Réaliser un film traîtant du terrorisme sans tomber dans la facilité est un travail ardu. Et pourtant avec "Arlington Road", le pari est réussi. Au fur et à mesure que l'histoire avance, on ne sait plus à quoi se raccrocher pour croire tel ou tel personnage. Le professeur en terrorisme joué avec brio par Jeff Bridges tombe-t'il dans la folie ? L'ancien "terroriste de 16 ans" ayant changé d'identité joué avec intélligence par Tim Robbins prépare-t'il un attentat de grande envergure ? On ne sait plus jusqu'à un final étonnant qui mets KO tous spectateurs. Avec un sujet brûlant abordé de façon brillante, ce film est un parfait thriller qui mets nos nerfs à rude épreuve.
Film d'une rare intelligence avec une confrontation de haut niveau entre Jeff Bridges et Tim Robbins. Le scénario et la réalisation sont sans faille. L'intrigue nous mène avec une certaine angoisse jusqu'au dénouement final.
un bon petit thriller paranoiaque aux rebondissements incessants,une véritable lutte psychologique entre jeff bridges et le terroriste incarné par tim robbins,la mise en scène fait que parfois c'est un peu longuet et ennuyeux et l'idéologie est expliqué de manière assez maladroite.La fin est assez frustrante et le"héros"(jeff bridges) est un personnage assez antipathique,alors est ce fait de manière volontaire?je ne sais pas.....
C'est assez long à démarré, mais une fois lancé, c'est plus plaisant. Jeff Bridges joue bien. L'histoire est plutôt bonne, mais j'y ai vu quelques points noirs, notemment lorsque Michael perd son amie, il n'y a rien, ça parait normal, l'histoire continu tranquillement. Pas très important mais bon, ça aurait pu être mieux. Le final est par contre, très réussi !
Toute cette peur, cette paranoïa, ça sens le réchauffé... Le scenario est assez bancal et le film mais du temps à réellement démarrer. Toutefois, la fin ce révèle excellente est inattendue! Néanmoins, 5 min de très bon cinéma ne suffisent pas à sauver, 2h d'ennui...
Un très bon thriller rudement efficace qui nous entraîne dans la paranoïa d'un homme qui suspecte son voisin d'être un terroriste dangereux. Mark Pellington nous propose de très bonnes idées qui vont à l'encontre de ce que l'on peut attendre d'un thriller hollywoodien classique (la caractérisation du terroriste, et surtout, le retournement de situation final, culte). Un film plein de surprise qui vous fera passer un agréable moment de suspense.
Retrouvez la critique de Matt en intégralité et en vidéo sur Youtube :
Thriller instaurant pas à pas une ambiance malsaine que renforce l'interprétation du couple Robbins/Cusack auquel s'oppose un impétueux Jeff Bridges, le récit nous maintient dans une tension constante que la densité des personnages augmente. S'appuyant sur des faux-semblants et des failles psychologiques le drame cherche la vérité derrière les maisons proprettes de la bourgeoisie suburbaine tout en dénonçant l'aveuglement des médias et du système judiciaire. spoiler: S'achevant sur un rebondissement cynique, intelligent, inattendu, le dénouement laisse cependant étrange la logique de ces actes terroristes qui taisent leur nom sous couvert d'un bouc-émissaire. Percutant!
C'est juste après son rôle mythique du "Dude" dans "The big Lebowski" des frères Coen que Jeff Bridges s'embarque dans ce thriller paranoïaque qui surfe sur l'idée répandue depuis l'assassinat du Président Kennedy par Lee Harvey Oswald (le 22 novembre 1963) que des organisations secrètes (mafia, loges diverses,...) toutes mal intentionnées fomentent très minutieusement leurs attentats contre les institutions sous couvert du tueur fou isolé. Une aubaine pour les médias et les gouvernants qui peuvent ainsi rassurer le peuple. Une tentation que l'on peut encore vérifier en ces années 2010 où l'Europe doit faire face à un terrorisme identitaire qui déstabilise l'autorité des gouvernements. spoiler: C'est donc dans une banlieue très bourgeoise de Washington que Michael Faraday (Jeff Bridges) veuf d'une responsable du FBI morte en service et obsédé par la théorie du complot va progressivement suspecter son nouveau couple de voisins (Tim Robbins et Joan Cusack) d'être des agents d'une de ces organisations occultes . Curieuse coïncidence posée d'emblée par le scénario d'Ehren Kruger qui est assez vite digérée tellement Mark Pellington parvient dans un premier temps à insuffler une bonne dose d'angoisse montant crescendo. Certes Jeff Bridges surjoue un peu la douleur du veuf éploré en quête de comprendre les réelles raisons de la mort de sa femme mais les jalons adroitement posés par le scénario nous font adhérer jusqu'à un certain point au ressort de cette histoire un peu abracadabrantesque. Malheureusement la logique du scénario et son issue finale amène à une surenchère d'invraisemblances dont tout le film finit par pâtir en particulier un Jeff Bridges obligé d'en faire des tonnes pour tenter de faire admettre le comportement complètement irrationnel de ce professeur de faculté ayant perdu tout sens commun. Tim Robbins dans un rôle plus facile à défendre s'en sort plutôt bien mais c'est Joan Cusack la sœur de John qui très sobre se révèle en quelques scènes proprement terrifiante. Après de réelles promesses, le film de Pellington montre logiquement toutes ses faiblesses encore plus évidentes lors d'une deuxième vision. Ce petit écart somme tout pas infâmant ne vient en rien compromettre la solide filmographie de Jeff Bridges.