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remy d.
12 abonnés
495 critiques
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3,0
Publiée le 19 janvier 2014
Dans la période de l'entre deux guerres, l'histoire d'un maitre d'hôtel qui se refuse le moindre écart au non de la bien séance. Anthony Hopkins dans un grand rôle.
Un bon film avec des acteurs plus que convaincant. On ne peut s'empecher d'être déçu par la fin mais en même temps, on s'y attendait un peu. Du coup on reste sur le cul a se dire tout ça pour ça.
Le cinéma de James Ivory à toujours été une mécanique de précision , une véritable pièce d’orfèvrerie , tout y est parfaitement en place et on pourrait croire que tout ceci est beaucoup trop maniéré pour que l'émotion puisse y trouvé une place , mais non c'est loin d’être le cas . l'interprétation du couple Antony Hopkins / Emma Thompson est tout simplement époustouflante de subtilité et de retenue ( le reste du casting est lui aussi parfait ) . Un bijou finement ciselé à ne pas manquer .
un beau film sur le metier de majordome et l'aristocratie anglaise Antony Hopkins est parfait dans ce role d'homme qui ne vit que pour son metier Emma Thompson dans ce role de femme torturée d'amour pour cet homme inddifferent (en apparence?)mais une question que je me pose si ils sont si manièrrés est ce parce qu'ils sont anglais ou domestiques? dommage que ce film soit si froid comme le majordome du film
Beau film où l'émotion monte le long du film. Les dernières scène sont bouleversantes. Les 2 acteurs principaux jouent de manière subtile et nuancée. Le scénario est très bien écrit avec une maitrise totale des flashback. On est complètement dans l'ambiance de Downtown Abbey.
Doté d'un scénario écrit minutieusement, "Les Vestiges du jour" entraîne le spectateur dans une histoire de romance difficile et incomprise. De ce fait, la réalisation offre une mise en scène avec justesse. Par ailleurs, les acteurs sont très convainquants surtout les protagonistes. Ainsi, avec une histoire émouvante et captivante, le film parvient à divertir et garder en haleine le public.
Film très classe, j'ai aimé suivre une intrigue autour d'un majordome, qui est un métier difficile comme on peu s'en rendre compte dans le film. Les acteurs sont très bons, Emma Thompson, James Fox, Hugh Grant, j'ai apprécié aussi la présence de Christopher Reeve dans un film comme celui-ci. Anthony Hopkins, un acteur tellement talentueux, j'ai un grand respect pour ses interprétations, là encore il est magistral, d'une droiture impressionnante il façonne le film à lui tout seul. Un géant du cinéma. Le point faible du film, reste l'intrigue qui au final n'a pas de réel but. Les Vestiges du Jour est un beau film, avec des moments forts, mais au final il y a une impression d'inaccompli.
"The Remains of the Day" mêle deux histoires. Celle d'un lord britannique ne jurant que par l'honneur, cherchant à éviter la deuxième guerre mondiale en négociant avec l'Allemagne et se laissant abuser. Et la principale, celle de son majordome au professionnalisme désarmant, qui voue sa vie toute entière à son travail. Le premier aspect du film est une vision très intéressante de la politique élitiste et naïve d'entre deux guerres, le second est un mélodrame très touchant. Anthony Hopkins est excellent dans son rôle de majordome qui a des sentiments mais ne fait que les réfréner, et qui s'efface devant les autres pour ne pas les gêner. Face à lui, Emma Thompson tentera désespérément de briser la glace tout en étant aussi professionnelle. Leur curieux couple sera développé tout en non-dits, en phrases anodines, et en émotions cachées. Par ailleurs, la réalisation de James Ivory est impeccable. La reconstitution et la mise en scène sont à la fois sobres et méticuleuses, à l'image du personnage principal. "The Remains of the Day" est donc un film très classique, mais subtil, touchant, et très bien mené. On notera également une courte apparition de Christopher Reeve, impérial dans l'un de ses derniers rôles précédant son tragique accident.
Magnifique film sur l'échec. Le majordome et le comte ne sont pas de la même catégorie sociale mais tous les deux vont se tromper, passer à côté du bonheur malgré leur évidente bonne volonté. Emma Thomson est remarquable. Son visage éclairé par le feu de la cheminée !!!!! Sa silhouette à l'arrière du bus !!!! Jusqu'à la fin le majordome se protégera derrière sa fonction, n'arrivera pas à prendre de risques.... Fait aussi penser au Guépard avec la fin d'une époque, l'arrivée d'une nouvelle génération appliquant de nouvelles régles : les Américains et les Allemands. Seule restriction : trés marqué par la culture brittannique. Pas évident qu'on puisse faire le même film en France
Autre Archétype du piège à con, un mélo inclassable, dénué de tout intérêt, magnifiant le vide intellectuel de son héros et réalisé à l'image de celui ci ! On en a strictement rien a f... de l'histoire et de l’amour manqué de ce larbin qui passe en plus à côté des événements historiques qui se déroulent sous son nez. Le cinéaste semble glorifier ce vide total en évitant soigneusement le développement de tout ce qui pourrait avoir un intérêt, en dehors de son personnage (c’est lui le sujet du film, il passe à côté de tout !). C’est creux et terriblement emmerdant ! ce pauvre A. Hopkins fait des efforts désespérés pour donner de la profondeur aux insondables conneries qu'il doit dire et fait peine à voir ! a regarder si vous voulez vous engager comme majordome et vous faire ch… !
Un plan long et élégant ouvre le cadre : grand château très chic en pleine nature, un parc immense à ses pieds et une route qui y mène et qui n'est empruntée que par des voitures de luxe ou presque. Le film commence comme un roman, avec une lettre lue pendant le trajet menant au château. Il s'agit effectivement d'une adaptation littéraire, et la transposition à l'écran y est remarquable. Les dialogues ont étés très conservés, cela se sent, et les répliques qui agacent un peu au début finissent par nous emporter dans la vie de Stevens, grâce à Anthony Hopkins qui les narre avec une telle inspiration qu'il est complètement transcendé par le personnage qu'il incarne. Hopkins livre une prestation de maître, et qui prouve bien son talent immense en tant qu'acteur, car des années lumières séparent James Stevens d'Hannibal Lecter et on ne décèle rien dans le jeu d'Hopkins qui peut nous rappeler son précédent rôle dans le Silence des Agneaux. L'intrigue concernant le fait que Lord Darlington aie pactisé avec les nazis sert de piste comportant des indices sur la personnalité de Stevens, et tout les dénouements secondaires visent ce but là (la mort de son père, l'épisode de la panne d'essence, etc). Le résultat est qu'on ressort du film emplis du personnage de Stevens, touché et marqué par ce dernier. A travers ses longs plans méticuleux, sa musique sublime, et ses décors fastueux, le film définit Stevens en lui-même, et centre toute notre attention sur lui. Emma Thompson est parfois attendrissante mais semble un peu effacée à côté du génie d'Hopkins, et elle reste dans le classicisme. Cette histoire d'amour se termine par une illumination : après avoir accepté le refus de Miss Kenton de redevenir gouvernante, Stevens voit la vérité (caméra fixant le pare brise de la voiture qui descend jusqu'au phare où elle se fige, puis se dernier s'allume et nous éblouit...). Le pigeon qui s'envole, le caractère du nouveau propriétaire de Darlington Hall, achèvent le film sur une note de continuité qui nous laisse la voie libre, même si le changement chez Stevens semble peu probable...la colombe s'est envolée et ne reviendra plus, et le majordome a perdu sa chance...mais le message semble être « il y a peut-être un espoir ».
Pas de doute : on est chez James Ivory, là où tout est parfait, propre, élégant, sans faute de goût : certains adorent, d'autre moins. Je dois pourtant reconnaître que même si je ne suis pas le premier fan de ce genre de cinéma, « Les Vestiges du jour » est une oeuvre qui a su me toucher par sa subtilité, sa capacité à mettre en avant les non-dits, à construire une relation tout en nuances entre les deux principaux protagonistes, mais aussi les autres personnages présents au domaine Darlington. Le réalisateur n'oublie pas pour autant le contexte historique et les enjeux qui les entourent, bien mis en valeur et permettant de mettre en lumière la personnalité complexe de James Stevens. Celui-ci est brillamment incarné par Anthony Hopkins, qui donne à cet homme quasiment incapable de penser par lui-même et ne jurant que par son devoir un aspect émouvant, comme en témoigne une fin qui nous donnerait presque envie de pleurer tant on se dit que ce n'est pas possible de passer à côté de l'amour de sa vie comme ça. Mais oui, quoi, c'est vrai qu'on a tous l'occasion de rencontrer une fois dans notre existence Emma Thompson, surtout que celle-ci est encore plus belle et touchante qu'à l'accoutumée... Toujours est-il que je n'en suis pas sorti indemne, conscient d'avoir vu ce genre de très beaux films que l'on voit au grand maximum une fois par an : vous savez ce qu'il vous reste à faire.