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    Esclave de l'amour
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    Gerard M
    Gerard M

    9 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 janvier 2019
    immense ! comment peut on ignorer cet extraordinaire Cinéma Soviétique avec son romantisme , sa grandeur lyrique , et ses qualités techniques acquises d' Eiseinstein , Tarkovski ( dans ses deux premiers chefs-d'oeuvre avant qu'il ne s'enberlificote dans une complexité ridicule ) et Cie ...Nikita Mikhalkov est bien méconnu , sinon par le merveilleux Soleil Trompeur quel dommage . On reste ébahi par la perfection de ce réalisations empreintes d'humanité , de simplicité , et l'on ne peut que les comparer , au désaventages des ces derniers , aux films américains que pourtant l'on aime aussi bien sur , mais qui n'ont pas cette aisance dans la beauté et la simplicité . Le vrai grand Cinéma que l'on découvre tout d'un coup .
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    90 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 mai 2020
    À peine arrivé aux manettes du cinéma soviétique, Mikhalkov concevait cette rétrospective du cinéma tsariste (oui oui, ç’a existé), du temps où le muet exprimait strictement – à l’en croire – la vacuité de la société élitiste, incapable de se rendre compte que l’audience qui faisait fonctionner ses films était constituée des mêmes foules qu’ils méprisaient.

    C’est rigolo, comme traitement, car si le sujet l’enferme un peu & ne permet pas au réalisateur de déployer ses habituels poèmes graphiques, on imagine fort bien que son film était réalisé par le même genre de bras-cassés sans inspiration peuplant son histoire. Si je ne me trompe pas, il faisait donc une critique du système soviétique en faisant semblant de s’attaquer à la russie pré-révolutionnaire, & ses producteurs ne s’en sont pas aperçu. Ô mystère du système de l’URSS où des artistes comme lui peuvent prendre la parole pour la dérober à ceux-là même dont ils la tiennent…

    Mikhalkov ne s’arrête pas là, sauf en ce qui concerne les acteurs, ceux du film dans le film : il les érige en pinâcle de l’inanité, des vedettes sans âme qui ont, forcément, l’impression qu’ils ne “sont” pas, moyennant quoi leur interprétation (par les acteurs du film qui contient le film, vous me suivez ?) ne peut pas voler aussi haut que les figures intellectuelles qu’on trouve dans le bestiaire du réalisateur – excepté pour Elena Solovey qui est hypnotique.

    Et puis soudain ces starlettes & cinéastes de fiction, désenchantés, sont jetés dans la gueule de la Révolution russe. La caméra, technique encore assez nouvelle à l’époque dépeinte, n’est plus utilisée seulement pour le divertissement mais aussi, pour la première fois, afin d’exposer les exactions du pays au regard du monde. Les artistes perdent pied : eux qui commençaient à peine à se sentir illégitimes, contemplant avec nostalgie leur passé de cinéma (un passé bien jeune mais qui contenait déjà un Guerre et Paix), voilà qu’ils sont précipités dans un monde qu’il faudra déjà construire avant d’envisager d’en faire des films à son tour. Chez Mikhalkov, on aura décidément toujours des niveaux multiples.

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