Avis sur Romeo is Bleeding

Vu peu de temps après la sortie de True Romance, ce film confirmait tout le talent de Gary Oldman, notamment pour ce genre de rôles. C'est un film noir, dans la tradition des années 50, avec un personnage féminin fort, Lena Olin, très bonne également, un casting de qualité, une musique jazz qui colle parfaitement à l'ambiance et une réalisation avec voix-off assez classique mais qui tient la route. On passe un bon moment. Last Seduction, sorti un peu plus tard, est de la même veine.

Très bon polar de Peter Medak. Film noir à l'atmosphère étrange et violente avec une BO superbe signée Mark Isham (j'adore ce son de trompette réverbé et cette partition jazz) qui donne à ce film un sentiment presque mélancolique et mystérieux.A noter aussi un casting de qualité fort en "gueules" (Gary Oldman, Lena Olin, Roy Scheider, Juliette Lewis) qui sert bien le film.

Un film léger au vu du casting : Gary Oldman, Juliette Lewis ....on s'attendait à un film plus déjanté....

Je vais faire bref je n’ai pas accroché du tout. Du départ avec sa voix of omniprésente, c’était mal parti. J’ai trouvé le scénario fouillis, le film a une ambiance curieuse se voulant moderne au moment où il a été fait tout en étant dans l’hommage au film noir, notamment par sa musique. Pour moi c’est raté.

Avec ce "Romèo is bleeding", Peter Medak, cinèaste anglais d'origine hongroise, signe une excellente peinture d'un flic pas très honnête où l'on retrouve tous les ingrèdients du genre noir! Dans cette sèrie noire hallucinèe, Gary Oldman, èpoustouflant de bout en bout en flic paumè et obsèdè par les femmes, affronte la machiavèlique Lena Olin, vèritable "Terminator" au fèminin! Les sèquences èrotiques succèdent aux scènes ultraviolentes dans ce polar solide et crèpusculaire dans la lignèe des Tarantino...

Un film dans la lignée des Tarantino, mais en moins bon. Il manque quelques choses, c'est un peu creux parfois. Mais globalement, c'est bien raconté, bien réalisé et quelques scènes sont excellentes.

Un polar noir de chez noir, qui renoue un peu avec la tradition des années 40 sauf que la femme fatale tient ici plus de mante religieuse que de la beauté fiévreuse qui manipulait les hommes grâce à ses charmes. G. Oldman sort une prestation remarquable, en étant presque de chaque plan et malgré une histoire vraiment tirée par les cheveux et manquant complètement de crédibilité, on suit le tout avec un certain plaisir. Si P. Medak n'est pas vraiment digne des maîtres du genre, il s'en sort plutôt bien grâce à une photographie impeccable et il arriver à nous trousser quelques séquences marquantes. L. Olin est quand à elle aussi désirable que dangereuse tandis que J. Lewis est parfaite en jeune ingénue et que A. Sciorra, un peu en retrait, campe quand à elle le douce et charmante femme du héros. C'est du polar noir de chez noir, sanglant et prenant, une virée dans l'enfer mental d'un homme rattrapé par ses démons et qui se clôturera d'une manière suffisamment ambiguë pour créer un certain malaise mêle avec une fascination troublante. Un bon film du genre, un peu longuet et nanti d'un scénario qui peine à trouver son rythme. D'autres critiques sur

L'histoire en elle-même est un peu alambiquée mais la façon de la raconter à travers les pensées du flic est originale et accrocheuse. Très bonnes interprétations de tous les acteurs et surtout (comme souvent) Oldman en flic corrompu et désabusé face à la folle Lena Olin qui forme un duo violent. Ambiance très année 90 avec la bande son jazzy et tempo assez lent ce qui en fait finalement un bon thriller.

Avec ce thriller sulfureux, Peter Medak renoue avec la tradition du film noir poussé vers un érotisme devenu à la mode grâce au "Basic Instinct" de Verhoeven. Ici, Gary Oldman incarne un flic pourri, un loser qui s'attire de plus en plus d'ennuis au fur et à mesure qu'il tente d'y échapper. Face à lui, il trouve Lena Olin, tueuse sexy en diable mais manipulatrice vicieuse. Vu que c'est une femme et qu'il est un homme, il succombe à la tentation et se fait avoir, forcément puisque sinon ce n'est pas drôle. C'est une histoire classique sur laquelle brode le réalisateur mais il le fait avec un certain style (rythme lent, musique jazzy en fond) et même si au final nous ne sommes pas du tout surpris par l'ensemble, il nous reste tout de même la présence de Gary Oldman et de Lena Olin dont la rencontre fait des étincelles.

Peu connu, ce film gagne à être vu pour son scenario relativement noir garni de personnages comme on en rencontre chez Elmore Leonard ou dans les classiques des années 40. Gary Oldman est parfait en flic corrompu un peu loser, de même que Lena Olin surprend en femme fatale hystérique. La fameuse scène où elle agresse Gary Oldman en voiture est hallucinante. Par ailleurs, la mise en scène sans fioriture accompagne comme il se doit les codes du genre. Un film noir des années 90 trés réussi à découvrir.

un film noir un peu ennuyeux mais qui se releve au final fascinant et trés emouvant grace notamment a un gary oldman parfait et un scenario interessant. a voir

J'ai découvert l'immense talent de Peter Medak avec The Changeling. Romeo is Bleeding est l'un des grands moments du Film Noir des années 90 (John Dahl en était alors le porte flambeau). Gary Oldman et Lena Olin sont vraiment étonnants chacun dans son rôle, lui dans la peau de l'anti-héros battu d'avance, elle incarnant une femme fatale rarement aussi démoniaque... Malgré quelques effets de stylisation faciles ou trop datés, quelques scènes incroyables, la roulette russe, le plan final dans un lieu paumé à la Bagdad Café, la musique, l'interprétation, l'atmosphère, la voix off du grand Gary "nourrissant son trou". Bref, perle noire méconnue donc à redécouvrir.

De Peter Madek j’avais adoré “Les frères Krays”. Ici il nous livre un thriller très noir sur un flic complètement corrompu un peu à la manière d’Harvey Keitel dans « Bad Lieutenant » d’Abel Ferrara. Ca part plutôt mal car le scénario est hyper confus dans le premier quart d’heure ; à tel point qu’on se demande si on ne va pas décrocher. Mais l’arrivée de Lena OIin éclaire tout et pas seulement du point de vu narratif !. On comprend très vite qu’entre les mains d’une telle mante religieuse le pauvre Gary Oldman est fichu. Qu’aurions nous fait à sa place ? Je me le demande ! Ou plutôt non ! Le metteur en scène anglais a su attirer à lui tout une brochette d’acteurs de Roy Scheider à Juliette Lewis en passant par Annabella Sciorra et Ron Pelman avant qu’il endosse la cape rouge d’Hellboy. Le propos est noir à souhait et l’on se dit au final que notre homme a bien eu de la chance de finir dans son resto pourri du fin fond du Texas.

Romeo is bleeding s'annonçait sous de bons augures mais vient la grosse déception, la première heure se tire en longueur, le scénario est embrouillé. Le film commence a devenir intéressant à la seconde heure mais il est déjà trop tard pour être accroché par l'histoire.
Dommage.

Vraiment surprenant et excellent, ce film. A partir d’une histoire de flic ripou pas très très originale au départ, Peter Medak fait preuve d’une incontestable maestria dans sa mise en scène et sa structure narrative, en allant même jusqu’à déployer une certaine poésie dans les textes off. La surprise vient que ce film a été réalisé par quelqu’un capable de faire un navet aussi désespérant que la mutante 2, entre autre. C’est à croire qu’il «s’est fait aider» ! Ou peut être pas. Rappelons-nous "Les Frères Krays", et disons qu’avec ce metteur en scène, on ne peut s’attendre qu’au presque génial ou qu'au super naze. Ce qui est déjà fort original en soi.