouvions nous demander de plus ? A découvrir aussi, pour les fans de la franchise, mais moins bien réussis, les spin-off (les dériver) avec Alien vs. Predator (2004) et le dernier prévu en début d’année prochaine : A vs. P - Requiem (2008).