Avis : The Game - Page 2

Ce thriller machiavélique au scénario malin comme un singe porte bien la griffe de David Fincher.L'estimé réalisateur sait instaurer une ambiance oppressante et mystérieuse dans un San Francisco guère accueillant.Un banquier richissime,blasé de tout,suffisant,participe à un jeu(sur les conseils de son frère)dont il ignore tout,pour mettre du piment dans sa vie terne.D'abord intrigué par CRS,cette impalpable compagnie,il devient ensuite paranoïaque puis fou à lier.Michael Douglas est totalement à l'aise dans ce rôle où il peut laisser libre cours à sa colère et à son incrédulité.Fincher parvient à rendre opaque le véritable objectif de CRS.Du coup,on est totalement scotché!Par moments,c'est un sommet d'angoisse(les urgences désertées,le présentateur TV qui parle directement à Douglas).A d'autres moments,c'est un peu gros.On se perd en fausses pistes,jusqu'à ce que l'évidente réalité saute aux yeux.On a beau voir venir le twist final de loin,il fait quand même son effet et reste imprégné dans la mémoire,même si on l'aurait voulu plus radical.De très efficaces scènes nocturnes aussi pour un divertissement haut de gamme.

Doté d'une réalisation impressionnante, "The Game" marque surtout par un scénario exceptionnel ! En effet, l'histoire captive le spectateur du début à la fin, grâce aussi à David Fincher qui imprègne un rythme entraînant et au jeu vraiment bon de Michael Douglas. On suit la quête du protagoniste avec intérêt et on ne cesse de douter tout au long du long-métrage. De plus, les autres acteurs sont tous aussi convainquants. Par ailleurs, le final est magique et offre un dénouement spectaculaire. De ce fait, l'oeuvre est culte par son aspect réussi dans tout son ensemble !

Deux ans après le magistral "Seven", pur chef d'oeuvre en matière de thriller, le brillant réalisateur David Fincher s'atèle cette fois-ci à un thriller sur la manipulation qui s'annonce une nouvel fois fascinant. "The Game" relate l'histoire d'un homme, Nicholas Van Orton, un banquier pleins aux as, qui participe à un jeu censé lui procurer ce qui lui manque dans sa vie. Les règles ne sont pas clairement exposées, ni même l'objectif final. Tout juste après s'être inscrit sa vie chamboule : son poste de télévision s'adresse directement à lui, on tente de le tuer et on lui joue de nombreux sales tours ! Techniquement sans faute et doté d'un scénario complexe et sans bavure, "The Game" entraîne le spectateur dans un flot de doute et d'incertitude. Le scénario malin comme un singe apporte son lot de rebondissements et multiplie les fausses pistes. L'intrigue est rudement bien menée, certains passages vont jusqu'à nous faire douter. Est-ce un jeu ? Est-ce la réalité ? Le héros est-il fou ? Toutes ces questions trouveront finalement leur réponse lors du twist final surprenant même s'il demeure un peu alambiqué. A la réalisation, David Fincher nous propose un thriller psychologique paranoïaque comme il sait si bien les faire, avec une énorme dose de suspense qui nous tient en haleine durant tout le film. La tension est palpable, le troisième long-métrage du réalisateur américain ne souffre d'aucun temps mort et ne faiblit jamais en tension narrative. Les décors sont oppressants, Fincher imprègne une atmosphère assez poisseuse et inquiétante sublimée par une mise en scène impeccable. Epaulé par un casting haut de gamme réunissant deux grandes stars contemporaines du cinéma : Michael Douglas, parfait dans le rôle du milliardaire antipathique, froid et avide de pourvoir, ainsi que Sean Penn, beaucoup plus effacé mais qui est comme à son habitude excellent, "The Game" est un brillant thriller machiavélique organisé d'une main de maître qui manipule le spectateur de A à Z grâce à un scénario d'une intelligence rare, implacable et terriblement efficace.

Quelle blague, non mais quelle blague ce film. Pourrait-on faire subir de telles épreuves à son frère ou à quelqu'un de proche ? La réponse est non. Tout le film repose sur une sorte de blague ultra réaliste allant même jusqu'à mettre en danger la vie du piégé. A la fin tout était prévu, il tirerait sur son frère (et pas sur quelqu'un d'autre, à non), il sauterait pour se suicider et bien sûr il sauterait pile poil à l'endroit prévu pour qu'il retombe bien avec une vitre remplacée pour ne pas lui faire mal. Ce n'est pas un thriller, c'est un film fantastique en fait, consternant. Je mets 1,5, reconnaissant qu'on est surpris à la fin et puis bon j'ai vu plus mauvais.

Après les ènigmes macabres de "Se7en", le virtuose David Fincher imagine un jeu dont ni les règles ni les objectifs ne sont connus d'avance par les participants! A peine le riche hèros du film s'est-il inscrit auprès des organisateurs du jeu que tout se dèrègle autour de lui! Son poste de tèlèvision s'adresse directement à lui, sa maison est saccagèe...A l'instar de Michael Douglas (impeccable comme toujours), le spectateur est manipulè comme un pion sur le vaste èchiquier fincherien de cette fiction paranoïaque où le pire est toujours à venir! L'aimable jeu de pistes bascule alors dans une vertigineuse course contre la mort entre suspense et retournements de situations! Dans les seconds rôles, Sean Penn est excellent et la beautè froide Deborah Unger y est juste et envoûtante! Du cinèma haletant dirigè de main de maitre par Fincher avec une chute hallucinante, à la limite de la folie...

A cause d'un scénario trop tiré par les cheveux, ce thriller s'avère être en vérité un film niais, conventionniste et ennuyeux. La musique omniprésente est horripilante, la psychologie du personnage principal est peu crédible, et l'ambiance assez malsaine ne m'a pas convaincu. Les acteurs et la photographie n'y changent rien, ce film est une déception.

Avec le tortueux et lugubre " Seven " , Fincher gagne ses galons de réalisateur parmi les plus talentueux de sa génération . Le succes publique et critique de ce thriller magistral lance définitivement la carrière de l ' ancien pubard pour batir , jusqu' au savoureux " the social network ", une filmographie intense prenant à chaque film plus d' ampleur . Cependant même les plus grandes sont rarement dépourvue de loupé(s) , d' accident(s) de parcours. Bien plus qu' un simple accident , " The Game" constitue un véritable crash de l' ampleur de la tragédie du concorde , une sortie de route dans le décor à la Senna ! Grosse tache indélébile à vous dégouter même les plus inconditionnels du bonhomme ( et j' en fais parti ) , le film invite le spectateur à suivre les péripéties d' un homme d' affaire avisé Nicholas Von Orton ( Michael Douglas ) lorsque celui-ci se laisse embarquer sous l' influence de son frère Conrad ( Sean Penn ) dans un jeu étrange et intriguant . Un thriller dans l' univers financier donc . Très vite , le " jeu " tourne au glauque puis au cauchemard allant jusqu' à menacer les économies et la vie de Nicholas . Pris dans une machination implacable , il essaie de démasquer les auteurs tandis que la parano l' isole de plus en plus . Si la mise en scène ne faillit pas , en revanche le scénario s' écroule totalement tant sa connerie est cosmique et sidérante . Dès que le " jeu " commence , l' intrigue pêche par sa trop grande roublardise : les énigmes se succèdent , les personnes qui ne sont pas ce qu' ils prétendent se succèdent , les rebondissements se succèdent sans aucun souci de pharmakon . Le scénario livre un enchainement de séquences mystérieuses et rocambolesques ; tirées par les cheveux aussi ; jusqu' à l' overdose. A vouloir à tout pris être super rusé et nous berner , le scénar en fait trop . De plus , malgrès le mal qu' il se donne pour se rendre énigmatique , aucune scène n' est réellement captivante . La mécanique est finalement très froide et ausrère . Mais le pom-pom revient à la chute . D' abord le happy end est totalement niais mais surtout l' explication donnée est totalement improbable et totalement conne comme la lune !!! Infliger à un homme une telle mise en scène dans laquelle on lui fait avoir un accident dans un taxi , des mecs cagoulés lui tirent dessus , on le drogue et on le largue dans un coin perdu au Mexique jusqu' à lui faire croire qu' on en veut à sa vie et à la limite de le faire sombrer dans la folie .... pour le sortir de son univers financier factice et le ramener aux choses simples et essentielles... .C 'est absolument , totalement , incroyablement , irrémédiablement n' importe quoi !!!!! C e scénar peut prétendre au titre de scénario le plus con de l' histoire du cinéma . Une véritable faute de goût de Fincher d' avoir accepter un tel scénario . Pourtant il en avait pas besoin pour bouffer... le fisc ne venait pas de lui tomber dessous....incompréhensible.

Un sombre thriller qui nous entraine dans un jeu étrange. L’histoire, portée par une très bonne mise en scène, est bien rythmée et apparait vite prenante et énigmatique. Malheureusement, le final plombe littéralement le film et rend le tout complètement mauvais et improbable, avec de nombreuses incohérences. Bref, un énième film médiocre de David Fincher !

Un début vraiment prenant, mais au bout d'une heure j'ai légèrement décroché, ne voyant pas où tout ceci allait finir. Et malheureusement, le final n'est pas a la hauteur de même attentes. J'ai eu l'impression d'avoir perdu deux heures devant ce grotesque thriller ou un homme (Michael Douglas) se retrouve en plein complot (ou non), le poussant a devenir paranoïaque et dangereux. Non franchement je n'ai pas compris la finalité de tout ceci.

David Fincher fait partie de ces cinéastes capables de s'entourer des meilleurs artistes et techniciens du Septième Art au profit du spectacle. Réalisateur surdoué, le jeune élève spielbergien a toujours su concilier ses ambitions cinématographiques avec les exigences commerciales du moment... Si son The Game ne repose au final que sur un énorme bluff ayant de quoi faire sourire, il est suffisamment intelligent pour nous captiver tout du long. Objet manipulateur campé par un Michael Douglas à cran, ce troisième long métrage - considéré à tort comme un film mineur de son auteur par une large partie du public cinéphile - est avant tout un monstre scénaristique, certes classique dans sa forme, mais d'une maîtrise indiscutable : que ce soit la superbe partition de Howard Shore, la photographie glaciale de Harris Savides ou bien les effets sonores de Ren Klyce, le film est une réussite totale. David Fincher n'a pas son pareil pour filmer la ville et les grands espaces en général, fort d'une méticulosité à toute épreuve, qualité qu'il avait déjà prouvé dans son extraordinaire Se7en. Qu'il soit appréhendé dans le détail ou l'ensemble, The Game est un petit bijou de perfectionnisme qui rejoint dans son propos 1984, le chef d'oeuvre contre-utopique de Georges Orwell. Fable sombre et percutante pour les uns, format standard de la sophistication visuelle pour les autres, The Game est avant tout un divertissement d'excellente facture donnant raison à l'aphorisme officieux de Brian De Palma : " le cinéma, c'est le mensonge 24 fois par seconde "... Un coup de maître.

The Game est un film superbe.
Malgrès l'incrédibilité du scénario, le film surprend de bout en bout jusqu'à nous offrir un final ahurissant (Incohérent certes, mais tellement surprenant).
Bravo à David Fincher de nous offrir un cinéma américain de qualité.

J'ai bien aimé ce film qui parle de manipulations d'un individu et surtout de à quel point la réalité peut être trompeuse. Ainsi le film ménage plusieurs retournements de situation qui remettent en question l'ensemble de ce qu'on avait vu précédemment dans le film. Aimant particulièrement les renversements de perspectives, j'ai donc effectivement apprécié ce film. Cependant, j'ai trouvé que le personnage principal, froid et psychorigide, évolue peu tout le long du film, alors qu'il y avait effectivement matière à le faire vu tout ce qui lui arrive. Antipathique au début, il le reste jusqu'à la fin, ce qui fait que j'ai eu du mal à le plaindre, à éprouver de l'empathie pour lui. Et la fin, qui est quand même improbable (même si impressionnante) n'arrange guère les choses....Donc un film plutôt bien mais pas non plus excellent...

Un Fincher plutôt mineur, loin des réussites de Seven, Zodiac et Fight Club. Car dans The Game tout repose sur principe plutôt sympa : est-on dans un jeu ou dans la réalité? Malheureusement la fin vient un peu gâcher tout le travail effectué auparavant, je trouve. Reste la satisfaction de s'être fait balader par Fincher pendant près de 2 heures et Sean Penn qui malgré son temps à l'écran vole le vedette à Michael Douglas (que je trouve peu charismatique). A voir.

Critique de "The Game".
Un thriller psychologique qui tient en haleine du début à la fin. On est envahi pas de nombreuses questions pendant toute la durée du film , qui? Pourquoi ? Des acteurs excellents et crédibles, un scénario bien ficelé même s'il y a quelques longueurs. 4/5

The Game part d'une idée de base saugrenue et particulièrement alléchante, celle d'offrir un jeu pour le moins réaliste à Michael Douglas, parfait dans le rôle du riche bonhomme blasé. Mais ce super synopsis se perd avec lui-même vers la moitié du film environ et joue la carte de la surenchère pour tenter de convaincre. On commence alors à flirter avec les limites de l'absurde, avec une action qui s'intensifie et des images qui deviennent de plus en plus sombres comme pour illustrer le manque de conviction de David Fincher (quasiment tout le film se passe de nuit sous un éclairage faiblard). Plus le film avance, plus l'histoire s'enlise dans ses incohérences, jusqu'à lasser sur la deuxième partie, qui traîne et s'étire inutilement. La fin, grandiloquente, réveille les sens mais renforce malheureusement la déception en enfonçant le clou de l'invraisemblance.